Pierre GOURINARD (1636 - ) Né à Alger le 6 février 1936
-Issu de familles originaires du Vivatais et du Limousin, établies en Kabylie et dans la plaine du Chéliff respectivement en 1882 et 1895 Voir plus
Les royalistes en Algérie de 1830 à 1962. De la colonisation au drame
Référence : 70330
3 avis
Date de parution : 11 janvier 2012
Éditeur : ATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Collection : XENOPHON
EAN 13 : 9782357910393
Nb de pages : 334
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Description
Les Légitimistes, colonisateurs de l'Algérie, dans les années 1830 et 1840, pensaient que la conquête de Charles X constituait le symbole d'une nouvelle France, qui permettrait le renouveau de la Chrétienté.
Comme la plupart d'entre eux, le Comte de Chambord, dans sa Lettre sur l'Algérie, ne dissociait pas colonisation et évangélisation, préfigurant ainsi le souhait du Père Charles de Foucauld.
Prolongement naturel de la Métropole, l'Algérie ne pouvait être conservée que dans le cadre d'une souveraineté française intangible. Lorsque l'idée royaliste reprit vie avec l'Action française, cette souveraineté ne pouvait être défendue que dans le cadre du nationalisme intégral, défenseur des particularismes locaux.
De l'Algérien, issu des colonisateurs, Charles Maurras disait : "C'est un homme d'esprit, fier, ferme, solide, c'est un citoyen."
Pierre Gourinard, né à Alger, est issu de familles du Vivarais et du Limousin, fixées respectivement en Kabylie en 1882 et dans la plaine du Chélif en 1895.
Professeur honoraire d'Histoire et Géographie à Aix-en-Provence, docteur en Histoire et docteur d'État, il est l'auteur d'une thèse d'État soutenue à Poitiers en 1987, Les Royalistes devant la France dans le monde, 1820-1859. Il a publié plusieurs de ses communications aux colloques Maurras d'Aix-en-Provence, dans Études maurassiennes (tomes II, IV et V).
Comme la plupart d'entre eux, le Comte de Chambord, dans sa Lettre sur l'Algérie, ne dissociait pas colonisation et évangélisation, préfigurant ainsi le souhait du Père Charles de Foucauld.
Prolongement naturel de la Métropole, l'Algérie ne pouvait être conservée que dans le cadre d'une souveraineté française intangible. Lorsque l'idée royaliste reprit vie avec l'Action française, cette souveraineté ne pouvait être défendue que dans le cadre du nationalisme intégral, défenseur des particularismes locaux.
De l'Algérien, issu des colonisateurs, Charles Maurras disait : "C'est un homme d'esprit, fier, ferme, solide, c'est un citoyen."
Pierre Gourinard, né à Alger, est issu de familles du Vivarais et du Limousin, fixées respectivement en Kabylie en 1882 et dans la plaine du Chélif en 1895.
Professeur honoraire d'Histoire et Géographie à Aix-en-Provence, docteur en Histoire et docteur d'État, il est l'auteur d'une thèse d'État soutenue à Poitiers en 1987, Les Royalistes devant la France dans le monde, 1820-1859. Il a publié plusieurs de ses communications aux colloques Maurras d'Aix-en-Provence, dans Études maurassiennes (tomes II, IV et V).
Titre | Les royalistes en Algérie de 1830 à 1962. De la colonisation au drame |
Auteur | GOURINARD (Pierre) |
Éditeur | ATELIER FOL'FER (EDITIONS) |
Date de parution | 11 janvier 2012 |
Nb de pages | 334 |
Collection | XENOPHON |
EAN 13 | 9782357910393 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 17 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 200 |
Poids (en Kg) | 0.59 |
Biographie
Critique du libraire
Pierre Gourinard, professeur honoraire d'Histoire et Géographie, nous donne ici une tranche d'Histoire bien mal connue et pourtant passionnante. Il nous plonge dans la conquête de l'Algérie avec les premiers colonisateurs légitimistes et en retrace toute l'épopée. Nous profitons de cette occasion pour le remercier de sa fidélité (longue de plusieurs dizaines d'années !) à notre centre de Chiré. Préface de Pierre Dimech.
Les avis clients
Une histoire dans l’histoire
5/5 Politique Magazine .
.----. Tous les passionnés de l’Algérie liront le livre de Pierre Gourinard " Les royalistes en Algérie de
1830 à 1962 " avec le plus vif intérêt. Il retrace l’histoire d’une tradition de pensée dans ce
qui fut l’Algérie française. Elle commença avec ces colons « royalistes, légitimistes » qui
eurent, tout de suite, au contact des réalités du pays, une appréhension juste, souvent plus
juste que celle des administrateurs et des militaires de passage, de ce qu’il fallait faire pour
les populations, alors mal prises dans des théories officielles inadaptées. Cela sans se
dissimuler le problème de la religion. Leurs vues étaient profondes, marquées au coin du
catholicisme social. Tels des Louis de Baudicour, des Augustin de Vialar. Ce seront les
positions du Père de Foucauld.
