Les droits de l'homme contre le peuple
5/5 L'Homme Nouveau, n° 1626, novembre 2016
Il ne faut pas avoir peur des mots : la confrontation actuelle de la France avec l'is-I a m est une guerre de civilisation. Dans son dernier livre, Les droits de l'homme contre le peuple, le professeur Jean-Louis Harouel nous livre les ressorts profonds de ce combat.
Bien loin de nous protéger, les droits de l'homme sont l'instrument privilégié de notre perte. La conquête musulmane est une réalité qui menace la France au premier chef, car elle est la patrie des droits de l'homme. L'islam est une civilisation, à la fois religion et régime politique, complètement étrangère à la dualité du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel. La liberté de religion que pourtant il récuse, lui permet de consolider sa position dans notre pays et de conquérir des territoires.
Face à ce déferlement nous ne savons opposer qu'une religion de l'humanité tournée vers le seul salut terrestre. Historien du droit, Jean-Louis Harouel explique avec une grande clarté comment la gnose et le millénarisme ont, dès l'origine, falsifié le christianisme pour nous conduire à l'actuelle religion des droits de l'homme.
Promettant le paradis sur terre et voyant dans l'homme la même nature que Dieu, ils nous ont conduits au dogme actuel du « tous pareils ". Les Européens sont invités à disparaître pour faire place à d'autres. La démocratie n'est plus dans les libertés publiques mais dans le culte de l'universel et l'ouverture à l'autre. Les droits de l'homme sont devenus une version déformée de l'amour évangélique.
L'État promu responsable de la sanctification des citoyens acquiert une dimension des plus totalitaires. L'interdiction de toute discrimination permet toutes les inquisitions. Tout est prêt pour notre anéantissement. L'immigration exige l'amour de l'autre jusqu'à l'oubli de soi, sans promesse de salut éternel. Le peuple français est trahi par ses politiques, ses juges et les inévitables collaborateurs. Osons discriminer, particulièrement l'islam, dit Jean-Louis Harouel qui nous donne les mesures à prendre pour y parvenir. Osons être des résistants pour survivre comme peuple.
<p align="right">MARIE-PAULINE DESWARTE <a href= http://www.hommenouveau.fr/ target=_blank>www.hommenouveau.fr</a>
Les droits de l'homme contre le peuple.
5/5 Reconquête, n°329, juin-juillet 2016.
Après " Le vrai génie du Christianisme " et " Revenir à la Nation " (éd. Jean-Cyril Godefroy), Jean-Louis Harouel, docteur en droit, universitaire, nous livre avec " Les Droits de l'Homme contre le peuple " (éd. Desclée de Brouwer) une synthèse puissante de la crise polymorphe de l'Europe contemporaine. En quelques chapitres denses mais exhaustifs et limpides, l'auteur expose les ressorts de notre fragilité spirituelle, morale et politique face aux dangers intérieurs comme extérieurs : les droits de l'homme devenus idéologie, « religion séculière », que Jean-Louis Harouel rattache, à la suite d'Alain Besançon (et d'Igor Chafarévitch, auteur de l'indispensable " Phénomène socialiste "), à la continuité du gnosticisme et du millénarisme, imposant d'une manière potentiellement totalitaire « l'amour de l'autre jusqu'au mépris de soi », « sécularisant et falsifiant en même temps l'idéal d'amour de la cité céleste » (p. 80) jusqu'à un égalitarisme pathologique.
Cette perversion des droits de l'homme, initialement conçus pour garantir la défense de l'individu face à la puissance publique, cette « métamorphose de l'amour en droit et du droit en religion » (p. 66) induit autant un effet de dissolution de nos société, avec l'inflation de l'individualisme demandeur insatiable de « droits à » et la paralysie du politique, qu'une faiblesse dont nos ennemis, en particulier islamiques, usent malignement à notre encontre. C'est l'un des mérites de ce livre que de porter un regard lucide sur le phénomène islamique, dès le premier chapitre (« les droits de l'homme, outil de la conquête musulmane »), indissociablement religieux et politique, donc à vocation totalitaire, couplé à la déferlante migratoire qui en amplifie les effets.
