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Le voyage du Brendan - A travers l´Atlantique dans un bateau de cuir

Référence : 116698
1 avis
Date de parution : 15 mars 2013
Auteur : SEVERIN (Tim)
Éditeur : HOEBEKE (EDITIONS)
Collection : ETONNANTS VOYAG
EAN 13 : 9782842304690
Nb de pages : 296
21.50
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Description
Prouver que les grands voyages mythiques étaient véridiques est rapidement devenu une obsession pour Tim Severin. Encore étudiant à Oxford en 1961, il décida de refaire le voyage de Marco Polo, avant de mettre ses pas dans ceux des conquistadores. Mais pas question pour l'un des derniers grands aventuriers de s'arrêter là. Il lui fallait trouver une autre folle entreprise. Et pourquoi pas s'emparer du Navigatio de saint Brendan ? Ce récit épique raconte comment le saint irlandais s'élança au VI siècle en quête de la Terre promise, la découvrit au prix de mille aventures et s'en revint après sept années d'errance...C'est donc à bord d'un curragh à deux mâts de 11 mètres de long, à la coque de cuir graissé, copie conforme des esquifs du haut Moyen Âge, que Tim Severin appareilla d'Irlande en mai 1976. Avec pour tout équipage quatre compagnons et, pour objectif, démontrer que le voyage du saint fut certainement réel, mille ans avant Christophe Colomb, et réelles aussi les rencontres merveilleuses qu'il fit en chemin. Un périple dantesque qui mena Tim Severin jusqu'à l'embouchure du Saint-Laurent en passant par les Hébrides, les Îles Féroé, l'Islande et les eaux glacées groenlandaises. À son retour, il en tira un récit d'une rare intensité, traduit depuis en vingt sept langues. Aujourd'hui, un classique enfin réédité.
TitreLe voyage du Brendan - A travers l´Atlantique dans un bateau de cuir
Auteur SEVERIN (Tim)
ÉditeurHOEBEKE (EDITIONS)
Date de parution15 mars 2013
Nb de pages296
CollectionETONNANTS VOYAG
EAN 139782842304690
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)139
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.39
Critique du libraire
Traduction de l'anglais de Robert Latour, revue et actualisée
Les avis clients
Véritable plongée dans le Moyen-Âge
5/5 https://laportelatine.org/
.----. L’extraordinaire traversée de l’Atlantique sur un bateau de cuir… Qui connaît saint Brendan? Dans la presqu’île du Dingle, à l’extrême ouest de l’Irlande, on garde encore la mémoire de ce saint moine et on commémore chaque année, en se rendant à Brendon Creek, le voyage de l’abbé Brendan vers la « Terre Promise » qu’il a narré dans le Navigatio. Tim Severin a lu ce récit. C’est, disent certains, « un splendide recueil de légendes des marins, une macédoine de phantasmes délirants ! ». On y lit par exemple, que pendant leur voyage, saint Brendan et ses compagnons se sont arrêtés sans le savoir sur le dos d’une baleine mais que celle-ci s’est enfuie lorsqu’ils ont allumé un feu… Le Navigatio avait attisé la curiosité de Tim Severin. Il a voulu en avoir le cœur net. Ce voyage est-il réalisable ? Il suffit d’essayer, pense-t-il, et on aura la réponse, « encore faudrait-il, pour que le test soit probant, utiliser les canots et le matériel de l’époque. » Alors voilà notre explorateur sur la trace de ces hommes extraordinaires du haut Moyen Âge, saint Colomba, saint Malo, dont saint Brendan a d’ailleurs été le précepteur, pour reconstituer à l’identique le navire de l’époque et voir s’il conduirait son équipage de l’autre côté de l’Atlantique. Ainsi, le 14 juin 1977, le voilà naviguant sur l’océan à la suite de saint Brendan, non loin des côtes du Groenland. Survient alors un ravitailleur de l’US Navy : « Qui êtes- vous? demande-t-il par radio – Le Brendan, parti de Reykjavik à destination de l’Amérique du Nord. Notre canot est une expérience archéologique. Il est fait de cuir et nous sommes en train de vérifier si des moines irlandais ont pu arriver en Amérique avant les Vikings. » C’est un véritable roman policier, dans lequel on suit les pistes laissées par le récit de saint Brendan pour reconstituer le « canot fait de peaux de bœufs étirées sur une carcasse de bois ». On navigue alors, comme sur une mer inconnue, de découverte en découverte, non seulement lors de la construction du navire mais aussi lors de la réalisation d’un voyage qui rend finalement justice à saint Brendan et à son récit. « Au mieux, dit Tim Severin, les archéologues terriens devraient être maintenant encouragés dans leurs recherches de vestiges irlandais au Nouveau Monde et, au pis, il devient difficile d’enterrer les premiers marins irlandais chrétiens dans une note de bas de page sur les livres relatifs à l’histoire de l’exploration, sous prétexte qu’on ne sait pas assez de choses sur eux et que leurs prétentions sont physiquement injustifiables. » Car non seulement le voyage est réussi mais en plus Tim et son équipage ont pu constater que les marins de l’époque de saint Brendan étaient mieux équipés matériellement – et mentalement aussi – que l’on ne veut bien l’admettre en général. Rapidement, par exemple, les marins modernes du Brendan ont abandonné les vêtements en fibre artificielle pour la laine, bien plus efficace contre le froid et l’humidité qui s’infiltre inexorablement partout. Rapidement aussi, l’équipage du Brendan adopte une « attitude d’esprit médiévale, faite de patience et de calme ». C’est donc une véritable plongée dans le Moyen-Âge que nous fait faire là notre écrivain-explorateur, plongée toute à la gloire du Moyen-Âge, de la Chrétienté et de toute l’institution monastique. Elle nous incite à découvrir cette « île des Saints » qu’était l’Irlande de cette époque lorsque, peuplée de monastères, elle mettait au monde des hommes si étonnants qu’on ose à peine croire à la réalité de leurs aventures. [ Abbé Louis Hanappier le 21 juin 2021 ]