Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Nous n'expédierons pas de colis du 25 décembre au 1 er janvier. Seule une permanence sera ouverte le 30 et 31 décembre.

Le réalisme méthodique

Référence : 32284
4 avis
Date de parution : 1 septembre 2007
Auteur : GILSON (Etienne)
EAN 13 : 9782740313664
Nb de pages : 128
18.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Le réalisme méthodique (1935) expose les fondements d'une philosophie qui se veut "réaliste", par opposition à la tradition kantienne et à toute philosophie "idéaliste". Le début que mène ici Etienne Gilson (1884-1978) se présente à lui comme à front renversé. Lui-même, historien de la philosophie médiévale et connaisseur de saint Thomas, ne se dit pas encore thomiste. Il défend pourtant la cause du réalisme contre des représentants de la néo-scolastique thomiste (l'Ecole de Louvain) qui, eux, ne dédaignent pas de frayer avec le kantisme. Gilson rappelle que la démarche critique appartient à Kant, dans la mesure où elle cherche les conditions a priori de possibilité d'une science. Le réalisme ne saurait la faire sienne sans renoncer à être lui-même, à moins de nommer "critique" non pas un préalable mais l'examen a posteriori d'une connaissance dont l'évidence est constatée. Faut-il encore appeler cela une critique ? Gilson, à l'inverse de Maritain, pense que non, et préfère l'appeler "réalisme méthodique".
Au-delà des circonstances, c'est à la confrontation de ce qui est à connaître et de ce qui est à penser que Gilsn invite son lecteur.
Le Vade-mecum du débutant réaliste, mêlant gravité et ironie, est un éblouissant feu d'artifice final, aux paragraphes ciselés. Il suffirait à lui seul à justifier l'actualité de ce livre, et se présente comme une introduction à la philosophie. 
Etienne Gilson (1884-1978) fut professeur à la Sorbonne, à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, à Harvard, à Toronto, puis au Collège de France. Elu à l'Académie française en 1946, il est l'auteur d'une oeuvre qui fait toujours autorité et qui a notamment renouvelé l'étude de la métaphysique de saint Thomas. Il apparaît comme l'une des plus grandes figures françaises de l'histoire de la philosophie médiévale, de la philosophie chrétienne et du thomisme du XXè siècle.
TitreLe réalisme méthodique
Auteur GILSON (Etienne)
ÉditeurPIERRE TEQUI (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2007
Nb de pages128
EAN 139782740313664
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.18
Critique du libraire
Première édition 1935. Présentation de Thierry-Dominique Humbrecht, o.p.
Les avis clients
Un éblouissant feu d'artifice .
5/5 Réseau Regain.
.----. En fin d’ouvrage se trouve le «Vade-mecum du débutant réaliste», mêlant gravité et ironie, qui est un éblouissant feu d’artifice final, aux paragraphes ciselés. Il suffirait à lui seul à justifier l’actualité de ce livre, et se présente comme une introduction à la philosophie. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de janvier 2008 sur le site " Réseau Regain " ] ]
Un débat.
5/5 Réseau Regain.
.----. Le débat que mène ici l’auteur se présente pour lui comme à front renversé. Lui-même, historien de la philosophie médiévale et connaisseur de saint Thomas, ne se dit pas encore thomiste. Il défend pourtant la cause du réalisme contre des représentants de la néo-scolastique thomiste (l’École de Louvain) qui, eux, ne dédaignent pas de frayer avec le kantisme. Gilson rappelle que la démarche critique appartient à Kant, dans la mesure où elle cherche les conditions a priori de possibilité d’une science. Le réalisme ne saurait la faire sienne sans renoncer à être lui-même, à moins de nommer «critique» non pas un préalable mais l’examen a posteriori d’une connaissance dont l’évidence est constatée. Faut-il encore appeler cela une critique? Gilson, à l’inverse de Maritain, pense que non, et préfère l’appeler «réalisme méthodique». Au delà des circonstances du débat, c’est à la confrontation de ce qui est à connaître et de ce qui est à penser que Gilson invite son lecteur.
Le thomisme.
5/5 Réseau Regain.
.----. Gilson a analysé le thomisme de manière historique. Pour lui, le thomisme ne s’identifie pas à la scolastique, mais se construit plutôt contre elle. Il a décelé un déclin de la philosophie en une science qui annoncerait le renoncement de l’homme à son droit de juger et de régler la nature, l’homme n’étant plus qu’une simple partie de la nature: feu vert serait alors donné selon lui aux entreprises les plus inconséquentes et les plus désastreuses en matière de société dont seraient victimes les hommes et les institutions humaines. Contre les systèmes philosophiques, Gilson était convaincu que le retour en grâce de la philosophie de Thomas d’Aquin pouvait permettre de sortir de cette zone dangereuse. Dans le présent ouvrage de 1935, il expose les fondements d’une philosophie qui se veut «réaliste», par opposition à la tradition kantienne et à toute philosophie «idéaliste ». Tout en étant exigeant, ce livre est accessible. [ suite ... ]
L'auteur et son éditeur.
5/5 Réseau Regain.
.----. Étienne Gilson (1884-1978) a enseigné l’histoire de la philosophie médiévale de 1921 à 1932 à la Sorbonne, où il avait auparavant fait ses études, avant d’occuper la chaire de philosophie médiévale au Collège de France. En 1929 il participe à la fondation de l’Institut pontifical d’études médiévale de Toronto au Canada. Professeur également à l’École Pratique des Hautes Études, il est l’auteur d’une œuvre qui fait toujours autorité et qui a notamment renouvelé l’étude de la métaphysique de saint Thomas. Il apparaît comme l’une des plus grandes figures françaises de l’histoire de la philosophie médiévale, de la philosophie chrétienne et du thomisme du XXe siècle. Bien qu’étant à l’origine spécialiste d’histoire de la philosophie, il a été l’un des meneurs du mouvement néo-thomiste catholique romain. Il a été élu à l’Académie française en 1946. Sa rencontre avec le libraire Joseph Vrin fut à l’origine de la création des éditions éponymes. [ suite ... ]