Les contes de l´arbalète
Référence : 15468
1 avis
Date de parution : 27 octobre 2007
Éditeur : L'AGE D'HOMME (EDITIONS)
Collection : COEUR MONDE
EAN 13 : 9782825137772
Nb de pages : 192
18.00 €
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Description
G. K. Chesterton (1874-1936) sort de Dickens et de Stevenson. Il a abjuré leur protestantisme de naissance et leur luciféranisme, car il avait la cervelle théologique, et il est revenu à tire-d'aile vers l'Angleterre médiévale et catholique de Chaucer et de Falstaff. Comme Stevenson, on a parfois l'impression qu'il écrit de préférence virginibus puerisque. Ses histoires sont au fond des romans de chevalerie et d'aventures. Il nous les donne comme des remèdes contre la modernité, cette culture de mort, son ennemie jurée.
En réalité Chesterton est plus conteur que romancier, et conteur allégoricien. Mais il est tant d'autres choses: polémiste, pamphlétaire, essayiste, chroniqueur, journaliste. Le Bien chez lui reprend les couleurs flamboyantes dont les romantiques avaient paré le Mal. Chez lui, le diable, et un diable bien réel et bien théologiquement et logiquement défini, c'est tout simplement le Monde moderne.
Ses héros sont des soldats, des combattants, des opposants, des conspirateurs, des chrétiens, autant de mots pour désigner une même chose. Ce sont bien des héros, le sabre au clair, et non des anti-héros amers et désenchantés. Ils font honneur à l'homme et sont plus près des personnages d'Homère que de nous. Ils ont pour adversaires les hommes d'argent et de profit de l'Angleterre nouvelle, mercantile et capitaliste. Et tous ceux qui croient que deux et deux font quatre.
Les Contes de l'Arbalète, au nombre de huit, sont autant de travaux herculéens s'imbriquant les uns dans les autres. Ils ont pour héros des personnages qui se sont donné pour tâche de relever un défi: accomplir une chose réputée proverbialement impossible. Le proverbe est le point de départ de l'histoire du syllogisme, du théorème, et le narrateur nous tient en haleine comme Shéhérazade tenait le sultan en suspens. C'est ainsi qu'au Moyen Âge, une dame n'accordait sa main qu'au chevalier qui avait réussi à triompher d'un certain nombre d'épreuves. Ces personnages forment à leur insu une autre table ronde, une société secrète de conspirateurs contre les puissances établies de la Banque et de la City.
Tels les dieux d'Homère, ils sont auréolés d'une protection spécifique qui tient à la fois du cérémonial et de la magie. Insensibles aux fatigues de tant d'aventures où les jette inlassablement leur créateur, ils semblent infiniment dispos pour de nouveaux jeux.
La fantaisie la plus échevelée y est bridée par une armature théologique des plus orthodoxes. C'est ainsi qu'enchaîné, l'oiseau peut voler.
En réalité Chesterton est plus conteur que romancier, et conteur allégoricien. Mais il est tant d'autres choses: polémiste, pamphlétaire, essayiste, chroniqueur, journaliste. Le Bien chez lui reprend les couleurs flamboyantes dont les romantiques avaient paré le Mal. Chez lui, le diable, et un diable bien réel et bien théologiquement et logiquement défini, c'est tout simplement le Monde moderne.
Ses héros sont des soldats, des combattants, des opposants, des conspirateurs, des chrétiens, autant de mots pour désigner une même chose. Ce sont bien des héros, le sabre au clair, et non des anti-héros amers et désenchantés. Ils font honneur à l'homme et sont plus près des personnages d'Homère que de nous. Ils ont pour adversaires les hommes d'argent et de profit de l'Angleterre nouvelle, mercantile et capitaliste. Et tous ceux qui croient que deux et deux font quatre.
