"... Magie, mesmérisme, magnétisme, somnambulisme, spiritisme, hypnotisme... ne sont que satanisme." Quand le père Ventura écrit cela au chevalier Gougenot des Mousseaux, c'est pour le féliciter d'avoir dénoncé ces erreurs déjà trop répandues de son temps.
Que pourrait-on en dire en ce début de 21ème siècle ?
Le chevalier Gougenot des Mousseaux, dans cet ouvrage, traite du spiritisme antique, sujet dont il se sert pour introduire les hauts phénomènes de la magie. L'auteur éclaire le lecteur sur le spiritisme antique, présent chez les peuples de l'Ancien Testament, chez les Grecs, chez les Romains, et encore chez les peuples celtiques, ces derniers étant nos ancêtres.
Laissons parler le Père Voisin :
"Dans ce nouvel ouvrage, vous démontrez tout d'abord la haute antiquité de la magie, et vous faites passer sous les yeux du lecteur ses différentes évolutions, reconnaissables dans le culte de la pierre-dieu, de l'arbre-dieu, du serpent-dieu, du phallus-dieu, de la source divine, etc.
"Vous traitez ensuite à fond le sujet du transport aérien des corps, du voyage des âmes, de la bilocation, de l'effet répercussif des coups portés aux esprits ou aux fantômes, des vampirismes, de la lycanthropie ou plutôt des métamorphoses. Enfin. dans le dernier tiers de votre livre se déroule l'immense question de l'incube et du succube."
Nous invitons le lecteur à lire cet ouvrage avec attention, sans se décourager par les descriptions parfois longues mais nécessaires. Dans les temps actuels, où nous sommes inondés par des phénomènes sataniques, par le cinéma, les livres, le pseudo-art, la musique etc . ; il est important de savoir discerner, et surtout démasquer les esprits mauvais. Ce livre ne pourra que faciliter ce combat.
Laissons conclure le Cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux, qui écrivait, en 1863, au chevalier Gougenot des Mousseaux :
"Je ne puis qu'applaudir, monsieur, au courage persévérant et à la force de raison avec lesquels vous poursuivez et combattez une des plus graves maladies de notre siècle, la magie, quels que soient le nom qu'elle se donne et le masque dont elle se couvre."