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Les deux voix de Ste Jeanne d´Arc, Ste Catherine d´Alexandrie, Ste Marguerite d´Antioche

Référence : 24495
3 avis
Date de parution : 1 mars 2006
Éditeur : RESIAC (EDITIONS)
EAN 13 : 9782852683990
Nb de pages : 192
17.00
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Description
Jeanne d'Arc est restée célèbre dans l'histoire parce qu'elle entendait les voix de sainte Catherine d'Alexandrie et de sainte Marguerite d'Antioche, qui lui apparaissaient et qu'elle voyait "avec les yeux du corps", comme elle l'expliqua à son procès. Ou l'on admet cette relation surnaturelle ou l'on classe Jeanne "dans la catégorie réprouvée des simulatrices" ou "dans la classe infortunée des demi-démentes", comme l'a écrit Mgr Touchet, qui comparait l'amour de ces deux "vierges orientales" pour la petite bergère de Domrémy à celui de deux sœurs aînées pour leur cadette, concluant : "C'est merveilleux, c'est mystérieux, c'est ainsi."
Sainte Catherine et sainte Marguerite, vierges et martyres, furent les modèles et les assistantes de Jeanne. Dès 1424,à Domrémy, Saint Michel, montrant à Jeanne "la pitié qui était au royaume de France", lui armonça :  
''Sainte Catherine et sainte Marguerite viendront à toi, suis leurs conseils, ellesont été choisies pour te conduire et te conseiller en tout ce que tu as à faire : crois ce qu'elles te diront, c'est l'ordre de Notre-Seigneur."
De fait, ces deux saintes qui formèrent "son Conseil", la guidèrent à Vaucouieurs, puis à Chinon, où elles lui dounèrent "un signe" pour convaincre le Dauphin. Elles l'assistèrent ensuite durant toutes ses campagnes militaires, contribuant de manière décisive à ses victoires, et lui permirent de conduire Charles VII à Reims pour y recevoir son sacre.
En avril 1430, elles lui armoncèrent qu'elle serait faite prisonnière par les Anglais, qu"'elle ne devait pas avoir d'émoi, qu'il fallait qu'ainsi fût fait, qu'elle acceptât tout en gré, que Dieu lui aiderait." Elles furent son seul soutien durant ses longs mois de captivité et Jeanne, qui n'accepta jamais de les renier, les invoqua au milieu des flammes de son bûcher juste avant de rendre son âme à Dieu, le 30 mai 1431, à Rouen.  
Le message essentiel de Jeanne et de ses Voix, celui de la Royauté du Christ sur la France et sur les nations, a traversé les siècles jusqu'aux apparitions du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial et à ses quatre demandes au Roi de France, du 17 juin 1689, qui attendent encore d'être accomplies : lorsqu'elles le seront, la mission posthume de sainte Jeanne d'Arc sera achevée.   
TitreLes deux voix de Ste Jeanne d´Arc, Ste Catherine d´Alexandrie, Ste Marguerite d´Antioche
Auteur ROUSSOT (Jean-Baptiste)
ÉditeurRESIAC (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2006
Nb de pages192
EAN 139782852683990
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.29
Critique du libraire
+ 12 p. photos - Un condensé très précieux sur la mission de sainte Jeanne d´Arc, on la suivra pas à pas dans son périple. Cette petit étude est axée surtout sur le rôle des deux grandes saintes qui guidèrent la Pucelle sur les premières marches du trône.
Les avis clients
Une question ? : une des réponses .
5/5 Le forum catholique
.----. Elles ont en commun... par Vianney 2018-03-05 15:21:08 ...d’être nées dans une famille païenne, du temps de l’empire romain, d’avoir voué leur virginité à Jésus-Christ et d’avoir été martyrisées pour ce motif. Leur culte était très populaire en France à l’époque de sainte Jeanne d’Arc, notamment à Domremy. La fête religieuse de sainte Catherine a été retirée du calendrier liturgique en 1969... Dans la réponse au terme " très populaire " il est renvoyé au texte des amis de Jeanne d'Arc " ci-dessous . [ Forum Catholique . - 08/03/2018 }
Une question ?
