Limpide , lucide, profondément chrétien !
5/5 Politique Magazine .
.----. Un « ouvrage de très haut intérêt, rayonnant de limpidité, et d’une lucidité tout éclairée par un esprit profondément chrétien » ; « notre auteur ne désespère pas ; il nous rappelle de belles victoires comme l’affaire Lautsi contre Italie, dite des crucifix, en 2010 (…) il conclut en nommant le seul vrai remède à la démesure orgueilleuse de la puissance désincarnée : la charité incarnée » [ Politique Magazine janvier 2019 ]
« aliénation collective » ?
5/5 Catholica .
L’évolution des droits de l’homme « a conduit, selon [Grégor Puppinck], à une « aliénation collective », ce qui l’amène à conclure que « le rêve de Maritain d’établir une “nouvelle chrétienté profane” est en passe de se réaliser, mais selon l’idée que Huxley se faisait de l’homme. Cette Nouvelle Chrétienté dispose des attributs de l’Église, elle est porteuse d’une promesse universelle, et c’est pourquoi son autorité est si aisément acceptée par les peuples, mais elle ne cherche plus à étendre le règne du Christ-roi. Elle œuvre à affirmer le règne de la seule conscience active dans l’univers : l’homme-dieu (…) La logique qu’expose de manière impeccable Grégor Puppinck est celle d’une libération progressive de ce qu’il nomme « l’ontologie », à savoir la nature humaine, qui en vient à être conçue comme un carcan par un homme ramené à la seule conscience individuelle », [ Revue Catholica, 1er trimestre 2019. ]
« Le droit contre l’homme »
3/5 Le Figaro .
.----. Le 10 décembre, la Déclaration universelle des droits de l’homme soufflera ses 70 bougies. Ce texte a inauguré une double dynamique : l’universalisation de la morale et son corollaire, l’internationalisation du droit.
Or, dans Les Droits de l’homme dénaturé, Grégor Puppinck révèle que, loin d’être un simple ensemble juridique, ces droits définissent en réalité une anthropologie. Quel est donc l’homme des droits de l’homme ? Selon ce fin connaisseur du droit européen, ce n’est plus la « personne » humaine, conception de l’homme comme union d’un corps et d’un esprit et possédant une dignité naturelle. Avec l’individualisme, l’âme l’a emporté sur le corps, réduisant cette dignité à une autonomie du sujet devenue l’objet premier des droits de l’homme.
Ainsi, le droit à disposer de son propre corps « affirme la primauté de la volonté non seulement sur le corps, mais plus encore contre le corps, pour le dominer ». Dès lors, loin de lui intimer de se respecter lui-même, les droits de l’homme autorisent celui-ci à nier jusqu’à sa propre nature, y compris à marchander son corps (prostitution, GPA) ou à le détruire (drogue, euthanasie). Pourvu seulement qu’il le désire. C’est en somme, selon l’auteur, l’affirmation revancharde d’une « volonté de puissance » narcissique et nihiliste.
Il n’y a ensuite plus qu’un pas à franchir pour que les droits de l’homme deviennent ceux du surhomme - de l’homme transhumain. De ces droits « selon la nature » devenus des droits « contre la nature », il résultera de nouveaux droits, « au-delà de la nature », qui autoriseront l’individu à s’augmenter lui-même grâce à la technique.
À lire cet essai précis et (c’est un exploit pour un juriste !) également très accessible, on comprend soudain mieux ce qui se joue, bien discrètement, à l’ombre des juridictions internationales. Et si l’avenir de l’homme était entre les mains de la justice ? C’est peut-être en somme la thèse de ce livre. Et ce n’est guère rassurant. »d’organisations internationales et des services diplomatiques du Saint-Siège, Grégor Puppinck analyse une dérive » [ Paul Sugy Le Figaro - 10 novembre 2018 ]