L´Eglise est-elle mysogyne ? Une vocation antique et nouvelle

Ed. Téqui, 1997 - 15 x 21,8 - 200 p. Préface de Mgr Pierre Raffin. L'auteur est docteur en théologie et professeur certifié en Lettres. «Puisque la femme trouve un véritable et complet épanouissement dans la virginité consacrée, comment pourrait-on dire que l'Église est misogyne?» (p. 95). Cette conclusion est inspirée à l'A. par la restauration récente de la vocation de «vierge consacrée», vocation appuyée par le rituel de 1970 ainsi que par le nouveau code (canon 604). Reflet d'une thèse de théologie, présentée à Toulouse, cet opuscule vise à montrer que le privilège de la virginité féminine remonte à l'époque apostolique, qu'elle est le «ministère» le plus adapté à la femme «éternelle», et qu'elle surpasse l'engagement religieux «où Dieu n'intervient qu'à titre accessoire» (p. 63). Soucieuse de réhabiliter la composante physique du célibat, et ce en des temps de «sexualité débridée» (p. 12), l'A. s'attend à éveiller l'ironie de certains théologiens qui ne cessent de «prendre pour modèle de l'être et de la vie de l'Église cette époque considérée par ailleurs comme une des époques de l'histoire la plus malheureuse, la plus folle et la plus troublée» (p. 97). Au risque d'être classé dans cette peu enviable catégorie, on ne peut s'empêcher de regretter qu'une cause aussi respectable (l'engagement dans «la virginité consacrée») soit «servie» par un discours où abondent les approximations historiques, les anachronismes ecclésiologiques et les faiblesses anthropologiques. Etat : Défraichi, couverture tâchée, intérieur frais, dos tâché. Article d'occasion, vendu dans la limite des stocks disponibles.