Personne n'aime la souffrance. Et personne n'aime avoir à souffrir au moment de la mort. Jésus lui-même, dans son agonie, a demandé à son Père de la lui épargner. Or, depuis Hippocrate, le rôle du médecin a toujours consisté à soulager la souffrance des mourants. Ce qui est appelé de nos jours "les soins palliatifs". Mais pour les catholiques, les soins palliatifs doivent intégrer aussi ceux de l'âme qui préparent à l'entrée dans la vie éternelle. Faute de quoi, ni la vie, ni la mort n'ont plus de sens.