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Les fondements philosophiques de la démocratie moderne

Référence : 26460
3 avis
Date de parution : 7 mai 2016
EAN 13 : 9782363710628
Nb de pages : 484
29.90
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Description
Préfaces de Pierre Magnard et Edouard Husson.
3e édition augmentée.
La démocratie est aujourd'hui une valeur sacrée, une véritable religion. L'antique ordre du monde s'est écroulé. La mort de Dieu fait place à un État de droit fondé sur une "vérité scientifique" : le progrès. Qui contesterait un tel régime ? La cohérence du système apparaît ainsi à l'énoncé de la métaphysique sous-jacente : celle d'un univers en évolution peint par Condorcet et Teilhard de Chardin, mais véritablement pensé par Kant, Hegel et Darwin. La démocratie est le moment politique de ce progrès. Hasard et liberté, droit et morale, intérêt et bien commun forment désormais, autant de couples indissolubles. Le lien social devient essentiellement économique...Dans cet ouvrage "passionné, passionnant [...] où toute l'histoire de la pensée politique moderne et post-moderne est citée à comparaître" (P. Magnard), Maxence Hecquard revisite les fondements et la genèse de cette religion séculière.  
Maxence Hecquard, philosophe, collabore à diverses revues spécialisées. Par ailleurs diplômé de l'E.S.S.E.C. et de la faculté de droit de l'université Panthéon-Assas (Paris-ll), il mène en parallèle une carrière d'homme d'affaires qui l'a conduit à vivre à Tokyo, Buenos Aires et Londres.
TitreLes fondements philosophiques de la démocratie moderne
Auteur HECQUARD (Maxence)
ÉditeurPIERRE GUILLAUME DE ROUX (EDITIONS) (PGDR)
Date de parution7 mai 2016
Nb de pages484
EAN 139782363710628
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)170
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.54
Critique du libraire
Préface de Pierre Magnard La démocratie contemporaine est admise (sinon imposée) comme étant le seul régime politique susceptible de conduire les états. Elle est assimilée à une valeur sacrée, une véritable religion. Maxence Hecquard ne partage pas cet axiome et réfute les fondements et la genèse de ce régime. Pour ce faire, il cite à comparaître toute l´histoire de la pensée politique moderne et contemporaine.
Les avis clients
Maxence HECQUARD. Les Fondements philosophiques de la démocratie moderne
5/5 LE SEL DE LA TERRE N° 97, ÉTÉ. 2016 p.194
Réédition très enrichie d'un livre déjà recensé deux fois (dans Le Sel de la terre 65, été 2008, p. 172 et Le Sel de la terre 76, printemps 2011, p. 198). Nous ne pouvons que nous réjouir du succès d'un livre qui fait « un réquisitoire en bonne et due forme, parfaitement instruit et argumenté » de la démocratie moderne, comme le dit Pierre Magnard dans sa préface.
Y voir plus clair .
5/5 Boulevard Voltaire
.----. À l’heure où chacun fourbit ses armes en vue des présidentielles, où les grands (et moins grands) partis hésitent sur celui (ou celle) qui incarnera leur projet, dans une bataille dont le champ a rarement été aussi embrouillé et l’issue aussi incertaine, quand les socialistes sont accusés de faire le jeu du grand capital et les libéraux d’asservir la France à l’Empire américain, il est urgent de prendre le temps de réfléchir. Je vous propose une lecture certes exigeante mais récréative en ce qu’elle jette une nouvelle lumière sur les événements. .******. Le livre de Maxence Hecquard sur Les Fondements philosophiques de la démocratie moderne permet d’y voir plus clair, car il donne de précieuses clés de lecture. La 3e édition, très enrichie, de cet ouvrage de référence analyse les concepts et les valeurs de notre démocratie à partir des textes des grands penseurs anciens et modernes. Dans une rare synthèse, l’auteur explique la cohérence remarquable de ce système en évolution permanente. Que la démocratie soit percluse de contradictions, qu’elle n’existe pas vraiment puisque tous conviennent que le peuple est incapable de gouverner ne constituent un problème qu’apparent. En effet, la démocratie est beaucoup plus qu’une question politique. Elle correspond à une vision du monde, à ce qu’on appelait autrefois une métaphysique. Hecquard montre qu’il s’agit de celle d’Épicure et de Lucrèce reprise par les Lumières et validée « scientifiquement » par Darwin. De là, cette « philosophie générale » est exclusive. Elle élimine systématiquement tout ce qui reste du despotisme de l’Ancien Régime, tout ce qui se réfère à un soi-disant ordre de la nature. Au moyen d’une révolution sémantique méconnue, la démocratie substitue aux « communautés naturelles » d’Aristote (famille, nation) des créations purement juridiques destinées à évoluer rapidement.. ****** . L’auteur explique que la seule obligation morale véritable est la démocratie elle-même, condition ultime du progrès de l’espèce humaine. Il montre encore que le concept d’une Société des nations, c’est-à-dire le projet mondialiste et cosmopolite d’une démocratie planétaire, a été pensé dès le XIVe siècle par le légiste Pierre Dubois et repris régulièrement depuis, jusqu’à Kant sous la Révolution française, en passant par Sully et Castel de Saint-Pierre. Or, comme l’a souligné Rousseau, ce projet ne peut être réalisé que par la guerre puisque le despotisme ne peut être renversé que par la violence. Voilà qui explique les guerres occidentales au Moyen-Orient ou en Libye. La démocratie est donc congénitalement violente et totalitaire. Elle est, de même, congénitalement libérale puisque, l’esprit et la matière étant la même chose pour Épicure, le seul bien commun de nos sociétés est matériel. Mieux : l’égalité matérielle elle-même constitue la réalisation concrète de la démocratie. Voilà qui explique que les débats de nos sociétés sont désormais essentiellement économiques et que libéralisme et socialisme finissent par converger dans la réalisation de cet idéal.À lire et à relire pour ceux qui pensent et ceux qui agissent. [ Floris de Bonneville sur " Boulevard Voltaire " le 4 juin 2016 ]
Evolution
5/5 Le forum catholique.
.----. Une réponse de Jean-Paul Parfu sur le Forum Catholique : " Mais vous savez sans doute qu'un courant dans notre famille de pensée explique qu'il y a parenté entre l'évolution du dogme et la théorie de l'évolution. J'ai sous les yeux le livre de Maxence Hecquard sur "les fondements philosophiques de la démocratie moderne" qui l'affirme .