L´enfant étranger
Référence : 21561
5 avis
Date de parution : 15 avril 2008
Éditeur : VIA ROMANA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782916727257
Nb de pages : 87
14.50 €
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Description
Il est agréable de se laisser bercer par l'évocation à peine romancée d'une enfance. Dans une petite ville résidentielle de la cour de Prusse, les enfants forment une ronde de lampions autour d'un bassin du parc du château pour célébrer le déclin de l'été. La fête campagnarde clôt la moisson et les paysans lient symboliquement leurs maîtres avec des rubans... La Grande Guerre n'a pas encore détruit l'ordre ancien. Puis naît la déchirure et l'impossible accord entre deux Allemagne, celle du cousin de Charlotte, la narratrice, le junker Jeskow dont l'embrigadement nazi s'oppose à celle de la compassion de la belle Gläschen. Comment l'accueil d'une enfant rescapée des camps de la mort va-t-il ouvrir un chemin de résurrection ? Comment Gläschen, Jeskow et son père Hasso reflètent-ils les tribulations d'une Histoire allemande tiraillée entre culpabilité, expiation et réconciliation ?
C'est l'art et le secret de Gertrud von Le Fort d'inviter son lecteur au plus subtil des examens de conscience, celui d'une humanité transfigurée par la Réconciliation.
Poète, romancière et nouvelliste d'outre Rhin, Gertrud von Le Fort (1876-1971) a inspiré les plus grands écrivains du XXe siècle, parmi lesquels Georges Bernanos avec La dernière à l'échafaud. Son art littéraire servi par un sens théologique des plus aigus la rapproche de Marie Noël dont elle partage la foi chrétienne et l'amour de la nature.
C'est l'art et le secret de Gertrud von Le Fort d'inviter son lecteur au plus subtil des examens de conscience, celui d'une humanité transfigurée par la Réconciliation.
Poète, romancière et nouvelliste d'outre Rhin, Gertrud von Le Fort (1876-1971) a inspiré les plus grands écrivains du XXe siècle, parmi lesquels Georges Bernanos avec La dernière à l'échafaud. Son art littéraire servi par un sens théologique des plus aigus la rapproche de Marie Noël dont elle partage la foi chrétienne et l'amour de la nature.
Titre | L´enfant étranger |
Auteur | LE FORT (Gertrud von) |
Éditeur | VIA ROMANA (EDITIONS) |
Date de parution | 15 avril 2008 |
Nb de pages | 87 |
EAN 13 | 9782916727257 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 7 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 205 |
Poids (en Kg) | 0.11 |
Biographie
Gertrud von LE FORT (1876-1971) Poète et romancière allemande amie d'Edith Stein, Gertrud von Le Fort (1876-1971) a inspiré les plus grands écrivains du XXe siècle, parmi lesquels Georges Bernanos avec La dernière à l'échafaud. Voir plus
Critique du libraire
Evocation d´une enfance à la fin du XIXe siècle qui se poursuit ensuite à l´âge adulte à travers les vicissitudes d´un pays en guerres.
Les avis clients
Milieu protestant, conclusion catholique !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Suite d'une table ronde :
L'histoire qui nous est contée dans ce beau livre se passe dans un milieu protestant de la Prusse et couvre 50 années... d'où l'intérêt historique : guerre de 14 - 18 - montée du nazisme - guerre de 39 - 45 - Ce livre est écrit par une catholique convertie et a une conclusion catholique : grâce et communion des saints, qui n'est pas sans rappeler le dialogue des Carmélites du même auteur .
C'est cela qu'il faut faire découvrir aux jeunes filles à travers les événements tragiques de 1944 - 45 en Allemagne .. [ " Plaisir de Lire " , numéro 22 , Pâques 1973 . Cette notice a été rédigée à partir d'un exemplaire des éditions Saint Paul ]
La grâce du pardon !
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. La charmante " Glaschen " - de son vrai nom Carista, nom prédestiné! - a un cœur débordant d'amour pour tout ce qui souffre et qui est rejeté par cette société conformiste et dure - à la Prussienne - ... Les fleurs coupées et qui se fanent, un petit chat abandonné, les beaux cerfs que l'on tue à la chasse et puis bien sûr les hommes, la femme de mauvaise vie...
Sa pitié fait scandale ! Jusqu'au bel officier Jeskow, frais émoulu de l'école, froid et sec et qui ne peut admettre que Glaschen lui préfère un petit chat... De même les tantes de Jeskow qui déclarent la jeune fille " mal élevée ". Il est vrai qu'elles sont titulaires de l'ordre de la " Grande et de la petite vertu ", mais en réalité elles ne sont titulaires que d'une très grande étroitesse d'esprit !
L'échec de la grande guerre, la révolution ont marqué cette société ; aussi, alors que le père de Jeskow garde toute sa dignité et sa sérénité ce dernier, parce qu'il est humilié profondément et parce que malgré les apparences c'est un faible, s'enthousiasme pour Hitler. Son fanatisme s'enflamme : il renie passé, éducation, tradition. Officier S.S. il prend part à la prise de Varsovie, et à l'extermination des Juifs polonais. Mais brusquement l'horreur de cette tâche lui apparaît et il refuse de continuer à l'accomplir. Blessé dans des conditions demeurées obscures, infirme à tout jamais, il perd ses illusions, se croit maudit et repousse la grâce du pardon.
