Qu'est-ce qui vaut ? Ce qui vaut se nomme une valeur, mais ce terme échappe par essence à toute science quantitative ; axiome dont il résulte qu'il n'y a pas d'autonomie de l'économie comme l'ont prétendu "les matérialistes de Marx à Durkheim" (p. 96). Il n'y a d'économie concevable que soumise au politique, lui-même cautionné par le Décalogue.
C'est Aristote qui a raison.
Les valeurs qui valent hors quantité sont la personne (la créature raisonnable) -, la famille (à elle seule, elle est un "État" et un modèle, une forme) - et la propriété (sans la propriété l'être humain n'a pas d'identité manifeste). Ces trois bases d'appréciation, nous dirions ces trois institutions, nous éclairent sur le monde où nous sommes, selon qu'elle sont respectées ou non (pp. 20, sq.).
Or les gouvernements qui s'intitulent abusivement démocratiques exercent leur tyrannie en sens inverse du vrai. En effet, partout ils pourchassent, par cupidité et cruauté, et la personne, et la famille, et la propriété ; cela depuis qu'une propagande strictement judéo-maçonnique impose la dictature démocratique qui ne compte comme valeur que l'or, la monnaie, la marchandise, le capital.
Nos contemporains en sont-ils conscients ?
C'est à cette prise conscience que s'emploie Malynski dans l'Essai que nous présentons ici : le monde où nous sommes, dit-il, est injuste parce que le sens même du mot valeur est faussé, ou plutôt aboli au profit d'une secte, d'une race qui a pactisé avec Lucifer contre le Décalogue, seul code qui indique et fonde ce qui vaut de toute éternité.
- "Les extravagances économiques modernes, qu'on cherche de plus en plus à mettre en application, transforment notre planète en un immense terrain de vivisections sociales, pour le malheur de la placide humanité et dans le seul intérêt de ses parasites (pp. 9, sq.)."