L'immigrationnisme est, aux yeux de l'auteur, une autre conséquence de la religion des droits de l'homme, la souveraineté des nations étant annihilée par la migration vue comme un droit de l'homme à part entière : pourtant, « la France n'est pas un droit de l'homme », objectait avec justesse Alain Finkielkraut aux acharnés de l'ouverture incondition-nelle des frontières (occidentales). Avec ce livre, Jean-Louis Harouel donne des munitions intellectuelles précises pour s'opposer à l'idéologie de la haine de soi et de la disparition des patries.
<p align="right">PIERRE HENRI <a href= http://www.hommenouveau.fr/ target=_blank>www.hommenouveau.fr</a>
Les droits de l'homme contre le peuple
5/5 Minute n 2775 15 juin 2016 p 14.
Jean-Louis Harouel est le principal disciple de Jean Fourastié, le grand analyste des Trente Glorieuses. Après Renoir à la nation, il nous propose aujourd'hui une réflexion sur les deux grands universalismes qui se partagent sans vergogne l'avenir du monde : l'universalisme des droits de l'homme et l'islamisme. La clarté de sa pensée mérite qu'on s'y arrête. Beaucoup d'études paraissent en ce moment sur les droits de l'homme.
Il y a celle d'Alain de Bermist, qui propose une édition augmentée de son ouvrage Au-delà des droits de l'homme (éd. Pierre-Guillaume de Roux), méditant sur l'instrumentalisation libérale de cette morale promue à la dignité d'un droit. II y a celle de Jean-Yves Pranchère et de Justine Lacroix, qui tentent une « généalogie du scepticisme démocratique » en étudiant Le Procès des droits de l'homme (éd. du Seuil).
Une telle abondance de publications sur un sujet sur lequel, en temps ordinaire, il est impossible de discuter sans être diabolisé, montre bien que l'atmosphère actuelle est au doute. Douter des droits de l'homme ? Est-ce possible ? Il semble pourtant que la Déclaration du 29 juillet 1789, après avoir intégré les constitutions de la IVe et de la Ve République, soit devenue comme une sorte de credo pour une nouvelle religion civile. Alors pourquoi ce doute ? Les droits de l'homme ne constituent-ils pas une sorte de tabou ?
Intouchables ?
Jean-Louis Harouel, dans Les Droits de l'homme contre le peuple, montre d'où, concrètement, vient le doute. Si on essaie de résumer en un mot la perspective dans laquelle il écrit son terrible petit livre, on pourrait dire que les droits de l'homme ont été rédigés pour protéger les citoyens des abus de pou-voir que ne manquerait pas d'engendrer le libéralisme des constituants. Et aujourd'hui, c'est au nom des droits de l'homme que l'on chloroforme le peuple, l'empêchant de réagir malgré le grand remplacement de population en cours et les avan¬tages considérables dont jouit la Fran¬ce des banlieues par rapport à ce que Christophe Guilluy a appelé « la France périphérique », celle des villes moyennes et des campagnes.
Car c'est bien au nom de l'universalisme revendiqué par les droits de l'homme que l'immigré clandestin tend à avoir d'emblée autant de droits que le citoyen. Autant ? Plus, en fait, plus de droits parce qu'il a plus de besoins. Ironie de l'histoire ! Les droits protecteurs deviennent des droits destructeurs. « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons » Jean-Louis Harouel cite le cheikh Yousouf al Karadawi s'écriant, en saint Jean Bouche d'or : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. » Ce cheikh est-il un musulman marginal ? Pas du tout. Il est président d'un Conseil européen de la fatwa et de la recherche (sic), proche de l'UOIE, la variante bruxelloise de l'UOIF, bien connue dans notre pays. Il s'explique d'ailleurs sur ce que nous ressentons comme une forme de cynisme et qui est juste sa cohérence : « L'islam, dit-il, est à la fois religion et Etat, foi et loi, culte et commandement, livre et épée, prière et djihad sans division aucune. »
Au fond, l'Etat islamique porte bien son nom. C'est une des principales revendications de l'islam orthodoxe : pouvoir constituer un Etat (voire un Etat dans l'Etat) pour que l'islam soit pratiqué au nom de tous, sans discrimination ; que personne ne puisse échapper à sa loi. Jean-Louis Harouel fait ensuite avec brio l'histoire de ce modèle religieux, en remontant au millénarisme (cette prédication de mille ans de bonheur sur la terre) et à la gnose (qui établit une rupture entre ceux qui observent la loi, les parfaits ou les purs, et ceux qui ne l'observent pas). Marx a dit que la religion était l'opium du peuple. Mais cette fois, il faudrait dire de cette religion séculière qu'elle est une immense geôle dans laquelle sont Progressivement supprimées les libertés fondamentales, la liberté d'expression et la liberté de penser. Si Ton va au bout de la logique des droits de l'homme, au nom de la défense des minorités, on assiste à « la création d'une société liberticide, dans laquelle il est interdit de dire ce que l'on voit et de dénoncer les mécanismes qui sont en train de détruire notre société et notre civilisation ».
