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Les Grotesques

Référence : 96140
Date de parution : 1 janvier 1859
Éditeur : MICHEL LEVY FRERES
Collection : Michel Lévy
EAN 13 : 0000000961400
Nb de pages : 400
6.00
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Description
Ed. MICHEL LEVY FRERES, Coll. Michel Lévy. 1859 - 275 g - 11 cm * 17 cm - 400 pages. . Etat : une dizaine d'onglets marque-pages sur la tranche de gouttière, vieux scotch sur le dos en haut, en bas et au-milieu, tâches de rousseur sur la couverture et à l'intérieur, dos déchiré sur toute la longueur laissant entrevoir les cahiers de pages qui ne tiennent entre eux que par un fil ; exemplaire à restaurer. Article d'occasion, vendu dans la limite des stocks disponibles.
TitreLes Grotesques
Auteur GAUTIER (Théophile)
ÉditeurMICHEL LEVY FRERES
Date de parution1 janvier 1859
Nb de pages400
CollectionMichel Lévy
EAN 130000000961400
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)171
Poids (en Kg)0.28
Critique du libraire
Demande-t-on à une mouette de pondre des oeufs de caille ? À un chat de se changer en tigre ? Ce sont pourtant des images qui viennent à l'esprit du lecteur contemporain en lisant Les Grotesques, par Théophile Gautier. Il faut reconnaître que ce sentiment naît, en partie, de la composition du livre ; Théophile Gautier, après avoir écrit pour La France littéraire et la Revue des Deux Mondes diverses Exhumations littéraires portant sur des auteurs vilipendés ou ignorés par Boileau, finit par les réunir, produisant en librairie un curieux échantillon d'histoire littéraire : Les Grotesques (Desessart, 1844), un livre intéressant toujours, discutable souvent.Ces auteurs « grotesques », poètes ou poètes et prosateurs, ayant vécu au dix-septième siècle - Villon excepté ! - était traînés dans la boue, tel le père Pierre de Saint Louis, d'autres, au contraire, se voyaient réhabilités, ou même encensés. Théophile Gautier avait ouvert des portes, car sans Les Grotesques, serait-on revenu à Scalion de Virbluneau, fût-ce pour estimer à leur juste valeur et Saclion de Virbluneau et son commentateur ? Le certain est que Théophile Gautier avait regardé tous ses exhumés d'un oeil romantique, au point que certains d'entre eux, Saint-Amant, par exemple, ou Théophile de Viau, devenaient les précurseurs des romantiques de 1830. Il est permis de rester sceptique, mais après coup, car notre auteur est animé d'un tel désir de séduire et son écriture si efficace, que le lecteur se trouve pris au piège.