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Le rêve le plus long de l´histoire - T1 : Alexandre le Grand ou le rêve dépassé ; Cléopâtre ou le rêve évanoui ; L'Empereur Julien ou le rêve calciné ; Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié

Référence : 70970
6 avis
Date de parution : 19 avril 2012
Éditeur : OMNIBUS (EDITIONS)
EAN 13 : 9782258093300
Nb de pages : 1536
31.00
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Description

Unir l'Orient et l'Occident, "ces deux moitiés d'un monde éclaté". Le rêve entraîne Alexandre le Grand jusqu'aux confins de l'Afghanistan. Il préside aux amours de Cléopâtre et de César, puis de Cléopâtre et d'Antoine. Il hante l'empereur Julien, qui veut abolir le christianisme, et Frédéric II de Hohenstaufen, l'excommunié. Plus tard, il renaîtra encore avec Bonaparte en Egypte, Lawrence en Arabie, Lyautey dans le Sahara.
"Mourant et renaissant sans cesse à travers les âges, on dirait les piliers d'un pont dont les arches se seraient écroulées", écrit du rêve le plus long de l'Histoire Benoist-Méchin, historien et écrivain visionnaire.
Préface de Sylvain Tesson.

TitreLe rêve le plus long de l´histoire - T1 : Alexandre le Grand ou le rêve dépassé ; Cléopâtre ou le rêve évanoui ; L'Empereur Julien ou le rêve calciné ; Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié
Auteur BENOIST-MECHIN (Jacques)
ÉditeurOMNIBUS (EDITIONS)
Date de parution19 avril 2012
Nb de pages1536
EAN 139782258093300
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)40
Largeur (en mm)136
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.82
Critique du libraire
Les biographies de Benoist-Méchin sont toutes passionnantes et toujours très bien documentées.
Les avis clients
Ciment de la religion?
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Après ses étonnantes victoires sur la Perse, pour venger les guerres médiques, Alexandre va s'efforcer de réconcilier les Grecs et les Barbares et il n'y aura plus de différence entre les hommes que celles qu'y établissent le vice et la vertu. Beau rêve, mais quelles difficultés ! En quelques années la soumission d'un immense empire et le prestige d'un roi de Macédoine qui obtenait l'obéissance de l'Europe et de l'Asie avaient créé "une unité, écrivions-nous (Revue avril 1965) à laquelle ne manquait plus que le ciment de la religion". ( suite... ).
Nouvelle édition.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Au sujet d'Alexandre Le Grand : M.Benoist-Méchin, qui est un spécialiste des questions orientales, vient de rééditer ce livre paru en 1964, en y apportant de belles illustrations et d'importantes additions. Il était alors le premier d'une série de sept ouvrages, qui sous le titre général "Le rêve le plus long de l'histoire" et consacrés respectivement à Cléopatre, l'empereur Julien, Frédéric II, Bonaparte, Lyautey et Laurence d'Arabie, retraçait la part que chacun avait prise et leur échec dans "cette espérance inassouvie du monde méditerranéen qui cherche à réunir l'Orient et l'Occident". ( suite... ).
L'empereur Julien ou le rêve calciné .
3/5 Plaisir de Lire .