5/5 Le Forum Catholique
.----. Qui sont les saintes Catherine et Marguerite de sainte Jeanne d'Arc par Sixte 2018-03-05 13:51:28 Question bête, mais que je ne m'étais jamais posé avant : Qui sont ces deux saintes, parmi toutes celles portant ce nom, apparues en compagnie de l'archange guerrier saint Michel, traditionnellement protecteur de la France, la fille aînée du nouvel Israël qu'est l'Eglise, après avoir été celui de l'ancien Israël, celui d'avant le Christ ? Ont-elles un lien particulier dans leur vie avec la France, ce qui paraîtrait logique...? Un grand merci d'avance aux liseurs capables de nous apporter là-dessus quelques éclaircissements... [ Forum Catholique - 08/03/2018 ]
Ses deux "conseillères" sans Jeanne d'Arc ?
5/5 Les amis de Jeanne d'Arc .
.----. Un de mes amis est amené à visiter beaucoup d'églises, surtout en Normandie, à l'occasion de leur entretien. Dans deux paroisses, éloignées l'une de l'autre, il avait remarqué les statues de Sainte Catherine d'Alexandrie et de Sainte Marguerite d'Antioche sur un autel encadrant un retable dans un cas et dans l'autre une piéta. S'étonnant de la juxtaposition de ces deux saintes, sans que soit évoquée la moindre relation avec Jeanne d'Arc, il m'en demandait la raison. Pour combler le gouffre béant devant lequel il me laissait - mais c'était à Orléans - je suis allé chercher la réponse au Centre Jeanne d'Arc. Après le rappel de la vie de chaque sainte, rédigé par Michel DUTOUR pour sa plaquette d'introduction au pèlerinage à Domremy en 1997, un chapitre de l'article de Georges Peyronnet éclairera le lecteur sur le rapprochement, dès avant Jeanne d'Arc, de ces deux vierges et martyres. J. de La Ville Baugé. SAINTE CATHERINE D'ALEXANDRIE Catherine naquit à Alexandrie. Alors qu'elle était encore païenne, elle aperçut en songe la Vierge Marie lui présentant son Fils Jésus. Ravie de l'adorable beauté du Sauveur, elle décida de lui consacrer sa virginité. Baptisée peu après, elle franchit rapidement les degrés les plus élevés de la perfection chrétienne et reçut au doigt l'anneau miraculeux d'épouse du Christ. Pour reprocher à l'empereur Maximin II d'entraîner les peuples dans l'idolâtrie, elle ne craignit pas d'aborder le souverain dans le temple de Sérapis: son argumentation fut si savante, si serrée, que celui-ci fut impuissant à lui répondre. Un tribunal de cinquante philosophes, les plus érudits d'Égypte, fut rassemblé à Alexandrie ; il accueillit par des sarcasmes la vierge chrétienne traduite à la barre. Mais Catherine réfuta .victorieusement toutes les objections de ces sophistes et parvint même à les convertir au christianisme. Néanmoins, comme elle refusait de sacrifier aux idoles, elle fut condamnée à être décapitée. En faveurs extrêmes, elle pria et demanda à Jésus-Christ que son corps virginal ne soit pas touché par les bourreaux et que les persécutions des chrétiens prennent fin. Catherine subit le martyre le 25 novembre 307, mais sa prière fut exaucée : des anges l'ensevelirent eux-mêmes au sommet du mont Sinaï et les persécutions cessèrent. Ce fut en l'an 312 que Constantin leva le labarum * et remporta l'éclatant triomphe du pont de Milvius, qui marqua la fin du paganisme officiel. Michel DUTOUR. * Labarum: étendard impérial sur lequel figuraient une croix et le monogramme du Christ. SAINTE MARGUERITE D'ANTIOCHE Marguerite, fille d'un prêtre idolâtre très réputé, naquit à Antioche. Elle fut mise en nourrice chez une vertueuse femme qui lui inspira de bonne heure l'horreur du vice et l'amour de la vertu. Très tôt elle embrassa le christianisme et elle consacra sa virginité à Jésus-Christ. Son père en conçut une si grande fureur que, après avoir tenté de la faire renoncer à sa religion, il l'éloigna