Le saint suaire de Turin - Témoin de la Passion de Jésus-Christ
Référence : 124324
2 avis
Date de parution : 25 août 2022
Éditeur : TALLANDIER (EDITIONS)
Collection : HISTOIRE DE
EAN 13 : 9791021029415
Nb de pages : 462
26.00 €
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Description
Le Saint Suaire de Turin est ce linceul conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste qui présente la double empreinte ventrale et dorsale d'un crucifié mort, flagellé et torturé, avec tous les signes de la Passion (traces du coup de lance et de la couronne d'épines...). A-t-il vraiment été le témoin de l'ensevelissement de Jésus le Nazaréen à Jérusalem le 3 avril de l'an 33 ?
Il existe un décalage abyssal entre ce que répètent des personnes mal informées, qui s'obstinent à soutenir des thèses dépassées, comme la malencontreuse analyse au carbone 14 de 1988, faussée par plusieurs pollutions et assignant de façon erronée à cette célèbre toile de lin une datation médiévale, et les dernières expérimentations scientifiques, toutes convergentes, allant en sens contraire.
Dans cette synthèse complète, loin de tout esprit polémique, Jean-Christian Petitfils montre, de façon claire et convaincante, qu'il n'y a plus aucun doute aujourd'hui : le Saint Suaire de Turin est bien authentique. Non seulement les renseignements qu'il fournit sur la Passion du Christ sont exceptionnels, mais les caractéristiques uniques et déroutantes de l'image, que l'on n'a jamais pu reproduire à l'identique malgré toutes les techniques modernes - inversion des couleurs, tridimensionnalité, projection orthogonale sans effet latéral, absence de la moindre trace de décomposition du corps ni d'arrachement des caillots de sang -, semblent nous introduire à un autre mystère...
Il existe un décalage abyssal entre ce que répètent des personnes mal informées, qui s'obstinent à soutenir des thèses dépassées, comme la malencontreuse analyse au carbone 14 de 1988, faussée par plusieurs pollutions et assignant de façon erronée à cette célèbre toile de lin une datation médiévale, et les dernières expérimentations scientifiques, toutes convergentes, allant en sens contraire.
Dans cette synthèse complète, loin de tout esprit polémique, Jean-Christian Petitfils montre, de façon claire et convaincante, qu'il n'y a plus aucun doute aujourd'hui : le Saint Suaire de Turin est bien authentique. Non seulement les renseignements qu'il fournit sur la Passion du Christ sont exceptionnels, mais les caractéristiques uniques et déroutantes de l'image, que l'on n'a jamais pu reproduire à l'identique malgré toutes les techniques modernes - inversion des couleurs, tridimensionnalité, projection orthogonale sans effet latéral, absence de la moindre trace de décomposition du corps ni d'arrachement des caillots de sang -, semblent nous introduire à un autre mystère...
Titre | Le saint suaire de Turin - Témoin de la Passion de Jésus-Christ |
Auteur | PETITFILS (Jean-Christian) |
Éditeur | TALLANDIER (EDITIONS) |
Date de parution | 25 août 2022 |
Nb de pages | 462 |
Collection | HISTOIRE DE |
EAN 13 | 9791021029415 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 27 |
Largeur (en mm) | 145 |
Hauteur (en mm) | 215 |
Poids (en Kg) | 0.49 |
Biographie
Jean-Christian PETITFILS (1944 - ) Jean-Christian Petitfils est né à Paris le 25 décembre 1944. Banquier, il est aussi écrivain, historien et politologue français. Voir plus
Critique du libraire
Résumé : Dans cette synthèse complète, loin de tout esprit polémique, Jean-Christian Petitfils montre, de façon claire et convaincante, qu'il n'y a plus aucun doute aujourd'hui : le Saint Suaire de Turin est bien authentique. Non seulement les renseignements qu'il fournit sur la Passion du Christ sont exceptionnels, mais les caractéristiques uniques et déroutantes de l'image, que l'on n'a jamais pu reproduire à l'identique malgré toutes les techniques modernes - inversion des couleurs, tridimensionnalité, projection orthogonale sans effet latéral, absence de la moindre trace de décomposition du corps ni d'arrachement des caillots de sang -, semblent nous introduire à un autre mystère... Sommaire : - Introduction - QUE DIT L'HISTOIRE ? De Jérusalem à Édessse L'image achéiropoïète À Constantinople À la recherche du linceul "disparu" Le Linceul à la Sainte-Chapelle Le Linceul des Charny De Genève à Chambéry De Chambéry à Turin - QUE DIT LA SCIENCE ? Les débuts de l'histoire scientifique La grande aventure (1973-1988) Le coup de tonnerre du carbone 14 La crise "épistémologique" du carbone 14 Les recherches continuent La preuve par trois - TÉMOIN DE LA PASSION ET DE LA RÉSURRECTION Linceul et iconographie La Passion selon le Saint Suaire Le Saint Suaire et la Résurrection - Notes - Bibliographie - Remerciements - Index des noms de personnes - Table des cartes
Les avis clients
Il fascine les esprits !
