"Les chemins sans croix"
C'est la guerre d'Indochine, dans toute sa cruauté implacable, ses imcompréhensions, ses générosités, ses contradictions...
Dans un pays fascinant aux grandeurs merveilleuses, dont l'âme de l'auteur est remplie, au peuple loyal, fidèle, déchiré, un homme passionné resté pur malgré la terrible empreinte des guerres qui l'ont marqué très jeune, souffre, aime, sauve et tue, accepte et refuse, obéissant souvent avec tristesse et la rage au coeur.
C'est la question d'hier et d'aujourd'hui, la question posée toujours pour tous les combats, tous les guerriers, tous les hommes... C'est le cri de détresse de ceux qui découvrent l'inannité de toutes les guerres et sont obligés d'aller de l'avant.
Le héros de ce récit, Saint-Gilles, vous fera entrer dans le domaine des commandos et des guerilleros, de ceux qui savent être durs et aussi être tendres, qui vivent toute la poésie d'un pays enchanteur, qui apprécient les belles villes où crépite le néon, qui aiment les rivières où se baignent les jeunes filles aux regards sombres et qui y meurent. Vous vivrez intensément et vous comprendrez alors peut-être le cruel problème du Viet-nam.
Un récit passionnant, d'une terrible lucidité, d'une poignante et affreuse réalité, comme vous n'en avez jamais lu.
Déodat du Puy-Montbrun est originaire des Etats du Languedoc. Sa filiation directe le conduit jusqu'au XIIè siècle en 1190. Déodat du Puy-Montbrun est pupille de la nation. Il s'engage au moment de la mobilisation de 1938, se trouve à la campagne de Belgique, de France. Blessé en juin 1940, il est fait prisonnier, s'évade d'un hôpital allemand, rejoint la France occupée. Il passe aux F.F.L. dont il a le numéro 12 881. Il participe à la formation d'un réseau en France occupée, effectue des stages commando et services spéciaux en Grande-Bretagne, est breveté parachutiste à Ringway. Il se retrouve à Berlin et l'armistice signé, refusant de "faire de l'occupation", disparaît quatre ans dans les Services spéciaux français. Volontaire pour l'Extrême-Orient, Indochine et Malaisie, il passe six années dans les commandos, la guérilla, la contre-guérilla, parachutistes français ou SAS. britannique avec sept sauts opérationnels. Il effectue la totalité de la campagne d'Algérie où il termine comme chef de corps du Groupe d'hélicoptères de l'Armée. Il totalise plus de 3 000 heures de vol de guerre comme pilote et détient le record des évacuations sanitaires opérationnelles de nuit en Algérie. Blessé quatre fois, officier de la Résistance, médaillé de l'aéronautique, décoré de la K.M.C. Très grièvement blessé en Algérie, il est fait commandeur de la Légion d'Honneur à trente-six ans. Il reprend son commandement sans repos et il est cité quatre fois après cette distinction. Il totalise dix-neuf citations dont sept à l'ordre de l'Armée, sept au Corps d'Armée, trois à la Division, deux à la Brigade et deux fois à l'Air. Dans l'une d'elles, il est qualifié de "chevalier sans peur et sans reproche".