Ce livre est particulièrement opportun en ce temps où certains prêtres, jusque-là fidèles à la Tradition, s'apprêtent à la trahir, ou l'on déjà trahie, en se ralliant à la nouvelle messe dont le refus a cristallisé, dans les années 70, les énergies autour du maintien de la messe des apôtres, des pères, des docteurs et des saints, codifiée et canonisée jusqu'à la fin des temps par saint Pie V, en application du Concile de Trente.
Malgré les efforts des conciliaires pour supprimer le Saint Sacrifice de la messe, la résistance d'un petit nombre l'a maintenu, en de nombreux endroits à travers le monde. Mais le nouvel ordo, et le concile Vatican II dont il est issu, ont fait leur ravage. Ils ont vidé les églises, les séminaires, les couvents. Pourquoi ?
Quant au petit nombre demeuré fidèle à la Tradition, il reste l'objet de la haine et de la persécution des hiérarchies conciliaires. Mais quel moyen peuvent-ils trouver pour réduire, disperser et enfin supprimer cette résistance qui leur est insupportable, parce que seul le Saint Sacrifice du Christ offert sur l'autel est un frein à l'avènement de l'homme de péché et de sa pseudo religion universelle, dont l'apostasie d'Assise n'est qu'une préfiguration.
Quel moyen ? Mais le même que les empereurs romains ont utilisé aux siècles des martyrs. "Brulez une pincée d'encens sur l'autel de Jupiter et des idoles, et on vous laissera en paix". Et aujourd'hui : "Reconnaissez la validité du nouvel ordo missae ; concélébrez avec nous une nouvelle messe ; et nous vous laisserons en paix dire la messe de votre "sensibilité"".
NON !
Ce n'est pas de sensibilité, ni de goût qu'il s'agit, mais de FOI.
C'est ce que démontre ce livre. La nouvelle messe est un mémorial qui n'est pas catholique, et nous le refusons de toutes nos forces, jusqu'au martyre s'il le faut.
Le Sacrifice de Caïn démontre théologiquement que les eucharisties conciliaires sont de nature hérétique, d'inspiration gnostique, ésotérique, symbolique, kabbalistique ; et qu'un catholique fidèle à l'Église de toujours, ne peut y assister sans renier la FOI de toujours, ou sans la mettre en danger.
Des foules entières ont été trompées dans leur bonne foi, par obéissance, faute de formation et d'information ! Des foules entières y ont perdu la Foi et la pratique religieuse !
Puisse ce livre et son implacable argumentation, éclairer ceux qui doutent, et renforcer la conviction de ceux qui, lassés par le combat, sont tentés par le ralliement à la nouvelle Église conciliaire en acceptant son nouvel ordo.