L’Action française en Algérie – que Charles Maurras visita deux fois – eut dans l’entre-deux-guerres un véritable développement avec ses propres journaux. Elle renouvela cette
tradition, en posant la question politique en termes cruciaux : un Etat fort et souverain qui,
installé dans la durée, permette la plus large des décentralisations et, donc, une
représentation naturelle des populations. Il y avait là des hommes de toute origine dont
quelques-uns payèrent de leur vie leur fidélité à la France. Sait-on qu’un Ferhat Abbas,
futur chef du GPRA, fut avant-guerre dans t’a mouvance d’Action française ?
La sottise
d’un régime et les pensées égoïstes d’hommes politiques sans vergogne portent l’écrasante
responsabilité du gâchis dont les conséquences sont loin d’être finies. [ Signé : H.D.C dans " Politique Magazine ", n° 107, mai 2012 ]
Une relation très ancienne !
5/5 Lectures Françaises .
.----. Il y a très longtemps que nous connaissons Pierre Gourinard, du fait de ses travaux
historiques (en particulier sa thèse d’état soutenue à Poitiers en 1987, sous le titre Les
Royalistes devant la France et dans le monde, 1820-1859), mais aussi en raison d’une
concordance d’opinions sur les grandes options philosophiques, religieuses et
historiques de notre monde contemporain (1). Se greffe là-dessus son appartenance au
monde pied-noir : il est né en Algérie en 1936, issu de deux familles originaires du
Vivarais et du Limousin qui se sont fixées en Afrique du Nord en 1882 et en 1895.
Aujourd’hui, à la retraite, il est docteur en histoire, docteur d’Etat et professeur
honoraire à Aix-en-Provence.
Fort de ses connaissances historiques, de son expérience et de ses réflexions, il vient de
publier un indispensable livre : Les Royalistes en Algérie de 1830 à 1962 (De la colonisation au
drame) qui donne une histoire de l’action menée par les personnalités de convictions
royalistes pendant 130 ans. C’est un ouvrage spécialisé et d’un grand intérêt qui permet
de mesurer à quel point ce courant considéré comme remisé au magasin des antiquités
par la « toute puissance républicaine » contemporaine a joué un rôle de premier plan
dans l’implantation de populations venant de France dans ce pays neuf, ce qui fait dire à
P. Gourinard : « Prolongement naturel de la Métropole, l’Algérie ne pouvait être conservée que dans le
cadre d’une souveraineté française intangible. Lorsque l’idée royaliste reprit vie avec l’Action française,
cette souveraineté ne pouvait être défendue que dans le cadre du nationalisme intégral, défenseur des
particularismes locaux. »
Nous avons eu la satisfaction de voir mentionné dans le cours du volume, le nom de
Robert Martel (un des fondateurs du MP13) et le titre du livre écrit en collaboration
avec Claude Mouton :" La contre-révolution en Algérie " qui est un des premiers publiés, en
1972, par les toutes jeunes Editions de Chiré (qui portaient à cette époque le nom de
Diffusion de la pensée française). Il est également à noter la mention particulière
réservée à Jacques Lambert : né en 1910 à Bougie, il était ami d’Action française et
maurrassien « de formation intellectuelle plus que d’adhésion ». Il fut avocat à la cour
d’appel d’Alger et professeur à la Faculté de Droit. « Signataire du Manifeste des
universitaires pour la souveraineté française, très actif après le 13 mai et très réticent à
l’égard de De Gaulle, il fut élu maire d’Alger-centre aux élections municipales d’avril
1959 (...) Il fut inculpé après les barricades de janvier 1960, mais bénéficia d’un non-lieu.
En juin 1960, il fut l’un des créateurs du "Front pour l’Algérie française ", dissous en décembre de la même année, après le passage tumultueux de De Gaulle, cependant que le
Conseil municipal d’Alger était, lui aussi, frappé de dissolution après le putsch d’avril
1961 ». Après l’indépendance de l’Algérie, Jacques Lambert vint enseigner quelques
années à Poitiers (où les jeunes étudiants nationalistes l’ont rencontré, avant de fonder,
en 1966, le centre de Chiré) : c’est en cette circonstance que Jean Auguy et Jacques
Meunier se sont liés d’amitié avec Henri-Charles Lambert (le fils du professeur). C’est
une amitié toujours solide aujourd’hui.