Rentré chez lui, il retrouve Glaschen, la belle, la douce, la pure que rien ne peut atteindre. Il réalise quel trésor il a laissé échapper, il y a vingt ans !
La charité immense de Glaschen a trouvé une fois de plus à s'exercer : au mépris de sa réputation elle recueille une enfant juive alors que ceux-ci sont traqués. Elle paiera de sa vie son dévouement et Jeskow prendra en charge le précieux héritage se sentant enfin pardonné par le sacrifice de Caritas. Ce qui est la signature d'un auteur catholique.
POUR QUI CE LIVRE ? surtout pour les jeunes filles à partir de 15 ans. [ Numéro 13 - Grandes Vacances 1970 ]
Réconciliation .
5/5 Réseau Regain .
.----. Il est agréable de se laisser bercer
par l’évocation à peine romancée
d’une enfance. Dans une petite ville
résidentielle de la cour de Prusse, les
enfants forment une ronde de lampions
autour d’un bassin du parc du
château pour célébrer le déclin de
l’été. La fête campagnarde clôt la
moisson et les paysans lient symboliquement
leurs maîtres avec des rubans…
La Grande Guerre n’a pas encore
détruit l’ordre ancien. Puis naît
la déchirure et l’impossible accord
entre deux Allemagne, celle du cousin
de Charlotte, la narratrice, le junker
Jeskow dont l’embrigadement nazi
s’oppose à celle de la compassion
de la belle Gläschen. Comment
l’accueil d’une enfant rescapée des
camps de la mort va-t-il ouvrir un
chemin de résurrection ? Comment
Gläschen, Jeskow et son père Hasso
reflètent-ils les tribulations d’une Histoire
allemande tiraillée entre culpabilité,
expiation et réconciliation?
C’est l’art et le secret de Gertrud
von Le Fort d’inviter son lecteur au
plus subtil des examens de conscience,
celui d’une humanité transfigurée
par la Réconciliation. Poète, romancière
et nouvelliste d’outre Rhin,
l’auteur (1876-1971) a mis en place un art littéraire servi par un sens
théologique des plus aigus la rapproche
de Marie Noël dont elle partage
la foi chrétienne et l’amour de
la nature. [ Notes de lectures de Georges Leroy - juillet 2008 ]
La " Marie-Noël " allemande .
5/5 Monde et Vie .
.----. Gertrud von Le Fort (1876-1971) n'est guère connue en France, et c'est bien injuste puisque celle que l'on surnomme « la Marie-Noël allemande » est à l'origine du " Dialogue des Carmélites ". Combien savent encore que la célèbre œuvre de Bernanos n'est en fait que l'adaptation cinématographique de La dernière à l'échafaud de Gertrud von Le Fort ? Un récit tiré de l'histoire des carmélites de Compiègne à laquelle l'auteur imagina – en s'inspirant de son propre patronyme –, d'ajouter le personnage fictif de Blanche de La Force. Difficile jusqu'à présent de trouver du Gertrud von Le Fort ailleurs qu'au fond d'un bac de bouquiniste. Les éditions via Romana nous donnent donc une occasion unique de découvrir ou faire découvrir cet auteur grâce à deux rééditions : le roman " vL'enfant étranger ", et " La femme éternelle ", essai
théologique et littéraire. Sans doute Gertrud von Le Fort et Marie Noël partagent-elles un vrai génie poétique teinté de sensibilité féminine et allié à une foi profonde, mais on peut trouver aux romans de cet écrivain d'outre-Rhin encore bien d'autres parentés : dans ces derniers feux d'un monde ancien en sursis – qu'il soit la France de la fin du XVIIIe siècle ou l'Allemagne d'avant-guerre, ces hobereaux tourmentés, ces jeunes filles douces et fragiles qui viennent porter sans bruit sur leurs épaules étroites les fardeaux des leurs, il rentre un peu de La Varende, de Barbey d'Aurevilly, ou même encore d'Anouilh. (...) [ " Monde et Vie " numéro 796 du 7 juin 2008 ]
Quelle attachante histoire !
4/5 Culture et Lecture des Jeunes.
.----. Quelle attachante histoire que celle que nous raconte Gertrud von Le Fort dans ce petit livre ! et avec quelle poésie elle le fait ! L'auteur allemand du " Dialogue des Carmélites " semble remuer ses souvenirs et nous conte l'histoire d'une petite société aristocratique, très protestante, de Prusse orientale, juste avant la grande guerre, puis pendant la montée du Nazisme, alors que cette société est disloquée par l'effondrement de l'Empire et enfin pendant la dernière guerre et juste après celle-ci. C'est donc finalement un demi-siècle qui nous est décrit
C'est tout le problème de la grâce et du pardon qui est évoqué ici ! Cela ne vous rappelle-t-il pas l'admirable Blanche de la Force ? Jugez-en... ( suite ... ).