Pour une France « catholique et royale »
5/5 La Lorraine Royaliste .
.----. Encore un très beau roman de notre ami. Il est sous titré « La terre, elle, ne ment pas... »
Le titre est inspiré d'une citation de Saint Augustin : « Dieu souffle le vent, l'homme
dresse la voile afin qu'elle gonfle et pousse la nef de l'esprit dans la direction souhaitée. »
Dans ce livre, c'est le titre d'un « blog » réalisé par un vigneron du Jura, ancien vigneron
dans notre ancienne province d'Algérie, un « pied-noir ». On reconnaît là une constance
dans les romans de notre ami « Pozzo ». Le héros de l'histoire se bat .pour une France
« catholique et royale » Il la voit s'effondrer sous l'effet d'une propagande officielle anti
Française et anti Catholique, ce que l'on voit aujourd'hui. L'Eglise elle-même semble
complice.
Mais il ne faut pas désespérer : un nouveau Pape, des Français qui soutiennent le héros
de l'histoire et puis... Mais je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer la fin qui plaira à
tous.
Un livre très bien écrit, qui se lit d'une traite, à commander et lire de suite. [ La Lorraine royaliste, n° 279, juin 2010 ]
Utopies , vers la ruine ?
5/5 Altaïr .
.----. Avec ce roman sous-titré « La terre, elle, ne ment pas », notre collaborateur a encore
frappé un grand coup. Il nous raconte l’histoire d’un viticulteur pied-noir, chassé de ses
terres, et qui trouve refuge en Franche-Comté. S’il retrouve, grâce à un héritage, des
vignobles à exploiter, il ne tarde pas à entrer en conflit avec les tenants d’une modernité
qui a programmé la mort de l’agriculture traditionnelle.
Il se lance alors dans l’action
syndicale, puis politique par le moyen d’un « blog » sur internet. Le roman se mue alors
en politique-fiction, puisqu’il se termine à la restauration de la monarchie et l’abandon
des cruelles utopies qui mènent notre monde à la ruine. Ce roman se caractérise par les
plaidoyers anti-conformistes de certains protagonistes qui ne font franchement pas dans
le « politiquement correct ». Ainsi, on lit p. 47 : « L’agriculture française meurt parce qu’on
l’assassine. On l’assassine parce que l’on veut avant tout la disparition de la classe paysanne en raison
de son attachement à la famille, aux coutumes ancestrales, à la religion. Pour y parvenir, nos politiciens
aveuglés par leur haine jacobine conjuguent l’emploi de deux implacables stratégies: l’une vise les
hommes, l’autre les structures, l’appauvrissement, la pollution des sols, enfin l’écoulement des récoltes
tributaire de celles en provenance de pays voisins. Ne me dites pas que vous n’avez jamais été traité
d’affreux conservateur? De dinosaure échappé de la préhistoire? N’avez-vous jamais eu à vous défendre
de l’accusation généralisée de fraude au détriment du fisc, comme si les professions libérales, les artisans,
les commerçants, les industriels ne s’y adonnaient pas tout autant que vous et moi. »
Et un peu plus
loin : « Pour ces gens issus des cénacles intellectuels qui conçoivent l’agriculture à travers leur concept de
la modernité, défendre les paysans s’entend former les esprits à l’inéluctabilité des idées nouvelles,
transformer les mentalités. Leur but ? Procéder à la mutation d’une activité primaire, fondée sur le
travail de la nature avec des moyens naturels, en activité secondaire, c’est-à-dire environnementale,
industrielle et de transformation. Pourquoi ? Pour augmenter les rendements et parvenir à une
consommation de masse internationale, capable de satisfaire la demande ses supermarchés. Ceux d’entre
nous qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite, qui ont résisté aux avantages matériels, pécuniaires,
sociaux du travail dans les usines, qui s’interrogent enfin sur l’avenir de leur exploitation, parce que
leurs enfants diplômés s’installent dans les villes et préfèrent l’air vicié d’un bureau climatisé à celui
ventilé et pur de la campagne, ceux-là sont devenus, par l’entraînement d’un fatalisme non fondé
économiquement, dépendants des “lobbies” d’importation et d’exportation, qui fixent les prix d’achat à
leur place, les plus souvent au plus bas niveau, les réduisant de la sorte à la sombre condition du
prolétariat.
Combien de temps résisteront-ils aux assauts de la tempête qui les secoue? Combien de
temps résisterons-nous, vous et moi, nos enfants, à la concurrence libre et souvent déloyale des vins
étrangers à notre porte? Comprenez-vous pourquoi j’ose employer les mots complot, assassinat ? » On
aura compris que ce roman est tout sauf innocent. Nous ne pouvons que le
recommander très chaleureusement. [ Revue Altaïr, n° 1346, Noël 2010 ]