Pourquoi ce titre qui paraphrase le fameux Crépuscule des dieux, de la mythologie germanique, et dont toutes les Apocalypses des livres prophétiques portent la trace ? Quel est le sens de ces idéologies dont le combat planétaire nous fait acteurs et victimes, et quel est le véritable visage de la puissance qui s'est approprié déjà l'essentiel du marché mondial, sans égard pour des populations entières, vouées à l'esclavage économique, voire à la mort lente ?
Quel rapport existe-t-il entre les pandémies du Sida ou de l'Ebola, les messes noires, les sacrifices d'enfants, la religion du progrès, et les maîtres de l'or qui se sont ménagé des forteresses secrètes, dans la crainte d'une insurrection générale des peuples démunis ? La déchéance de notre monde moderne, ne serait-elle pas le contrepoint d'un gigantesque conflit que d'autres êtres mèneraient dans l'invisible et dont nous serions l'enjeu ? Pouvons-nous aujourd'hui vérifier, dans les événements, cela que rapportaient les vieux mythes et les grandes religions ?
A ces questions Alexis Arette tente de donner une réponse éclairée par l'actualité, dans l'ordre de la tradition universelle. Oui, les dieux obscurs ont abordé sur nos rivages et il n'est plus de refuges. Oui, la dernière infamie qui submerge l'Algérie, est le signe que le règne de la Bête s'avance, et comme le livre de Job proclame qu'"IL EST UNE GUERRE ORDONNEE AUX MORTELS SUR CETTE TERRE", l'auteur invite les hommes de foi, à choisir leur créneau pour faire face.
Engagé volontaire et Chef de section des Commandos pendant la guerre d'Indochine, ensuite Président national de la Fédération Française de l'Agriculture, Président de la "Renaissance Aquitaine", Maître en "gay sçavoir" du Félibrige, Poète, chroniqueuer, conférencier, conseiller régional, tout en restant paysan, Alexis Arette a répondu à toutes les sollicitations de son époque, chaque fois qu'il fallut défendre ce que Péguy nommait : "Les pauvres honneurs des maisons paternelles..."