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Le train d´Erlingen ou la métamorphose de Dieu - Roman

Référence : 99899
1 avis
Date de parution : 16 août 2018
Auteur : SANSAL (Boualem)
Collection : BLANCHE
EAN 13 : 9782072798399
Nb de pages : 256
20.00
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Description
"Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. L'affaire était louche dès le début pourtant, l'ennemi n'est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l'aurait compris. Quand avons-nous cessé d'être intelligents ou simplement attentifs ?" Ute Von Ebert, dernière héritière d'un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande.
Sa fille Hannah, vingt-six ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute lui raconte la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu'elle appelle "les Serviteurs" , car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l'humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l'évacuer. Mais le train du salut n'arrive pas.
Et si cette histoire était le fruit d'un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d'une foi sectaire dans les démocraties fatiguées ? Comme dans 2084, Boualem Sansal décrit la mainmise de l'extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l'aveuglement des dirigeants. 
Né en 1949, Boualem Sansal vit à Boumerdès, près d'Alger. Son oeuvre a été récompensée par de nombreux prix littéraires, en France et à l'étranger. Il a notamment reçu le prestigieux prix de la Paix des libraires allemands. Son dernier roman, 2084 : La fin du monde, a obtenu le Grand Prix du roman de l'Académie française 2015.
TitreLe train d´Erlingen ou la métamorphose de Dieu - Roman
Auteur SANSAL (Boualem)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution16 août 2018
Nb de pages256
CollectionBLANCHE
EAN 139782072798399
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)21
Largeur (en mm)142
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.32
Critique du libraire
" Comme dans 2084, Boualem Sansal décrit la mainmise de l'extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l'aveuglement des dirigeants. " ****PRIX CLARA LANZI 2018 ( Clara Lanzi était la fondatrice et l'animatrice du Secours de France, créé en 1961 pour aider, secourir et soulager les prisonniers politiques, les exilés et les harkis venus d'Algérie ; puis les victimes du communisme en Asie du Sud Est, les populations polonaises et plus récemment les chrétiens du Liban. ( Extrait de la notice nécrologique de Lectures Françaises , numéro 359 - mars 1987 )
Les avis clients
Un nouveau roman prophétique !
5/5 France Horizon .
.----. Dans la lignée de son subtil et très original "2004 : la fin du monde" , Boualem Sansal signe aujourd'hui une alerte qui sonne pour l'Europe une forme de tocsin, dans le style puissant et fleuri qui lui appartient. Alors que l'Europe est confrontée à une invasuion massive sur laquelle nul ne sait rien, les habitants d'une minuscule bourgade allemande, Erlingen, guettent l'arrivée d'un train qui leur permettrait d'espérer trouver refuge ailleurs. La riche héritière d'un empire industriel créé par son aïeul émigré aux Etats-Unis fustige la lâcheté de la municipalité et de ses voisins. Elle correspond avec sa fille, installée à Londres, dans des lettres au ton très libre et sarcastique. Dans l'attente de ce train fantôme, Boualem Sansal décrit une nouvelle fois la mainmise de l'extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l'aveuglement des dirigeants. Nos lecteurs apprécieront ce roman, comme ils ont pu en son temps apprécier " Le Camp des Saints ", de Jean Raspail publié en 1973. Voici un extrait de ce nouvel ouvrage, puisé dans son chapitre "Le temps des Barbares ". Le lendemain, maman a sauté dans le premier train pour Paris. C'est une vieille France qui parle en elle, quand le pays est attaqué, on ne court pas chez le fleuriste, on ne porte pas le deuil, on ne pleure pas, on enfile son jean, on chausse ses bonnes godasses de randonneur et on va se mettre dans la queue devant la caserne pour monter au front ou se mettre en blouse et foncer à l'hôpital le plus proche du champ de bataille pour donner son sang et veiller les blessés...." La suite, laissons-vous l'imaginer ou plutôt la lire... Elle est instructive ! [ Signé F.H. dans " France Horizon " , numéro 594/5/6 de mars 2018 ]