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Léopold II - Le plus grand chef d´Etat de l´histoire du Congo

Référence : 114503
1 avis
Date de parution : 2 novembre 2018
Collection : ETUDES AFRICAIN
EAN 13 : 9782343149912
Nb de pages : 204
21.50
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Description
Ce livre porte un autre regard sur Léopold II (1835-1909), deuxième roi des Belges, premier Congolais de l'histoire, créateur de l'Etat indépendant du Congo (1885) et son souverain durant un quart de siècle (1885-1908). Deux Anglo-Saxons, Adam Hochschild (en 1998) et Peter Bate (en 2003), ont dépeint l'aspect sombre, "noir", de Léopold II, sous un angle de vue qui fonctionne du présent vers le passé, en soulignant le nombre de Congolais morts durant son règne.
Dans cet ouvrage, un Congolais le présente "en blanc", sous un angle de vue inversé, du présent vers le futur, en considérant les Congolais vivants. Il met en évidence ce que le roi souverain Léopold II a laissé en héritage au pays. Une oeuvre immense et durable qui lui survit depuis plus d'un siècle déjà. Une oeuvre dont les Congolais pourraient davantage tirer profit avec une bonne gouvernance. Il est indispensable de se souvenir que des crimes ont été commis sous son règne par des agents des compagnies concessionnaires, voire même par des agents de l'Etat.
Ces crimes dont il est responsable (en sa qualité de souverain absolu) pèseront encore longtemps sur ses épaules. Mais ils ne doivent pas empêcher de mettre en valeur ses qualités et les réalisations qu'il a menées à bien lesquelles plaident en faveur d'une réhabilitation de son image et de son action. Avec le recul, le souverain Léopold II apparaît aujourd'hui comme le plus grand chef d'Etat de l'Histoire du Congo. 
Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo est enseignant-chercheur. Il a étudié les sciences vétérinaires, agronomiques (zootechnie), humaines et sociales. Il est titulaire d'un doctorat de géographie et pratique du développement dans le tiers-monde. Il a publié en 2016, dans la même collection "Etudes africaines", sous le pseudonyme de Max Michel, Refonder l'Etat au Congo-Kinshasa pour stabiliser une Nation à la dérive.
TitreLéopold II - Le plus grand chef d´Etat de l´histoire du Congo
Auteur NZEZA KABU ZEX-KONGO (Jean-Pierre)
ÉditeurL'HARMATTAN (EDITIONS)
Date de parution2 novembre 2018
Nb de pages204
CollectionETUDES AFRICAIN
EAN 139782343149912
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)155
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.32
Critique du libraire
Préface de Kiowa Ki Vita.
Les avis clients
Il a ouvert la pays à la civilisation !
4/5 Altaïr
.----. Lorsqu'il est question aujourd'hui de la colonisation en Afrique, on ne lit (et on n'entend) plus que l'évocation des méfaits -réels ou imaginaires- de l'action civilisatrice des pays européens. En Belgique, cette hargne se focalise sur le plus grand de nos rois: Léopold II. Ainsi, ses statues, nombreuses dans le pays, sont régulièrement vandalisées. De même, le Musée de l'Afrique centrale de Tervuren, fermé depuis quelques années, a réouvert ses portes à un public stupéfié: devenu méconnaissable, il n'est plus qu'une machine de guerre au service du politiquement correct. Pourtant, une simple conversation avec un Congolais donne souvent un tout autre éclairage: le roi ne leur apparaît nullement comme un tyran ou un bourreau, mais bien comme un grand homme qui a ouvert le pays à la civilisation.Cela nous a poussé à lire l'ouvrage de Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo, congolais, docteur en géographie et pratique du développement dans le Tiers-Monde. L'auteur commence par nous faire remarquer que ces campagnes de calomnies ont leur source chez les Anglo-Saxons (Adam Hochschild, Peter Bate...), qui se basent sur un rapport du début du XXe siècle à l'époque où la Grande-Bretagne était la grande rivale de la Belgique (et de la France!) en AfrIque centrale. Rapport donc peu objectiif et sujet à caution. Au contraire, pour l'auteur, "Les Belges ne doivent pas avoir honte de parler du règne du Roi-Souverain Léopopold II." Qu'il pas peur de qualifier de "l'un des plus grands esprits de tous les temps". Développant les différentes campagnes du roi cotre les puissances rivales, contre l'esclavage, et pour le rassemblement des terres congolaises, il montre comment le roi a créé un grand pays d'un ensemble de tribus dispersées. Puis passant en revue les différents atouts du Congo, aux points de vue minier, agricole, hydrographique, climatique et même touristique, il rappelle que le Congolais avait , à la fin de la colonisation belge, le niveau de vie le plus élevé d'Afrique, dépassant même l'Afrique du Sud. La question suivante surgit d'elle-même: "Pourquoi les Congolais, sous l'encadrement belge, ont-ils fait du Congo un pays émergent et premier de sa classe sur le plan socio-économique, et pourquoi , sous administration congolaise, les Congolais ont-ils fait du Congo le dernier des pays pauvres du monde?" Et avec une liberté d'expression qui étonne, il pointe du doigt les tares de l'organisation de son pays: "1: Les détenteurs du pouvoir réel n'ont pas les compétences nécessaires. 2: Les hommes qu'il faut ne sont pas à la place qu'il faut. 3: La corruption est endémique. 4: L'Etat est un Etat fantôme qui manque à toutes ses fonctions fondamentales." La conclusion se tire d'elle-même: il faut un homme fort et honnête à la tête du pays pour sauver les acquis du grand Léopold II, "le plus grand chef d'Etat de l'histoire du Congo". Epinglons encore une remarque incidente de l'auteur: un des atouts du Congo est que la population est quasiment homogène, de l'ethnie bantou, et de religion chrétienne. Contrairement à des pays comme le Rwanda, le Mali ou le Soudan où la guerre fait rage entre les communautés différentes. Il écrit: "La diversité des sangs, la diversité de religions et la diversité de couleurs de la peau y portent plus rapidement l'antagonisme à l'incandescence. Un antagonisme nourri par les inégalités de traitement des citoyens selon leurs origines ethniques, religieuses, raciales ou linguistiques. Dans ces Etats artificiels, chaque groupe religieux, ethnique, linguistique ou racial qui détient le pouvoir veut le conserver coûte que coûte. Le groups au pouvoir fait régner la terreur et le racisme sur les autres groupes dont il transforme les membres en "sous-hommes", en "sous-citoyens" et à qui sont offerts quatre choix: être esclave dans son propre pays, l'exil, la prison ou la mort." Cela vous fera peut-être songer à l'Europe qu'on nous prépare. [ Altaïr, poésie et tradition, périodique trimestriel édité par Jean-Pierre Hamblenne - BP19 - B - 1420 - Braine l'Alleud Belgique. Vous pouvez demander un spécimen de la part de Chiré ]