Pas de vrais droits de l'homme sans un retour à la nation.
Le travail de Jean-Louis Harouel n'est pas une pure réflexion dans les nuées.
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SUICIDE RELIGIEUX
5/5 Politique Magazine n 152 juin 2016 p 46
Chaque Français attaché à son pays doit méditer ce petit livre ; et surtout s'il est catholique. Jean-Louis Harouel, en bon professeur qu'il est, a l'art de la démonstration : claire, nette, précise. Ses précédents ouvrages en étaient déjà la preuve ; en particulier son Vrai génie du christianisme (2012) . Il met constamment en garde contre les déviances de l'absurdité totalitaire qui domine aujourd'hui nos sociétés prétendument libérales.
Dans son dernier essai il s'en prend aux droits de l'homme. Sa dialectique, d'apparence paradoxale, est criante de vérité et d'actualité. Nos sociétés, la France singulièrement, sont en principe totalement sécularisées ; or, en fait, elles sont minées par une religion qui ne dit pas son nom, religion que leurs élites ont constituée pour justifier leur pouvoir et dont elles exercent ainsi le souverain pontificat : la religion des droits de l'homme.
Autrement dit le christianisme mais à l'envers, millénariste, messianiquement terrestre, tout gonflé de la vieille et immense histoire de l'hérésie gnostique qui, de manière antichristique, substitue la terre au ciel et réduit l'Évangile, ainsi désacralisé, en principe politique.
Cette religion s'est imposée de plus en plus comme notre Droit, notre Justice, notre État. C'est notre drame : le « tout homme est mon frère » devient un reniement de la nation, de la famille, de la civilisation. À l'heure où simultanément surgit chez nous, de plus en plus prégnante, une religion, l'islam, qui, elle, s'affirme comme une totalité contraignante et que le flux migratoire, alimenté par nos propres incitations, transforme en idéologie de conquête.
Le résultat prévisible est la disparition suicidaire de notre pays. Sauf sursaut.
<p align="right">HC <a href= http://www.politiquemagazine.fr/ target=_blank>www.politiquemagazine.fr</a>
Percutant
5/5 Breizh-info.
.----. 31/05/2016 – 07H00 France (Breizh-info.com) –Les éditions Desclée de Brouwer ont publié au début du mois de mai 2016 un ouvrage de Jean-Louis Harouel intitulé « Les droits de l’homme contre le peuple ». Un ouvrage percutant de 140 pages qui démonte l’idéologie des droits de l’homme, cette nouvelle religion que Guillaume Faye avait déjà dénoncée en son temps et dont Alain de Benoist a retracé la genèse dans un ouvrage magistral qui vient d’être réédité.
Agrégé de droit, diplômé de Sciences-Po Paris, diplômé en droit canonique de l’École pratique des hautes études, Jean-Louis Harouel est professeur émérite de l’Université Panthéon-Assas / Paris II. Outre de nombreux ouvrages d’histoire du droit, il a publié toute une série d’essais. En 1984, Essai sur l’inégalité (PUF), où il faisait le bilan historique des inégalités économiques et sociales, en montrant le caractère destructeur de l’égalitarisme.