5/5 https://laportelatine.org/
.----. Les preuves que le grand tissu de lin a recueilli le corps du Christ après sa descente de croix ne font désormais l’objet d’aucun doute pour les spécialistes qui l’ont étudié de près.
Le Suaire de Turin n’en finit pas de fasciner les esprits, tant son histoire et les apports de la science sur l’image du Crucifié, avec les traces qui l’accompagnent, s’accumulent en faveur de son authenticité. Que les propagandistes ennemis du Christ le veuillent ou non, les preuves que le grand tissu de lin a recueilli le corps du Christ après sa descente de croix ne font désormais l’objet d’aucun doute pour les spécialistes qui l’ont étudié de près. Seule demeure mystérieuse l’origine de la formation de l’image du corps flagellé et couronné d’épines. La Résurrection du Christ peut seule être une explication, sans pour autant que la science soit capable d’en expliquer la genèse exacte, encore moins la reproduire.
L’historien Jean-Christian Petitfils, spécialiste de l’histoire moderne mais qui s’est aussi fait connaître par une biographie sur Jésus, a entrepris une synthèse complète de l’histoire du Saint Suaire et des études scientifiques qui se sont succédé depuis les premiers clichés photographiques de 1898 qui avaient révélé que l’image du négatif était plus parlante que l’image visible à l’œil nu. S’il existe quelques périodes durant lesquelles on ne peut savoir avec certitude où se trouvait le Suaire ou par qui il a été transporté, une chronologie assez précise du cheminement de la relique permet de comprendre comment elle est arrivée en France puis en Savoie et enfin à Turin.
Abordant ensuite les apports de la science, l’auteur expose la succession des études qui ont précédé et suivi jusqu’à nos jours la fameuse datation au carbone 14 de 1988, fixant autour du XIIIe siècle la date du Suaire. Cette péripétie largement médiatisée a en fait discrédité aux yeux des personnes averties les laboratoires qui se sont prêtés à ce fiasco scientifique dont les résultats détaillés de l’expérience n’ont pas été publiés à l’époque, comme c’est le cas pour toute publication scientifique sérieuse. La remise en cause de cette pseudo conclusion n’a pas empêché les opposants au Saint Suaire de continuer à déverser les mêmes mensonges sur le Suaire en répétant en boucle qu’il s’agit d’un faux du Moyen-Age. On discerne les enjeux religieux de cette question.
Malgré des affirmations parfois surprenantes et contestables (datation des quatre évangiles dans les années 70, p. 29 – mort de Jésus à 39 ans ! – ténèbres du Vendredi Saint commençant après la mort de Jésus et non pas dès la sixième heure (St Matthieu XXVII, 45) p. 401 et autres libertés prises sur la lettre de l’Évangile -, l’auteur offre une reconstitution claire des hypothèses concernant la localisation du Suaire et une synthèse accessible des apports scientifiques les plus récents concernant tout ce qui a pu être observé sur le Suaire de Turin. Tandis que l’étude rapproche le Linceul du Suaire d’Oviedo et de la Tunique d’Argenteuil pour montrer les convergences scientifiquement constatées des trois reliques, on s’étonne de la mise à l’écart du voile dit de Véronique, malgré le miracle survenu devant de nombreux témoins, lors de son ostension du 6 janvier 1849, authentifié par un bref de Léon XIII, le 1er octobre 1885).