d'auprès de lui. Sa nourrice la recueillit alors comme sa fille, et, Marguerite fit preuve d'une si grande humilité qu'elle lui obéissait en tout comme une simple servante. A cette époque, un proconsul nommé Olibrius se rendit à Antioche, en ayant mission de persécuter les chrétiens. C'est alors qu'elle fut arrêtée. Saisie de crainte à la pensée de sa fragilité et des tourments que les païens infligeaient aux chrétiens, elle pria le Seigneur de l'assister. Elle fit preuve d'un courage indomptable. Interrogée par Olibrius qui désirait fortement qu'elle prenne rang parmi ses concubines, elle lui répond: « je ne dépends d'aucun homme. Je confesse de cœur et de bouche que je suis servante de mon maître Jésus-Christ, que j'ai appris à révérer et à honorer dès l'âge le plus tendre, et que j'adorerai toujours ». Furieux Olibrius la fit suspendre par la tête et frapper de verges, au point que le sang coula en abondance. Comme elle persévérait dans sa foi, il la fit déchirer par des crochets de fer. Marguerite supportait tout avec patience et courage. Elle fut ensuite jetée dans un cachot, ou elle passa la nuit. Là, Satan vint la tenter et l'effrayer, mais elle le mit en fuite. Ensuite, elle fut réconfortée par une vision céleste. Le jour venu, le juge ordonna de la brûler avec des torches, ardentes. Mais le feu demeura sans effet, il semblait la rafraîchir. Le juge ordonna alors de la jeter dans une marmite d'huile bouillante, mais de là encore elle sortit indemne. Ne pouvant pas briser sa résistance, il ordonna de la décapiter. Ainsi Marguerite mourut-elle, le 16 août 276. Michel DUTOUR. Le culte de sainte Marguerite dans le nord-est de la France à l'époque de Jeanne d'Arc (1) Généralités Ce culte était très vivant dans toute la France dès la fin du XIVème siècle. Sainte Marguerite figurait parmi les saints intercesseurs, comme sainte Catherine, mais un peu en retrait. Les récits de sa vie, en cette fin du Moyen Age, la présentaient tantôt en bergère et tantôt en fille de roi. Bien qu'ayant vécu vierge, elle fut, par endroits, patronne des femmes en couches (2). Beaucoup de statues, de vitraux, d’enseignes de pèlerinages attestent la vivacité de ce culte. Une de ces statues, de petite taille mais d'un port gracieux, se trouve dans l’église de Domremy; peut-être remonte-t-elle au XVème siècle. De toute manière, il y avait dans cette église une statue de sainte Marguerite, devant laquelle Jeanne d' Arc aimait à venir prier souvent et longtemps. Au Moyen Age, le culte de Sainte Catherine était presque toujours associé, dans cet ordre de préséance, avec celui de sainte Marguerite: on les voit ainsi toutes deux dans les vitraux, les livres d'heures (3). Jeanne d' Arc les a toujours citées ensemble, dans le même ordre, et jusque sur le bûcher, plus souvent que saint Michel. Il y a d'ailleurs une analogie entre le culte médiéval de sainte Marguerite et celui de l’archange : d' après la légende datée du XIIIème siècle, Marguerite était censée avoir étranglé avec sa ceinture un dragon qui voulut la dévorer dans sa prison; beaucoup de paroisses se disputaient l'honneur de posséder cette ceinture. Et de nombreuses statues, dans les églises du village, la représentent une croix dans la main et un dragon terrassé sous ses pieds. Georges Peyronnet. NOTES (1) extrait de: « En écoutant la « voix » de Jeanne d'Arc la plus modeste: Sainte Marguerite d'Antioche » de Georges Peyronnet. Bulletin n° 19 de l'Association des Amis du Centre Jeanne d'Arc – 1395 - page 47. (2) Acta Sanctorum, éd. Des Pères Bollandistes, .XXI.X; 2444. (3) REAU(L), Iconographie de l'art chrétien, t.3/1, p. 170. LlOCOURT(col.de), La Mission de Jeanne d'Arc, t.l, P., 1974,p. 185. [ Les amis de Jeanne d'Arc - 08/03/2018 ]