En ces temps moderne où les féministes abominables et révolutionnaires règnent tyranniquement sur nos sociétés apostâtes en voie de décomposition, la réédition de ces magnifiques pages louant la véritable féminité, fondée sur le christianisme, - la femme doit tout au christianisme, - est une bouffée d'air frais, que nous dédions à toutes les femmes de France.
Issu d'une vielle famille normande installée à Villedieu-les-Poêles depuis le XVIe s., Oscar Havard débute ses études dans sa ville natale à l'Institution Lemoine, puis entre au Petit séminaire de Notre-Dame de l'Abbaye Blanche, près de Mortain où il effectue ses études secondaires.
A 19 ans, il s'engage dans le journalisme en 1864, en intégrant, la rédaction politique et littéraire du Journal d'Avranches, qu'il vient d'acheter, et de la Semaine religieuse de Coutances et d'Avranches, qu'il vient de fonder sous les auspices de Mgr Bravard. Le Journal d'Avranches est une feuille d'opposition monarchique et catholique qui mène une campagne contre L'Avranchin, organe gouvernemental et démocratique. En novembre 1865, il quitte la Normandie pour la Bretagne et entre au Conteur Breton de Ludovic Hamon. Ses articles sont parfois signés Octave d'Irmoy ou H. Pern. En juin 1866, il s'installe définitivement à Paris et entre au journal Le Croisé et à la Revue du monde catholique, puis au quotidien Le Français et comme rédacteur en chef (1869) de L'Avenir catholique.
La guerre de 1870 survient. Le 27 août, Havard rejoint le bataillon de la Garde mobile d'Avranches, où il est incorporé en qualité de lieutenant de la compagnie de Villedieu, sous les ordres du commandant Arthur de Clinchamps. Il prend part à la campagne de la Loire. Lors du dernier combat livré à Sillé-le-Guillaume (Sarthe) le 19 janvier 1871, il commande la compagnie de Villedieu. À la suite de la campagne, par décret du 28 septembre 1875, Havard est nommé, par le ministre de la Guerre, capitaine au 79e territorial de Granville.