.----. [ Livre avec réserves ] Il faut saluer ici le talent de Benoist-Méchin . Une grande maîtrise était nécessaire pour brosser cette fresque vivante de toute une époque ou s'entremêle une foule de personnages au fil des événements politiques . L'époque d'ailleurs n'était pas des plus simples . Il s'agit du 4ème siècle après Jésus-Christ, ce temps troublé ou Julien accédant au pouvoir après bien des péripéties s'adjugera en plus des lauriers légitimes du César, les pouvoirs spirituels pleins et entiers . Bloquant ensemble ce que Victor Hugo appelle si joliment dans Hernani "ces deux moitiés de Dieu, le Pape et l'Empereur" . Il advint ce que nous savons : Julien "l'Apostat" reniant le christianisme rétablit le culte d'Hélios, le Soleil, persécutant les chrétiens sur tous les plans . A la course après cet infatigable homme de guerre nous verrons l'apogée, puis le déclin de son œuvre, sous la plume brillante de l'auteur qui excelle à rendre vivants les moindres détails . Le lecteur est surpris plus qu'une fois par ce livre . Passant du mépris pour les chrétiens, tous personnages fort peu intéressants et surtout catastrophiques lorsqu'il se mêlent de politique - à l'éloge de la Grèce Antique et de ses philosophes, Jamblique surtout, l'on pourrait croire que le tableau s'arrête là . Pas du tout . Un chapitre d'une remarquable hauteur de vues "Hélios Roi vaincu par la souffrance des hommes" nous fait méditer sur "le malheur aux vaincus" la cruauté civile de la société grecque, admirable plutôt dans ses œuvres d'art . Puisque ni ces "chrétiens" , ni ces "païens" n'ont réussi à faire une cité vivable à quoi bon ? "La seule consolation que l'on en peut tirer est de se dire que les descendants de toute cette chair piétinée, de tous ces corps mutilés se sont redressés un jour pour faire surgir de leur humiliation une floraison de cathédrales" . Voilà qui est joliment dit ! Les réserves que nous faisons sur cet ouvrage portent sur le fait que les "chrétiens" en question ne sont que des hérétiques . Julien L'Apostat n'est entouré que d'Ariens, lesquels niaient la divinité du Christ . L'auteur cite une demi douzaine d'autres sectes tout aussi en dehors de la vraie pensée chrétienne . On ne s'étonne plus, dès lors, qu'ils aient eu tous les défauts . Pourquoi avoir si peu parlé de Saint Athanase d'Alexandrie et de Saint-Grégoire de Naziance, contemporains ? Eux au moins essayaient de ressembler au Christ tel qu'il était dans sa perfection . Cités pour mémoire deux ou trois fois cela ne rétablit pas l'équilibre . POUR QUI CE LIVRE ? : Ce livre est à réserver à des lecteurs cultivés car l'hommage rendu à "la floraison des cathédrales" peut s'entendre un peu comme chacun l'entendra : selon sa culture personnelle . Nous espérons qu'il symbolise l'honnête objectivité de l'historien qui apercevrait en Louis IX un roi ayant enfin appliqué l'Evangile au point de rendre son peuple heureux . Ce fût le seul Roi français a être canonisé : le seul aussi, qui, sans assassinats, ni intrigues, ait su réconcilier la France et l'Angleterre, devenir arbitre de l'Europe . A celui-là, chrétien tout de bon, les peuples osaient faire confiance et les faits historiques prouvent qu'ils ne furent pas déçus . A partir de 18 ans . [ " Plaisir de Lire " , numéro 42 , Pâques 1978 ]
Cléopâtre ou le rêve évanoui .
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Etonnante destinée que celle de Cléopâtre, la petite reine d'Egypte qui fut sur le point d'infléchir l'histoire de Rome et de son empire . Fut-elle géniale, lorsqu'elle poussa César à combattre les Parthes et à devenir le roi unique du monde Antique ? Peut-être est-ce là la vraie place du fameux "nez de Cléopâtre" ! César, "l'occidental, qui portait en lui les promesses de l'empire romain qui va naître" comprit ce que Cléopâtre, "en qui brûlait les derniers feux de l'empire macédonien" pouvait apporter à son oeuvre de conquête et de civilisation : "l'orient captif avait subjugué son farouche vainqueur" . (Horace). - La face du monde eût été changée, assurément, si Brutus, fidèle aux principes républicains, poussé par les sénateurs jaloux et apeurés, n'avait assassiné César, aux ides de mars 444. Le grand homme mort, Cléopâtre veut sauver son trône et assouvir ses ambitions, décuplées par son amour maternel pour Césarion, le fils de César . Elle craint Octave, fils adoptif de César, jeune homme ambitieux "le plus froid de tous les