Les Blancs et les Bleus

Strasbourg, 1793. La reine Marie-Antoinette vient d’être guillotinée. Dans une ville menacée par les Prussiens, le petit Charles Nodier est envoyé par son père étudier le grec sous la direction de l’accusateur public Euloge Schneider. Mais ce que Charles ne sait pas encore, c’est que son nouveau précepteur a pour habitude de sillonner les villages d’Alsace escorté d’un régiment de hussards de la Mort, entraînant derrière lui la guillotine et le bourreau…
Ainsi commence un fabuleux récit : celui de la Révolution. De la campagne du Rhin aux salons de madame de Staël, de la répression du 13 vendémiaire au coup d’État du 18 fructidor, de la Convention au Directoire, de cruauté en bravoure, d’amours en trahisons, en renversements d’alliances, Alexandre Dumas nous plonge dans le tourbillon révolutionnaire avec son incomparable maestria.
Mais Les Blancs et les Bleus, c’est aussi l’histoire de l’irrésistible ascension de Napoléon Bonaparte. Un jeune général qui, à compter de la reprise de Toulon et de sa rencontre avec Joséphine de Beauharnais, vole de victoire en victoire avant de se lancer à l’assaut de l’Égypte.
Conçue comme la suite des Compagnons de Jéhu mais se déroulant avant, cette œuvre dumasienne plus historique encore que romanesque constitue une lecture indispensable pour quiconque désire mieux connaître l’une des périodes les plus tumultueuses de l’histoire de France.