Les Contes de l'Arbalète, au nombre de huit, sont autant de travaux herculéens s'imbriquant les uns dans les autres. Ils ont pour héros des personnages qui se sont donné pour tâche de relever un défi: accomplir une chose réputée proverbialement impossible. Le proverbe est le point de départ de l'histoire du syllogisme, du théorème, et le narrateur nous tient en haleine comme Shéhérazade tenait le sultan en suspens. C'est ainsi qu'au Moyen Âge, une dame n'accordait sa main qu'au chevalier qui avait réussi à triompher d'un certain nombre d'épreuves. Ces personnages forment à leur insu une autre table ronde, une société secrète de conspirateurs contre les puissances établies de la Banque et de la City.
Tels les dieux d'Homère, ils sont auréolés d'une protection spécifique qui tient à la fois du cérémonial et de la magie. Insensibles aux fatigues de tant d'aventures où les jette inlassablement leur créateur, ils semblent infiniment dispos pour de nouveaux jeux.
La fantaisie la plus échevelée y est bridée par une armature théologique des plus orthodoxes. C'est ainsi qu'enchaîné, l'oiseau peut voler.
Titre | Les contes de l´arbalète |
Auteur | CHESTERTON (Gilbert Keith) |
Éditeur | L'AGE D'HOMME (EDITIONS) |
Date de parution | 27 octobre 2007 |
Nb de pages | 192 |
Collection | COEUR MONDE |
EAN 13 | 9782825137772 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 16 |
Largeur (en mm) | 155 |
Hauteur (en mm) | 226 |
Poids (en Kg) | 0.30 |
Biographie
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936) Gilbert-Keith Chesterton, né à Londres le 29 mai 1874, est un écrivain catholique, brillant journaliste, qui a publié des études littéraires et philosophiques, des nouvelles et des romans. Voir plus
Critique du libraire
Huit contes qui ont pour héros des personnages qui se sont donné pour tâche de relever un défi : accomplir une chose réputée proverbialement impossible. Ils forment à leur insu une société secrète de conspirateurs contre les puissances établies de la Banque et de la City ! Du meilleur Chesterton pour fustiger les adversaires du catholicisme. Avant-propos, notes et traduction française de Gérard Joulié.
Les avis clients
Confiscation de la démocratie par une clique oligarchique et ploutocratique
4/5 Réseau Regain.
.----. G K Chesterton (1874-1936) a abjuré
le protestantisme car il avait l’esprit
théologique, et il est revenu vers
l’Angleterre médiévale et catholique de
Chaucer et de Falstaff. Ses histoires sont
des romans d’aventures. Il nous les
donne comme des remèdes contre la
modernité, cette culture de mort, son
ennemie jurée. En réalité il est plus
conteur que romancier, tout en étant
tant d’autres choses: pamphlétaire, essayiste,
chroniqueur, journaliste. Le
Bien chez lui reprend les couleurs flamboyantes
dont les romantiques avaient
paré le Mal. Chez lui, le diable, et un
diable bien réel, c’est tout simplement
le Monde moderne. Ses héros sont des
soldats, des combattants, des chrétiens…
Ils font honneur à l’homme et
sont plus près des personnages
d’Homère que de nous. Ils ont pour
adversaires les hommes d’argent et de
profit de l’Angleterre nouvelle, mercantile
et capitaliste.
Les huit contes présents sont autant
de travaux herculéens s’imbriquant les
uns dans les autres. Ils ont pour héros
des personnages qui se sont donnés
pour tâche de relever un défi: accomplir
une chose réputée proverbialement impossible. Le proverbe est le point de
départ de l’histoire. Ces personnages
forment à leur insu une autre table
ronde qui s’oppose aux puissances établies
de la Banque et de la City. La
fantaisie la plus échevelée y est bridée
par une armature théologique des plus
orthodoxes. À travers la constitution
de la Ligue de l’arbalète, l’auteur
aborde ses thèmes de prédilection: la
défense de la petite propriété,
l’exaltation d’une société rurale et paysanne
anti-industrielle (thème que l’on
retrouve chez Tolkien, mais exploité
différemment), l’apologie du mariage
monogame, fidèle, fondé sur un solide
réalisme enveloppé d’idéaux chevaleresques.
Chesterton dénonce
l’hygiénisme moderne, la propagande
que représente la publicité et la confiscation
de la démocratie par une clique
oligarchique et ploutocratique. [ Notes de lectures de Georges Leroy - Avril 2008 ]