Ce livre fait suite aux Fumées de Satan, ce long cri de douleur des âmes désorientées à l'Episcopat français, que ce dernier, meurtri dans son orgueil - seule la vérité blesse - a condamné.
En clouant au pilori les erreurs d'aujourd'hui et en élevant sur le pavois, en face de chacune d'elles pour les mieux détruire, la Doctrine de toujours, ce nouvel ouvrage s'adresse d'abord aux évêques, en toute objectivité et avec tout le respect dû aux successeurs des Apôtres, afin que leur faiblesse du moment ne devienne pas, dans l'avenir, lâcheté et trahison de Dieu.
Le ver est dans le fruit s'adresse aussi aux prêtres et à nous, les fidèles, afin que tous ensemble nous sachions demeurer dans la Foi de nos pères, susciter de nombreuses vocations sacerdotales - et secouer cette indifférence religieuse, cette fausse religion des tièdes que l'Evangile, d'avance, a condamnée.
Pour avoir dénoncé dans Les fumées de Satan, malgré certaines pressions, le manque de bravoure de nos évêques, André Mignot a constaté, une fois de plus, que "la liberté de s'attaquer aux grands, comme l'a écrit Beaumarchais, était un luxe réservé aux riches n'ayant pas d'emploi à perdre". Mis en demeure le jour même de la parution de ce livre, de quitter ses fonctions de Directeur du Personnel au Secours Catholique, André Mignot, désormais riche de sa liberté, poursuit le combat pour la défense de la foi. La vérité, il la crie, même celle qui n'est pas bonne à dire, cette vérité qui, souvent, sent la dynamite... C'est l'objet de ce nouvel ouvrage...
Auteur des Nouveaux prêtres, Michel de Saint Pierre n'a cessé depuis vingt ans de mener son combat contre le modernisme embusqué hors de l'Eglise et dans l'Eglise. L'an dernier, avec Les fumées de Satan, il prenait de nouveau ses responsabilités. Cette année même, en mai, il publiait un roman La Passion de l'abbé Delance qui est l'histoire extraordinaire et dramatique d'un Saint persécuté, de nos jours, en Eglise. Avec Le ver est dans le fruit il retrouve son ami André Mignot pour "proférer encore la vérité" à temps et à contre-temps, selon la formule toujours neuve de Léon Bloy.
