Histoire d'une décadence !
5/5 Lectures Françaises .
.----. – Les sanglots de l’homme blanc commencent à me fatiguer. C’est l’histoire d’une décadence, pour
en finir avec la repentance, ou « vérité pour l’histoire ». <B R>
Roger Holeindre n’en peut plus
de constater combien sa patrie a honte de son passé ! Il a poussé ce cri de colère pour
dresser le bilan de tout ce que subit notre belle France depuis tant d’années. On y
trouve, pêle-mêle, des prises de positions très fermes contre tout ce qui participe à la
décadence de notre pays menacé par les hordes qui campent à nos frontières.
L’ensemble est couronné par un cours d’histoire à l’usage de Sarkozy et ses ministres
mondialistes. [ Lectures Françaises , numéro 646 , février 2011 ]
Plus roboratif que pessimiste...
5/5 Rivarol .
.----. Beau titre, mais ici c’est surtout la colère d’un homme blanc – et quel homme, le
populaire Popeye dont la biographie est rappelée (jeune résistant, soldat de l’Empire,
tribun politique). Et Popeye est furieux. D’où en trente et quelques chapitres des
attaques en rafale contre, au choix, « les mensonges qui empoisonnent l’histoire » ou « Europe les
collabos de la dhimmitude sont au travail » à moins que vous ne préfériez : « Algérie, le croissant,
les franc-macs et la croix ». Ou « les Khmers verts. Ecologie. Idéologie ».
Mais impossible de tout
citer. D’une page à l’autre le souffle ne retombe pas dans ce pamphlet qui s’annonce
comme tel. Et repose sur la mémoire de l’auteur se référant à son passé militaire, à ses
souvenirs politiques (comme le rappel des accords secrets signés entre la majorité
chiraquienne en 1986 et les B’naï Brith pour isoler le Front national), à ses divers
reportages de l’Asie à l’Amérique latine (cf. « Cartels, drogue, dollars et terrorisme »). On n’a
que l’embarras du choix. Il y aussi ses commentaires sur l’actualité quotidienne, vécue
sur le terrain dans son secteur Tremblay-Villetaneuse-Sevran. Où il constate objectivement que les municipalités communistes ont fait un gros effort pour rénover l’habitat
dans un sens plus moderne et plus propre mais ont été vite dépassées par la submersion
colorée et démographique.
On comprend que Popeye rien puisse plus. Il s’énerve, gronde. Constat final : la veulerie
des media, les complexes des uns, les remords, les trahisons, le « pourrissement des esprits »
aggravé par la démagogie des enseignants de gauche et tutti quanti vont-ils aboutir à la
victoire des nouveaux barbares et autres racailles ? Ce n’est pas son avis et son livre, plus
roboratif que pessimiste, se termine par un vibrant appel à un sursaut salvateur. Puisse-t-il être entendu ! [ Signé : J.-P. A. dans " Rivarol ", n° 2950 du 30 avril 2010 ]