L'espoir est mince.
5/5 Lucie-Olivier Glaenzer.
.----. " Un cortège de machinations, d'abandons, de trahisons, d'abominations, de compromissions, de veuleries, d'ignominies s'avance vers moi.
C'est le rappel de cinquante deux ans écoulés au cours desquels j'ai vu, j'ai vécu ce que la politicaille de tous bords a fait de notre France et du monde.
Et cela continue.
Avec le recul du temps j'apprécie d'autant mieux l'admirable présent livre que je viens de terminer ce 19 août 1988.
Rien n'st changé.
Seule une dictature farouche pourra nous sortir de cette infâme démocratie mondialiste, marxiste et judéo-franc-maçonne.
Les Français - les vrais - mais il en reste peu, sauront-ils un jour se reprendre ? Revivre dans une patrie retrouvée avec un idéal qui élève et non une démagogie qui rabaisse ?
L'espoir est mince.
Mais Dieu pourrait s'en mêler ?
Qui sait ? "
[ Sur son exemplaire acheté en 1988 dans l'édition du " Livre-Club du Labyrinthe ".]
Au sujet de l'auteur :
5/5 Jean-Marie Le Pen .
.----. Ne réduisons pas les hommes à une appartenance ... De même l'ancien ministre de Vichy, Abel Bonnard, qu'on m'a fait un crime d'avoir rencontré, était-il un écrivain exquis, un être d'une finesse précieuse - je me demande si l'aversion qu'on lui garde n'est pas de nature homophobe ... [ Extrait de " Mémoires, tome 2 , tribun du peuple , page 31 ]
Lâcheté des modérés !
5/5 MEDIAS-PRESSE.INFO
.----. Abel Bonnard (1883 – 1968) est un homme politique maurrassien, mais aussi un écrivain et poète français, membre de l’Académie française.
Entré en littérature avec deux recueils de poèmes, Les Familiers et Les Royautés, ce grand voyageur est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et connaît le succès grâce à En Chine — qui lui vaut le grand prix de littérature — et aux Modérés. Participant aussi à de nombreux journaux, il est élu à l’Académie française en 1932.
Il a été nommé ministre de l’Éducation nationale en 1942.
L’épuration l’a condamné à la peine de mort par contumace, alors qu’Abel Bonnard s’est exilé en Espagne. Rejugé en 1960, il voit sa peine commuée mais choisit de se fixer à Madrid, où il meurt en 1968.
À sa parution en 1936, Les Modérés est salué par la critique littéraire — notamment par Robert Brasillach dans L’Action française et André Bellessort dans Je suis partout —, et par des hommes de lettres aussi différents que François Mauriac, André Suarès, Henri Bergson, André Maurois, Henry Bernstein et Charles Maurras.
Abel Bonnard y analyse la lâcheté des modérés, paralysés par leurs adversaires parce qu’ils ignorent que « le premier réalisme, en politique, est de connaître les démons qui se sont cachés dans les mots » et dont la faiblesse « vient beaucoup de ce qu’ils n’ont pas la moindre doctrine« . Egoïstes troublés et opportunistes, les modérés sont incapables de défendre la société.
Extrait emblématique de ce livre :
« La France est le seul pays où la nation ait en permanence son gouvernement contre soi, le seul où une guerre sinistre et grotesque ait été déclarée à Dieu, le seul où l’ordre ne subsiste que par survivance, sans être jamais soutenu ni fortifié, le seul où l’enseignement officiel n’ait pas d’autre tâche que de détruire obstinément tout ce qu’il devrait conserver, et dérobe à la nation la connaissance de sa propre grandeur. La République est le seul régime où rien de sublime, ni seulement d’honnête, n’est donné en aliment à un peuple dont l’âme est à jeun ; c’est le seul régime qui, pressé de tous côtés par les choses, ne parle jamais un langage qui leur réponde, le seul où les problèmes les plus importants ne puissent pas être résolus, ni même posés, parce que l’intérêt du parti régnant entretient partout des fictions qui séparent la nation du réel. »
Voilà qui n’a pas pris une ride et qui correspond en tout point à notre temps. [ Publié le 7 septembre 2017 ]
Le vice des gens « de droite ?
3/5 https://abbe-pivert.com/
.----. Quelles sont les raisons de nos échecs, en politique, en religion, en éducation ?
Autrefois, les camps étaient nettement définis, et on luttait sans relâche pour le triomphe de ses convictions. Nul ne songeait à s’arrêter en chemin. Face à cela, le génie de notre ennemi est certainement d’avoir inventé le libéralisme. Il n’a certes pas eu trop de mal puisque il a trouvé en nous une propension aux demi-mesures, à la faiblesse et, surtout, à vivre à l’aise dans ce monde qui est pourtant tout à l’opposé de nos convictions. Combien de fois nous préférons être victimes plutôt que d’assumer les difficultés et les sacrifices ?
Abel Bonnard dénonce ceux qui font le jeu de leurs ennemis et qu’il appelle les modérés, ceux que nous appelons aujourd’hui les libéraux. Ils nous font plus de mal que nos adversaires déclarés.
Nous sommes nous-mêmes souvent nos pires ennemis en étant comme eux, sans nous l’avouer. Ils plaisent, n’est-ce pas ? Il serait si agréable de les prendre en exemples pour ne pas avoir à lutter…
Le libéralisme est un vice naturel. Combien plus ce vice est-il honteux pour les chrétiens qui doivent être enthousiasmés par l’amour de Jésus-Christ, qui doivent chercher à le faire connaître et aimer. La paix du Ciel sera la récompense de notre courage et de nos mérites tandis que Dieu vomit les tièdes : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »
Heureusement, le Seigneur ajoute aussitôt : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »
Il faut connaître le libéralisme pour comprendre la raison de nos défaites et pour y porter remède.
C’est pourquoi il faut lire le livre d’Abel Bonnard Les Modérés. Il montre excellemment que le libéralisme est le vice des gens « de droite », des « tradis » quand leur charité s’est refroidie.
[ Site de M. l’abbé Pivert - La Fidélité Catholique ]