Distinguant avec raison le caractère historique de la Résurrection et l’acte de foi qu’elle nécessite dans le chemin du salut, Jean-Christian Petitfils signe un ouvrage qui répond aux questions que croyants et incroyants honnêtes se posent au sujet d’un témoignage irrécusable de la Passion et de la Résurrection de Notre Seigneur.
[ Signé Abbé Philippe Bourat dans : L’Écho des écoles n° 73 – novembre 2022 ]
PS : La porte Latine ?
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ( qui nous édite ) est une société de prêtres catholiques fondée par Monseigneur Marcel Lefebvre en 1970. Son but essentiel est la formation de bons prêtres par les moyens que l’Eglise a toujours employés : le saint sacrifice de la messe dans son rite de toujours, la prédication de la foi et de la morale catholiques, la dispensation de la grâce par les sacrements de l’Eglise, la doctrine catholique puisée aux meilleures sources, la vie en commun dans la charité et la prière.
Ne convaincra que les convaincus.
3/5 https://blogs.letemps.ch/
.----. Le Saint-Suaire de Turin fait partie des objets les plus étudiés au monde si bien qu’on ne compte plus les ouvrages qui lui ont été consacrés, parmi lesquels celui de Jean-Christian Petitfils, « L’enquête définitive » figure en dernière date. L’auteur a pour objectif de démontrer l’authenticité du suaire de Turin à travers une triple analyse historique, scientifique et artistique et entend notamment réfuter les conclusions d’une datation au Carbone 14 en 1988 et qui datait le linceul du XIVe et en faisant donc un faux. En réalité, plutôt que d’un suaire, à savoir un voile qui recouvre la tête d’un défunt, il s’agit d’un linceul, un linge qui enveloppe le corps tout entier. Dans ce contexte le caractère authentique du linceul signifie que c’est celui qui a enveloppé Jésus-Christ lors de la mise au tombeau.
Petitfils, ancien banquier à la retraite, auteur d’une trentaine d’ouvrages consacrés en particulier au Grand Siècle, incarne une tendance où le narrateur raconte l’histoire académique en adoptant le style d’un ouvrage de vulgarisation. Auteur en 2013 d’une biographie de Jésus, Petitfils aborde ici l’histoire du linceul conservé de nos jours dans une chapelle de la cathédrale Saint Jean à Turin et qui laisse apparaître les marques des supplices, flagellation, crucifixion, couronne d’épines, infligés à Jésus de Nazareth, tels que les rapportent les Évangiles. D’emblée il avertit son lecteur que son livre n’aborde pas une question de foi mais constitue une enquête à propos d’une énigme qui touche à la foi.
Histoire du linceul
Les plus anciennes preuves indiscutables du suaire que nous connaissons aujourd’hui à Turin remontent à la deuxième moitié du XIVe siècle en Champagne. Or, on peut dater la mort de Jésus au 3 avril de l’an 33 de notre ère. Que s’est-il passé entretemps ? En 387 à Édesse, alors une ville byzantine, aujourd’hui la ville turque d’Urfa, est documentée la première apparition d’un linge dont Petitfils pense qu’il est l’actuel Saint-Suaire de Turin. Face à ce trou de près de quatre siècles, on ne peut affirmer de certitudes si bien que l’auteur est contraint de formuler de nombreuses suppositions ou d’en rendre compte. En 944 ce linceul supposé est exposé à Constantinople à l’occasion de la fête de l’Assomption ; à la suite du sac de Constantinople par les croisés latins en 1204, le linceul aurait été vendu au Roi de France qui l’aurait cédé à un fidèle, Geoffroy de Chancy, qui fera construire au XIVe siècle une collégiale destinée à l’abriter à Lirey, dans le diocèse de Troyes en Champagne. Le linceul deviendra ensuite propriété de la Maison de Savoie qui en cèdera la propriété au Saint-Siège en 1983.
