"Alerte, voilà les Rouges !" Une rafale crépite. Le cavalier pique des deux, disparaît au tournant de la route, dans un nuage de poussière. Le roulement de la canonnade, au loin, déferle sur les vallons boisés, amplifié par l'écho. Nous sommes en 1943. Stalingrad vient d'être repris par les Russes. Le front allemand craque de toutes parts. Le général Helmut von Pannwitz, officier de cavalerie légendaire dans la Wehrmacht, obtient de Hitler la création de divisions cosaques autonomes, pour lutter contre les Soviétiques. Dès juin 1941, les Cosaques, qui n'ont jamais accepté l'oppression bolchevique, accueillent les Allemands en libérateurs, mais ces derniers ne savent pas utiliser leur courage et leurs qualités guerrières. Contre tous, le général von Pannwitz doit se battre pour créer sa Division. Dès que celle-ci est engagée, elle retourne la situation, son héroïsme étonne... Après la capitulation allemande, en dépit de la parole donnée par le général Alexander, ils sont livrés aux Russes et massacrés. Au long de ces pages, au milieu des chants, des batailles, des chevauchées, de l'amour aussi, on voit lutter pour leur liberté les Cosaques Zaporogues, les derniers cavaliers de l'Histoire.
Erich Kern, journaliste autrichien, devenu un écrivain de nombreux livres d'histoire, notamment sur la IIè Guerre mondiale.