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Les Russes blancs - Poche

Référence : 68593
1 avis
Date de parution : 7 avril 2011
Collection : TEXTO
EAN 13 : 9782847347692
Nb de pages : 624
12.50
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Description
15 mars 1917, Nicolas II abdique : le tsarisme s'effondre. Près d'un million et demi de monarchistes, de socialistes révolutionnaires, d'aristocrates, d'officiers et de jeunes lycéens, se retrouvent exilés dans une "Russie hors frontières".
Trois temps, autant d'interrogations, rythment leur épopée. Faut-il partir ? Pendant que certains combattent dans les armées blanches, d'autres quittent la fournaise pour, croient-ils, mieux revenir. Mais comment revenir ? La dernière armée blanche est vaincue fin 1920. Dispersés, les Russes blancs rêvent d'en découdre avec les "Rouges" et comptent sur l'Europe pour les aider. Finalement, avec la reconnaissance de l'URSS, en 1924, par la plupart des capitales occidentales, les Russes blancs, "étrangers sur la terre", s'enfoncent dans l'ombre de l'histoire.
TitreLes Russes blancs - Poche
Auteur JEVAKHOFF (Alexandre)
ÉditeurTALLANDIER (EDITIONS)
Date de parution7 avril 2011
Nb de pages624
CollectionTEXTO
EAN 139782847347692
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)33
Largeur (en mm)120
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.48
Critique du libraire
Format de poche. Collection Texto. Le récit de la tragédie de 2 millions de Russes fidèles au Tsar. Cet ouvrage aborde bien sûr la période primordiale en pleine révolution mais aussi celle moins connue de leur exil et de leur survie.
Les avis clients
Présentation d'une conférence sur ce sujet :
5/5 Lys de France .
15 mars 1917, Nicolas II abdique : le tsarisme s’effondre. Le gouvernement provisoire, qui le remplace, est balayé huit mois plus tard par la révolution d’Octobre. Ainsi commence l’épopée des Russes blancs. Un million et demi, deux millions peut-être, de monarchistes et de socialistes révolutionnaires, d’aristocrates, d’officiers et de jeunes lycéens, se retrouvent exilés dans une « Russie hors frontières ». Leur épopée se déroule en trois temps. Trois temps qui sont autant d’interrogations. Faut-il partir ? Trois ans durant, les Russes blancs devenus « ennemis du peuple » espèrent la défaite du bolchevisme. Pendant que certains, parfois très jeunes, combattent dans les armées blanches, d’autres quittent la fournaise pour, croient-ils, mieux revenir. Mais comment revenir ? La dernière armée blanche est vaincue fin 1920. 150 000 Russes blancs vivent alors à Constantinople. Ils sont aussi, par dizaines ou centaines de milliers, en Mandchourie, à Berlin, dans les Balkans. Beaucoup veulent, plus que jamais, en découdre avec les « Rouges ». Ils comptent sur l’Europe pour les aider, une Europe épuisée par la Première Guerre mondiale qui les regarde avec curiosité ou indifférence. Reste alors à vivre. La reconnaissance de l’URSS, en 1924, par la plupart des capitales occidentales scelle le destin de toute une communauté. « Étrangers sur la terre », apatrides, déclassés, décidés à ne jamais renoncer, les Russes blancs s’enfoncent dans l’ombre de l’histoire.