Le plus prophétique :
5/5 http://www.belgicatho.be/
.----. Le plus prophétique : Le soir approche et déjà le jour baisse, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2019, 448 p.)
Profitant résolument de son aura grandissante, le cardinal reprend sa plume à l’image d’un lanceur d’alerte. Crise de la Foi, confusion dans l’Eglise, déclin de l’Occident, trahison des élites, consommation débridée, montée de l’islamisme : notre monde serait-il aux portes de la barbarie ?
Dans Le Dialogue des Carmélites, au chevalier qui lui dit : « Je sais que le crépuscule vous rend mélancolique », Blanche de la Force répond : « C’est qu’il n’y a jamais eu qu’un seul matin, Monsieur le chevalier : celui de Pâques. Mais chaque nuit où l’on entre est celle de la Très Sainte Agonie… ».
Trois ans après la publication du Soir approche et déjà le jour baisse, le sentiment qui domine est celui d’être entré dans la nuit. Devant les coups de boutoir du wokisme, les vexations liturgiques et les scandales récurrents qui traversent l’Eglise, l’audace de la Foi invite, encore et toujours, chacun de nous à travailler à l’avènement d’un nouveau matin de Pâques.
[ Signé : Père Danziec sur le site de l'Homme Nouveau et repris par belgicatho ]
PS : Belgicatho ? Blog de réinformation proposé par des laïcs catholiques belges.
Quel est le secret du cardinal Sarah ?
5/5 Minute .
.----. Réponse : Simplement garder le sens de Dieu. On peut dire la même chose de la liturgie traditionnelle que de la liberté religieuse, le cardinal penche clairement de ce côté, même s'il n'entre pas en guerre sur ces questions liturgiques. Il tient, comme Benoît XVI si souvent cité dans ce livre, à ce que la liturgie nous tourne vers Dieu. Et il souligne l'importance de l'autel, qui est, pour le prêtre comme pour les fidèles, un " seuil ", qui nous introduit vers Dieu : " Il ne sied pas que le prêtre célébrant se tienne de l'autre côté de l'autel, comme s'il prenait la place de Dieu. Ce faisant, il est comme un écran qui cache la transcendance de Dieu ".
Quel est le secret du cardinal Sarah ? Comment peut-il dire de telles choses sur un ton si tranquille ? Comment peut-on s'éloigner à ce point de la pratique universelle de l'Eglise aujourd'hui (la messe face au peuple), sans déclencher les foudres du pape et de ses collègues du Collège cardinalice ?
Le cardinal Sarah est avant tout l'homme qui vit, à contre-temps, l'évidence de Dieu. Et il n'hésite pas à faire valoir son identité africaine pour exalter une proximité avec Dieu, qui ne vient pas de je ne sais quel système théologique rationalisant, mais qui naît d'une expérience spirituelle. Malgré sa culture occidentale, très vaste, il vient d'un pays où Dieu est un fait et où l'homme est encore un animal religieux. C'est le message simple et fort qu'il délivre à l'Occident : il nous exhorte simplement à garder le sens de Dieu. [ Signé Joël Prieur dans Minute du 2 mai 9019, numéro 2920 ]
Réponse le 05/05//2019.
5/5 Xam Cirederf .
.----. Cela est un exemple que nombre de nos compatriotes de Guadeloupe pourraient suivre, au lieu de persévérer dans leur "haine" de la France qui leur a tant donné, y compris la liberté de proférer ces paroles stupides qu'ils répètent à souhait. Mais il serait aussi nécessaire que des "PRESIDENTS" qui prétendent que la colonisation n'a été qu'un désastre dont il faut avoir honte lisent et relisent cette page du livre du Cardinal.
une belle citation !
5/5 Le Scrutateur.
.----. Alors que des sites africanistes glapissent comme des hyènes contre l'Europe, particulièrement la FRANCE, et les blancs, il est réconfortant de voir que les plus éminents des Africains refusent de s'adjoindre à ces troupeaux.
