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Les Papes et la Franc-Maçonnerie - Une opposition séculaire

Référence : 92467
6 avis
Date de parution : 1 novembre 2017
Éditeur : ARTEGE (EDITIONS)
Collection : ART.CHRISTIANI.
EAN 13 : 9791033605706
Nb de pages : 408
22.00
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Description
Depuis des siècles, les relations entre l'Eglise catholique et la Franc-maçonnerie n'ont cessé d'être tumultueuses, voire violentes. Avec le temps, on a pu penser qu'un apaisement général, un climat de bienveillance mutuelle tous azimuts permettrait désormais de vivre une double appartenance. Pourtant, du 18e siècle à nos jours, les papes n'ont cessé de répéter et d'expliquer les raisons de l'incompatibilité fondamentale entre l'idéologie maçonnique et la foi de l'Eglise.
C'est cette continuité, argumentée, explicitée, mise en lumière que Angela Pellicciari nous expose.  
Angela Pellicciari (née à Fabriano le 8 avril 1948) est une essayiste et une historienne italienne, auteur d'une dizaine d'ouvrages. Elle enseigne l'Histoire de l'Eglise dans les séminaires Redemptoris Mater.
TitreLes Papes et la Franc-Maçonnerie - Une opposition séculaire
Auteur PELLICCIARI (Angela)
ÉditeurARTEGE (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2017
Nb de pages408
CollectionART.CHRISTIANI.
EAN 139791033605706
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)27
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.42
Les avis clients
Une ovation ...
5/5 Lecture et Tradition.
.----. Une ovation pour Angela Pellicciari ! La quatrième de couverture cite sans préambule Léon XIII : " S'agréger avec l'une, c'est divorcer d'avec l'autre " ; le ton est donné : l'auteur va démontrer que l'Eglise n'a jamais pensé autrement, même si certains membres pourraient laisser croire le contraire... De Clément XII au cardinal Ratzinger ( alors préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi qui précise : " Le jugement négatif de l'Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé... "), Angela Pellicciari fait le tour de la question en étudiant les circonstances et les encycliques - nombreuses sont celles qu'elle reproduit entièrement à la fin de l'ouvrage ! Rien que pour cela, cet ouvrage mérite d'occuper la meilleure place dans votre bibliothèque ! [ " Sous les feux de la rampe par Mickaël Savigny dans " Lecture et Tradition " , numéro 99-100-NS de juillet-août 2019 . Tous les numéros de notre revue sont présentés sur ce site et très souvent encore disponibles ]
Son unique ennemi : l'Eglise !
5/5 Reinformation.tv
.----. « Elles [les sociétés secrètes] ne peuvent s’accorder avec les lois civiles et canoniques » Grand Maître Adriano Lemmi L’avantage est double : infiltrer l’Église, pervertir pasteurs et fidèles, et prétendre à l’universalité que le catholicisme n’a jamais cessé de représenter. « Que le Clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques », stipulait déjà l’Instruction permanente, écrite en 1819 par les Carbonari. Pie VI parlera le premier de cette plaie du clergé maçonnique, en évoquant cet « ennemi du genre humain » qui met « tout en œuvre afin que la peste du mal qui progresse soit cachée dans la hiérarchie religieuse du siècle ». En 1978, l’Osservatore Politico, journal d’investigation basé à Rome, révéla que 121 cardinaux, archevêques, évêques et autres prélats de l’Église catholique étaient des membres enregistrés des loges maçonniques. Angela Pellicciari rappelle le cas emblématique « Esposito », ce prêtre érudit chargé au début des années1970 par le cardinal Joseph Ratzinger de travailler sur les rapports avec la franc-maçonnerie : il fit œuvre précise, mais peut-être tellement précise qu’il finit par s’y convertir… et fut incorporé à la Grande Loge d’Italie. Quant aux désirs d’universalité de la franc-maçonnerie et des multiples communautés qui lui sont associées, c’est l’idée même du globalisme et du mondialisme modernes. Par-devant, on affiche les grands mots : liberté, tolérance, justice, progrès pour tous, des raisons toujours supérieures à celles des individus, des nations et des religions. Déjà, au XVIIIe, on rêvait d’« un parlement universel », nous dit l’historien Bernard Fay. Les Constitutions évoquent une « religion universelle ». Et aujourd’hui, la franc-maçonnerie n’a jamais tant voulu dégager « une morale universelle », via en particulier le respect des minorités. Peu importe si derrière ces idéaux elle tait ses propres contradictions, elle qui assujettit à l’obéissance totale en prétendant libérer de l’esclavage, tue la liberté religieuse en imposant la liberté de conscience, nous vole la Vérité en absolutisant le relativisme. La franc-maçonnerie déclare n’être contre personne ? Elle travaille en réalité toujours et plus que jamais contre son unique ennemi : l’Église. [ Clémentine Jallais sur Réinformation.tv le 12 février 2018 ]
Pour écraser le christianisme, il faut n’être plus un adversaire.