monstres froids", et mise ainsi sur l'un des triumvirs que Rome effrayée s'est donnée : Antoine, qui semble vouloir prendre la suite de César . Elle l'épouse, "parce qu'elle l'a considéré comme l'homme le mieux placé pour assurer l'élévation de son fils" mais elle est vite déçue par cet enthousiaste, qui se rue au combat comme aux plaisirs où il égare sa vie . D'ailleurs, Antoine essaie bientôt de se réconcilier avec Octave l'implacable qui a mâté l'Italie, puis il retourne en Orient où il pourrait se tailler un empire : réconcilié avec Cléopâtre, il triomphe à Alexandrie mais le Sénat, exaspéré, presse Octave de débarrasser le monde de ce "taureau dégénéré" et de cette "prostituée infâme". C'est alors la bataille d'Actium, où Antoine, trahi par ses alliés, quitte le combat pour rejoindre Cléopâtre à Alexandrie où Octave le rejoint . Acculé au désespoir, il se suicide et Cléopâtre, pour n'être pas esclave, se fait piquer par un aspic . Le rêve de César et de Cléopâtre est évanoui : "Octave régira le monde romain en substituant l'habileté à la hardiesse" , ne retenant de César que le "césarisme " , c'est-à-dire le casque et la cuirasse mais non la tête ni le cœur " . Enthousiasmé par les personnages dont il nous trace le portrait, Benoist-Méchin a réussi une fresque passionnante d'une époque charnière où deux mondes sont en balance . La victoire ne fut pas aux côtés de l'intelligence ni des vues grandioses . L'auteur en dégage une mélancolique conclusion : "dès que disparaissent de la scène (certains êtres privilégiés), tout s'étiole et dépérit . Un zénith a été dépassé : il ne reste qu'à redescendre . Leur oeuvre semble leur survivre, mais ce n'est qu'une illusion : derrière sa façade intacte, il n'y a plus qu'un théâtre vide, un palais désaffecté". Nous pouvons ajouter que le nouveau monde alors en gestation n'était pas l'orgueilleux empire des héritiers d'Alexandre, mais l'humble royaume de Dieu, qui allait naître et nécessiterait la rude "Pax Romana" pour se développer et recouvrir l'univers . POUR QUI CE LIVRE ? : 18 ans . [ Plaisir de Lire " , numéro 42 , Pâques 1978 ]
Se faire proclamer dieu,.La Révélation....
3/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Suivant l'exemple des anciens souverains qui se disaient l'image de la divinité, Alexandre voulut se faire proclamer dieu. Il y voyait, semble-t-il, moins une satisfaction de pouvoir personnel, qu'une nécessité raisonnable : pour établir une monarchie universelle, il lui fallait fonder une religion unique, avec un seul dieu, réconciliant en quelque sorte ceux des Grecs et ceux des Barbares. Ne sentait-il pas confusément que les hommes ne peuvent être frères que s'ils sont les fils d'un seul Père ? Mais, comme le dit l'auteur, "il lui manquait cette expérience essentielle, à laquelle aucune démarche de l'intelligence ne saurait suppléer : la Révélation". ----....---...--..-. Son rêve d'union était dépassé, mais ses jours étaient comptés : une fièvre maligne l'emporta, il n'avait pas trente-trois ans. Après lui n l'empire s'écroula et malgré l'influence persistante de la civilisation hellénique apportée aux Barbares, la guerre régna de nouveau dans ce beau pays de l'Orient. Est-il donc destiné à être le théâtre de perpétuelles divisions? ( numéro 5, février 1977 ).
Histoire romancée
3/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Au sujet de L'EMPEREUR JULIEN : "Malgré une biographie assez importante, ce livre se rapproche de l'histoire romancée : l'auteur a dû restituer des conversations qui, bien entendu, ne lui avaient pas été transmises, et combler les lacunes de sa documentation.....Son règne ne dura que deux ans et Julien périt au cours d'une campagne contre les Perses......L'auteur a bien rendu l'atmosphère de défiance, de soupçon, de dissimulation et de crainte du Bas-Empire.....Séduit par les mystiques orientales, Julien avait abandonné le christianisme.Il n'aimait pas les chrétiens, qui le lui rendirent bien..... Quant à l'attraction du soleil, considéré comme une divinité, donnée comme explication à la marche imprudente de l'armée romaine en Mésopotamie, si le fait est exact, il laisserait plus que des doutes sur b la raison du jeune empereur.......Nous avons déjà rendu compte d'un très médiocre roman de Gore Vidal : Julien. Ce livre de M. Benoist-Méchin est nettement supérieur, sans valoir toutefois ses autres ouvrages, purement historiques. ( numéro 5 mars 1970 ).