Tel le cardinal Sarah qui à la page 306 de son livre Le soir approche, écrit :
« Dans ma propre vie en Afrique, j'ai pu apprécier les plus beaux
fruits de la colonisation Occidentale. Les valeurs culturelles,
morales et religieuses que les Français ont données à mon pays étaient
d'une grande richesse. ...La France m'a donné une langue
extraordinaire....Je n’ai pas peur de dire que je suis l'enfant d'une
colonisation constructive.... » [ Publié en Guadeloupe par Le Scrutateur le 5 mai 2019 . Ce blog se définit comme : " Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français. " ]
Pas de langue de buis
5/5 Boulevard Voltaire
Si j'étais Jean Raspail ou Michel Houellebecq, j'en ferais le héros de mon prochain roman. Non plus Soumission mais Conversion. Il y a quelque chose de singulièrement prophétique dans cette silhouette sèche de cardinal ascétique venu d'Afrique avec son bâton de pèlerin pour rendre avec détermination aux Occidentaux, à leur corps défendant, le dépôt qu'ils lui ont confié quand il était enfant et qu'il a précieusement gardé.
Il veut leur redonner, ainsi qu'au reste du monde, la foi qui ne rime pas avec sensiblerie, la charité qui est tout le contraire du relativisme, l'espérance « qui n'est pas un optimisme béat », et pour cela, il vient de publier, après Dieu ou rien, et La Force du silence, un troisième livre d'entretien avec Nicolas Diat : Le soir approche et déjà le jour baisse.
Il y a urgence, il ne peut plus se taire : « L'Église fait l'expérience de la nuit obscure », écrit-il dans un premier chapitre qui évoque sans détour les récents scandales. « L'Église souffre, elle est bafouée et ses ennemis sont à l'intérieur. […] Les chrétiens tremblent, vacillent, doutent. J'ai voulu ce livre pour eux. […] Tenez ferme la doctrine ! Tenez la prière. »
On ne sait quelles citations choisir pour évoquer ce livre, tant les passages que l'on voudrait voir punaiser en format XXL sur les murs de toutes les sacristies sont nombreux… Ne mettre en relief que ceux propres à attirer les foudres du politiquement correct serait faire passer le cardinal Sarah pour le polémiste qu'il n'est pas. S'il dit l'indicible, ce n'est pas par goût de la provocation, mais parce qu'on le sent incapable de cette compromission polie avec la vérité dont nous autres avons pris l'habitude pour pouvoir vivre tranquillement. Et parce qu'il se sait le devoir de parler à la place d'Occidentaux bourrelés de pusillanimité, bâillonnés par la sourde culpabilité dont on les a accablés et qu'ils ont intériorisée.
Comme il le dit, « il faut certainement être africain pour oser dire sans complexe » qu'« il règne un irénisme envers les religions non chrétiennes » et évoquer « l'urgence de la mission ».
Pour affirmer encore « avoir pu apprécier les plus beaux fruits de la colonisation occidentale » - « les colons venaient avec des traditions ancestrales riches et vivantes ennoblies par le christianisme » - et se définir comme un « enfant d'une colonisation constructive » qui s'interroge douloureusement : « Pourquoi l'Occident veut-il annihiler ce qu'il a lui-même construit ? »
Pour marteler que « l'Occident souffre d'une perte de repères fondamentaux », que « le renoncement à ses racines chrétiennes en est un des aspects » et que « dans ce contexte, son philanthropisme utopique l'expose aux attaques de l'islamisme radical » : « Si l'Europe retrouve son identité, elle pourra relever la tête et combattre le terrorisme. »
Pour dénoncer enfin « la mondialisation [comme] contraire au projet divin » « qui a voulu placer sa créature dans un jardin, dans un pays, dans un continent », « Dieu [ayant] voulu des hommes enracinés » et « l'homme [n'ayant] pas été créé pour être un agent économique ou un consommateur ». Le pacte de Marrakech, notamment, le laisse plus que circonspect. Il se demande « pourquoi les peuples des nations qui ont signé ce texte n'ont pas été consultés ». Pour lui, « la seule solution durable passe par le développement économique de l'Afrique » et il pointe du doigt les « chefs d'État de son continent [qui] ont une grande responsabilité », soulignant que « le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère ».
Vous l'avez compris, pour la langue de buis, ne pas compter sur lui. On pourrait l'appeler Robert Chrysostome : sa parole est d'or. Simple, droite, sans circonlocution. Et à 74 ans, il fait souffler un vent de fraîcheur pour le moins tonifiant.
<p align="right">Gabrielle Cluzelle sur Boulevard Voltaire le 01/04/2019 <a href= https://www.bvoltaire.fr/ target=_blank>www.bvoltaire.fr</a>