"Le singe descend de l'Homme" voilà un titre qui surprend, étonne, provoque ; et pourtant, si l'on calcule la probabilité de la descendance d'un singe à partir de l'homme supposé parfait, et qu'on la compare à celle de l'ascendance de cet anthropoïde vers le primate pensant, on s'aperçoit que la première l'emporte sur la deuxième. Depuis des décennies, en effet, dans des centaines de laboratoires du monde entier, tous les efforts déployés pour trouver une seule preuve du transformisme progressif ont été voués à l'échec. On n'a jamais obtenu une seule espèce nouvelle chez les centaines de mutants de la mouche du vinaigre Drosophila Mélanogaster. Les bactéries mutent à profusion, mais le plan bactérien est demeuré inchangé depuis leur origine. Seule, l'évolution régressive est possible, réalisable en laboratoire. Les mutations géniques et chromosomiques n'ont pu faire apparaître un organe nouveau car le temps et place manquent. S'il est facile de descendre, dégénérer, détruire, il est très difficile de monter, progresser, construire ; la vie, la nature, l'expérience le prouvent quotidiennement.
Diplômé d'un B.T.S. analyses médicales, Jean-François Péroteau travaille dans le service de microbiologie d'un laboratoire de Bordeaux.
Particulièrement passionné par la biologie moléculaire du gène, il reste attentif aux travaux de génétiques de l'Institut Pasteur, de l'INSERM, de l'INRA, du CEPH (Centre d'Études du Polymorphisme Humain). Il signe aujourd'hui son troisième livre où il démontre l'impossibilité de concilier transformisme progressif et logique scientifique.