Dans sa préface, Pierre Dimech écrit « Il y a quelque chose de plus qui fait qu’on dévore
cet ouvrage “comme un roman” : les grands espaces que nous fait parcourir Pierre
Gourinard ne sont pas des déserts. Ils fourmillent de personnages et le miracle
s’accomplit : la plume sobre, dépouillée de tout fard, de P. Gourinard, nous rend encore
plus “vrais” les personnages décrits. Mieux, elle nous les fait revivre. Je pense, en
particulier, à Jean Brune, au professeur Lambert, au père Sirot et aussi à de nombreux
autres protagonistes de notre Histoire récente, bien que désormais vieille de plus d’un
demi-siècle, parce que nous replongeant dans les dernières, les ultimes années de notre
présence sur notre sol. »
Ce très beau et précieux livre conserve la mémoire d’une riche page de notre histoire au
cours de laquelle les Légitimistes et l’Action française ont défendu ce qu’ils estimaient
être une partie intégrant-e de la France et le « dernier bienfait de la Monarchie ». C’était en
tous cas une partie essentielle du combat nationaliste français et l’affirmation d’une idéeforce : la sauvegarde nécessaire de l’Occident chrétien. [ Signé : Jerôme Seguin dans " Lectures françaises, n° 660, avril 2012 ]
(1) P. Gourinard a contribué à trois reprises à la rédaction des Cahiers de Chiré : les
numéros 8, 9 et 12, dans lesquels il avait déjà évoqué le sujet de son livre ; « Les
royalistes français devant la colonisation de l’Algérie » (n° 8) et « Les royalistes français
et la colonisation » (n° 12).
Un écrivain rigoureux.
5/5 Présent
.----. S’il appartenait à quelqu’un de raconter, en ce cinquantième anniversaire de notre exode,
l’histoire – jamais écrite à ce jour – des royalistes en Algérie, de 1830 à 1962, c’était à
Pierre Gourinard. Professeur honoraire d’Histoire et de Géographie à Aix-en-Provence,
natif d’Alger, intervenant régulier aux colloques Maurras d’Aix-en-Provence, il est
(comme on ne dit pas en français) the right man in the right place.
Ce que ne manque pas de souligner son préfacier (et ami des années algéroises naguère
et déjà jadis) Pierre Dimech : « Réputé austère et pointilleux, il n’est (...) que méticuleux
et rigoureux quant à son métier d’écrivain. N’est ce pas là le signe infaillible du respect
qu’il porte à sa matière ainsi qu’à ceux qui sont appelés à l’étudier ? Si Pierre intimide,
c’est parce que, en notre temps de relativisme, il se situe au niveau de l’Absolu, et qu’il
ne tolère pas l’à-peu-près en matière d’étude historique. »
On rappellera que les légitimistes, colonisateurs de l’Algérie dans les années 1830 et
1840, ne dissociaient pas cette « conquête » (qui libéra de fait les « indigènes » du joug
ottoman et de quelques féroces chefs de tribus arabes qui opprimaient les Berbères)
d’une évangélisation nécessaire. Cela fut rendu impossible – et même bientôt interdit –
par un personnel républicain marqué à la culotte par la franc-maçonnerie.
Ce gros livre (quelque 350 pages), cette somme, est conçu en treize chapitres qui
courent de la prise d’Alger aux dernières années de l’Algérie française en passant par les
premiers essais de colonisation légitimiste, les tentatives d’évangélisation, l’œuvre de
Bugeaud, la spécificité kabyle, le Second Empire, une chrétienté missionnaire, la
République, l’Action française et le renouveau royaliste (1900-1954), la guerre
révolutionnaire, la tragédie, etc.
En cette année anniversaire (1962-2012), on sera plus particulièrement attentif au rôle
que jouèrent les royalistes pendant les événements et, notamment, celui de l’Union
royaliste d’Algérie. Et Pierre Gourinard fait bien de rappeler qu’après 1962 – et je m’en
souviens comme si c’était hier – les membres de l’Union royaliste d’Algérie continuèrent
le combat dans les rangs de la Restauration nationale qui fut admirable pour notre
communauté.
On ne réécrit pas l’Histoire. Mais on peut l’écrire en lui donnant une dimension autre
que celle que l’on trouve dans les ouvrages officiels et/ou convenus. Pierre Gourinard
ne cèle rien du « syndrome de décolonisation » qui contaminait une partie notable de
l’Eglise de France. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’en est pas guérie et même
que le mal s’est aggravé.
Récemment, je vous disais que le cinquantième anniversaire de l’exode de 1962 allait
nous valoir de bons et de mauvais livres. Lisez celui de Pierre Gourinard tout empreint
de piété filiale. C’est un bon, un très bon livre. [ Alain Sanders dans " Présent " quotidien du 31/01/2012, numéro 7529 ]