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Les enfants du bon Dieu

Référence : 106564
1 avis
Date de parution : 19 mai 2016
Collection : LA PETITE VERMI
EAN 13 : 9782710380085
Nb de pages : 268
8.70
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Description
"Là où nous habitons, les avenues sont profondes et calmes comme des allées de cimetière. Les chemins qui conduisent de l'Ecole militaire aux Invalides semblent s'ouvrir sur des funérailles nationales. Un trottoir à l'ombre, l'autre au soleil, ils s'en vont entre leurs platanes pétrifiés, devant deux rangées de façades contenues, sans une boutique, sans un cri." La célébrité d'Antoine Blondin, journaliste sportif, a parfois éclipsé le romancier, dont on ne retient qu'Un singe en hiver (1959).
La réédition des Enfants du bon Dieu, son second roman, montre qu'il n'était pas l'homme d'un seul livre.  
Fils unique de parents bohèmes, Antoine Blondin (1922-1991) a connu la notoriété dès la publication de son premier livre, L'Europe buissonnière, couronné en 1950 par le prix des Deux Magots. Se partageant entre le journalisme - il fut le chantre du Tour de France des années 1950 à 1980 - et la littérature, ce voyageur sans bagages a laissé cinq romans, tous publiés aux Editions de La Table Ronde.
TitreLes enfants du bon Dieu
Auteur BLONDIN (Antoine)
ÉditeurLA TABLE RONDE (EDITIONS DE)
Date de parution19 mai 2016
Nb de pages268
CollectionLA PETITE VERMI
EAN 139782710380085
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.16
Les avis clients
Une langue à la fois classique et pleine de trouvailles .
4/5 Réseau Regain.
.----.Couronné par le prix des Deux Magots en 1949 pour son premier livre (L’Europe buissonnière), Antoine Blondin (1922-1991) fit sensation avec sa manière désinvolte d’aborder la guerre alors qu’il avait passé deux ans au STO en Allemagne. Encouragé par un article favorable de Marcel Aymé, le romancier publia son deuxième livre à La Table ronde, sous la direction de Roland Laudenbach. Publiés en 1952, Les Enfants du bon Dieu furent écrits en moins d’un mois. Blondin avait pour amis Roger Nimier, Jacques Laurent et Michel Déon, tous de droite quand il fallait être communiste pour être à la mode, les quatre écrivains, qui opposaient l’amitié, le style et l’honneur au terrorisme intellectuel, devinrent « les Hussards» pour Bernard Frank. Ce nouveau volet de l’autobiographie à peine masquée se prolongera dans L’Humeur vagabonde, Un singe en hiver et Monsieur Jadis. En 1968, Michel Audiard s’inspira du titre livre pour son film éponyme. Ce roman met en scène les aventures d’un professeur d’histoire, Sébastien Perrin, qui épouse une jeune bourgeoise d’origine slave, Sophie Rostopchine, à la fin de la guerre. Pour le héros, l’école et le mariage correspondent à une double prison dont il est à la fois le prisonnier et le geôlier. L’enseignant rejette le traité de Westphalie et bâtit une histoire à sa manière. Parallèlement, Albertina, une princesse allemande, lui fait tourner la tête. Mais tout rentrera dans l’ordre, à la fin! Claires et élégantes, toutes les observations qui sonnent si justes sont servies par une langue à la fois classique et pleine de trouvailles. Une impeccable écriture à l’imparfait du subjectif sur la crise de la trentaine. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de juillet 2007 ]