Le linceul et la science
En 1898, un photographe turinois appelé Secondo Pia prend la toute première photo du linceul. Il découvre stupéfait que le linceul est en réalité un négatif de sorte que le négatif argenté de Pia révèle en positif le visage de l’homme que le linceul a enveloppé.
Depuis lors le linceul fera l’objet de nombreuses études scientifiques dont la datation au Carbone 4 de 1988 que Petitfils qualifie de fiasco en raison de la violation des protocoles et du choix des échantillons qui ont pu être contaminés par les ravages d’un incendie de 1532 et le raccommodage qu’il avait subi à sa suite.
Toute cette partie peut s’avérer ardue pour le lecteur dont les connaissances en matière de sciences de la nature, comme celles de La Ligne Claire, se sont arrêtées au Bac C. Petitfils passe en revue les travaux de physiciens, de chimistes, de statisticiens, de spécialistes des textiles anciens, de photographes, de médecins légistes, de botanistes, d’archéologues, de numismates et d’historiens dans le but de démontrer le caractère authentique du linceul. Si on peut saluer ce travail, il demeurera difficile au lecteur novice de forger sa propre opinion d’autant qu’il trouvera sans peine une argumentation contraire sur internet. De ce point de vue, La Ligne Claire déplore le choix du sous-titre « l’enquête définitive » non seulement en raison de sa tonalité quelque peu sensationnelle mais parce qu’après Petitfils viendront d’autres chercheurs, qui disposeront de nouveaux outils inconnus aujourd’hui et qui permettront justement de faire avancer la science. Tout récemment par exemple, au printemps de cette année, une étude aux rayons X a suggéré que le linceul avait 2000 ans d’ancienneté, une condition nécessaire à son caractère authentique.
La représentation de Jésus dans les arts
Enfin, dans la troisième partie l’auteur fait observer qu’au tout début du christianisme, il n’existait pas de représentation de Jésus car la loi juive interdisait l’art figuratif. Plus tard les premières représentations s’inspireront de l’art païen et on verra Jésus représenté comme un berger par exemple. Mais ce n’est qu’au Ve siècle, c’est-à-dire peu après l’apparition du linceul à Édesse, qu’on voit apparaître la représentation de Jésus qui nous est désormais familière et qui s’en inspire directement : cheveux partagés par une raie, barbe bifide etc. Petitfils y voit une marque du caractère authentique, tel qu’il était perçu alors.
Argumentation
En définitive Petitfils avance quantité d’arguments en faveur du caractère authentique du linceul : tissu issu du Proche-Orient au 1er siècle, pollens de plantes propres à la Judée, fleurs fleurissant au printemps, détection de piécettes de monnaie frappées sous Ponce Pilate, marques de la flagellation par un fouet romain, la plaie infligée par une lance romaine, marques du supplice romain de la crucifixion. Les piécettes par exemple ne sont pas décelables à l’œil nu si bien que même les partisans de l’authenticité hésiteront à suivre Petitfils sur ce terrain-là. Les lecteurs soucieux d’examiner les détails du linceul pourront le faire ici (https://www.shroud.com/ ) ou encore ici ((https://www.linceul-de-turin.fr/ ) ; ils y apprendront par exemple que l’image de l’homme au linceul est non seulement un négatif mais qu’elle est tri-dimensionnelle.
Dans tout ce débat l’Église, désormais propriétaire du linceul, favorable en principe aux études scientifiques, se tient prudemment à l’écart des débats au sujet de leur interprétation. La foi en la Résurrection constitue le cœur du christianisme mais que le linceul soit une véritable relique ou une simple icône n’apporte pas de démonstration de cet article de foi. Lors de la dernière ostentation du Saint-Suaire à Turin en 2020, La Ligne Claire et son épouse avaient contemplé émus l’homme du linceul revêtu des marques du supplice atroce de la flagellation puis de la crucifixion. Cela leur a suffi. Pour cette raison, La Ligne Claire juge que le livre de Petitfils ne convaincra que les convaincus.
[ Signé : Dominique de la Barre . Un Belge de l'étranger naturalisé suisse, amateur d'histoire et du patrimoine culturel européen, attaché aux questions liées à la transmission.]
Publié le 26 novembre 2022 par La Ligne Claire | Le blog de Dominique de la Barre