5/5 Reinformation.tv
.----. Humanum genus en 1884, Inimica Vis en 1892… Qu’ils aient été intransigeants ou plus modérés, doctrinaires ou sensibles à la diplomatie internationale, tous les papes opérèrent une condamnation de la franc-maçonnerie en tant que telle et de ses multiples filles. Certains en ont fait l’objet de bulles pontificales précises. D’autres ont posé des actes significatifs comme la condamnation de l’Encyclopédie par Clément XIII ou l’emprisonnement à vie par Pie VI du comte Cagliostro, maçon ayant concouru à la célèbre affaire du Collier. « Laissez-nous dénoncer la franc-maçonnerie comme une ennemie de Dieu, de l’Église, et de notre patrie », écrit Léon XIII ! En 1917, l’excommunication dans le cas de l’appartenance à la franc-maçonnerie ou à d’autres associations de même acabit, a été inscrite dans le Code de droit canonique. Et si le nouveau Code promulgué en 1983 par Jean Paul II n’en faisait pas rappel, le cardinal Ratzinger réitéra cette fondamentale incompatibilité, sous la demande expresse du Saint Siège, en 1985. Cette condamnation répétée est essentielle, non seulement parce que cette doctrine s’oppose fondamentalement aux enseignements de l’Église, mais parce qu’elle tend à faire croire le contraire (la plus grande ruse du démon…), cherchant depuis l’origine à rendre licite la double appartenance à l’Ordre maçon et à l’Église. ( suite )
Les papes et la franc-maçonnerie – Une opposition séculaire.
5/5 Reinformation.tv
.----. Il est frappant de voir le lien entre les époques les plus troublées, politiquement parlant, pour la papauté et l’activité de ces sociétés secrètes en pleine effervescence. Angela Pellicciari s’attarde tout particulièrement sur le Risorgimento, cet épisode de l’unification italienne qui en vingt ans, jusqu’à la date de la prise de Rome, le 20 septembre 1870, fit disparaître l’État de l’Église. « La réforme morale du peuple italien », comme le souhaitait le Grand Orient d’Italie en 1861, pouvait commencer – le Grand Maître Adriano Lemmi parlera du « plus mémorable événement de l’histoire du monde ». Quant à la Révolution française, il n’est point besoin de s’étendre. La franc-maçonnerie a partie liée avec la République depuis ses origines. Napoléon contribua à asseoir son œuvre : Angela Pellicciari évoque la fuite de Pie VI, ainsi que sa mort à Valence, prisonnier du Directoire… Et la très anti-cléricale IIIe République de Jules Ferry, qui fut un disciple exemplaire. Est cité en préface, ce mot hautement révélateur de Hollande, en janvier 2012 : « Si l’on croit, comme c’est mon cas, dans la République, à un moment il faut passer par la franc maçonnerie ». ( suite ... )
L’italienne Angela Pellicciari !
5/5 Reinformation.tv
.----. C’est au magistère pontifical et à lui, en premier lieu, que se tient Angela Pellicciari. Elle reprend chaque pape, et citant le contexte, explicitant les acteurs ou les événements, intercale ses citations les plus révélatrices et donne de précieuses notes. La fin de l’ouvrage est consacrée à la reprise in extenso des encycliques et bulles pontificales emblématiques – sans oublier les Constitutions des Francs-Maçons, le fameux texte rédigé en 1723 par le pasteur presbytérien James Anderson. Ses sources sont celles d’historiens maçons comme Guiseppe La Farina au XVIIIe siècle ou Adam Weishaupt, le fondateur des Illuminés de Bavière. Mais aussi d’historiens jésuites, de cet Ordre qui fut le plus grand ennemi des maçons aux XVIIIe et XIXe siècles. Ou de ces témoins religieux, comme l’abbé Lefranc martyrisé lors des massacres de Septembre pendant la Révolution, ou encore Mgr Daniel Comboni, au XIXe siècle, qui, de passage à Paris, fut amené au chevet d’un franc-maçon pour l’entendre en confession quelques instants avant d’être mis à mort, parce qu’il avait refusé d’assassiner un vénérable Prélat… Tout éclaire la naissance et la croissance de cet « État invisible » comme l’appelait Léon XIII, qui s’est toujours défié de faire de la politique, tout en plaçant ses hommes, de manière systématique, aux rangs les plus hauts ou les plus influents. Si hier, elle opérait dans le secret, la franc-maçonnerie travaille aujourd’hui (en partie) au grand jour, dressant très haut d’humanistes idéaux, dans la « bienfaisance » la plus affichée, « sous les dehors affectés d’une probité naturelle » (Clément XII), se concentrant surtout sur les questions de société, sur ce qui reste, très précisément, de la chrétienté – St Maximilien Kolbe parlait de la conquête de l’Église catholique « par la corruption morale ». ( suite ... )
Longue et fondamentale inimité !
5/5 Réinformation.tv
.----. L’ouvrage d’Angela Pellicciari n’est pas une énième condamnation de vieilles hérésies complotistes sans retentissement dans le monde d’aujourd’hui. Les papes et la franc-maçonnerie – Une opposition séculaire donne un message que les catholiques – et les autres – doivent ré-entendre, parce qu’assourdi par le brouhaha moderne : la franc-maçonnerie et toutes les sectes et sociétés secrètes qui lui sont affiliées, sont rigoureusement incompatibles avec la doctrine de l’Église. Si l’enseignement des papes a été aussi constant et répétitif, c’est bien qu’il y a, comme l’écrit l’auteur, « dès l’origine, la prescience d’un grand danger, la conviction de l’adversaire en tant que tel ». En 2017, on « fêtait » le 300ème anniversaire de la fondation de la franc-maçonnerie avec la création de la première Grande Loge, à Londres, un certain 24 juin 1717. Moins d’une génération plus tard, Clément XII publiait à son encontre la bulle pontificale In eminenti, le début d’une longue et fondamentale inimité – qu’on tente aujourd’hui de relativiser, voire d’annuler. ( suite ... )