Le radiocarbone face au Linceul de Turin
Référence : 19624
2 avis
Date de parution : 12 octobre 1999
Éditeur : FRANCOIS-XAVIER DE GUIBERT (EDITIONS)
Collection : HISTOIRE
EAN 13 : 9782868396099
Nb de pages : 352
31.00 €
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Description
En 1988, les responsables de la datation par le carbone 14 du Linceul de Turin annoncèrent, dans une conférence de presse mémorable, que ce tissu était daté du Moyen Age avec une certitude scientifique "absolue". Le monde entier reprit la nouvelle, réconfortante confirmation du progrès scientifique sur la superstition pour les uns, consternante déception pour les autres.
Mais, par un paradoxe qui n'est qu'apparent, cette affirmation péremptoire, loin de clore le débat sur la pièce archéologique la plus étudiée au monde, allait mettre en pleine lumière les enjeux scientifiques, philosophiques et spirituels de cette question de l'authenticité du Linceul de Turin, laquelle, jusqu'alors, ne s'était jamais posée d'une manière aussi publique et aussi radicale.
Dès l'année suivante, au terme d'une synthèse logique de l'ensemble des connaissances disponibles, A. A. Upinsky apportait la réponse de l'épistémologie : "l'Homme du Linceul ne peut pas ne pas être Jésus de Nazareth". A ce jour, cette analyse n'a pu être réfutée.
Restait cependant la datation C14 à laquelle s'accrochaient, en dépit de la contrainte logique bien établie, les adversaires mais aussi, d'une manière surprenante, de nombreux partisans de l'authenticité.
Dès 1988 pourtant, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche tentait de poser quelques questions théoriques et expérimentales simples à partir de sa connaissance approfondie des fondements de cette méthode dont tous les vrais spécialistes, à commencer par les archéologues, savent bien qu'elle n'a rien d'absolu.
S'ensuivirent pendant dix ans, études partielles, polémiques, fausses questions au milieu desquelles l'auteur tenta de faire prévaloir une démarche scientifique droite, débarrassée des a priori contradictoires qui ont grandement contribué à obscurcir la question.
Ce sont ces recherches, ces réflexions et ces travaux qu'elle a rassemblés en forme de journal dans cet ouvrage clair, accessible et vivant. Au terme de cette synthèse définitive, le lecteur de bonne foi répondra, comme en écho, à la démonstration logique de l'authenticité : de même qu'il est impossible que l'homme du Linceul de Turin ne soit pas Jésus de Nazareth, il est impossible que la méthode C14 ait pu donner avec certitude une date médiévale au tissu du Linceul de Turin.
Ainsi, comme l'intelligence l'exige, l'unité de la contradiction, la vérité dans l'ordre de la science expérimentale rejoint La Vérité. Reste ce que cette mesure C14 d'un tissu de deux mille ans peut vraiment nous apprendre sur l'authentique Linceul de Jésus-Christ.
Mais, par un paradoxe qui n'est qu'apparent, cette affirmation péremptoire, loin de clore le débat sur la pièce archéologique la plus étudiée au monde, allait mettre en pleine lumière les enjeux scientifiques, philosophiques et spirituels de cette question de l'authenticité du Linceul de Turin, laquelle, jusqu'alors, ne s'était jamais posée d'une manière aussi publique et aussi radicale.
Dès l'année suivante, au terme d'une synthèse logique de l'ensemble des connaissances disponibles, A. A. Upinsky apportait la réponse de l'épistémologie : "l'Homme du Linceul ne peut pas ne pas être Jésus de Nazareth". A ce jour, cette analyse n'a pu être réfutée.
Restait cependant la datation C14 à laquelle s'accrochaient, en dépit de la contrainte logique bien établie, les adversaires mais aussi, d'une manière surprenante, de nombreux partisans de l'authenticité.
Dès 1988 pourtant, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche tentait de poser quelques questions théoriques et expérimentales simples à partir de sa connaissance approfondie des fondements de cette méthode dont tous les vrais spécialistes, à commencer par les archéologues, savent bien qu'elle n'a rien d'absolu.
S'ensuivirent pendant dix ans, études partielles, polémiques, fausses questions au milieu desquelles l'auteur tenta de faire prévaloir une démarche scientifique droite, débarrassée des a priori contradictoires qui ont grandement contribué à obscurcir la question.
Ce sont ces recherches, ces réflexions et ces travaux qu'elle a rassemblés en forme de journal dans cet ouvrage clair, accessible et vivant. Au terme de cette synthèse définitive, le lecteur de bonne foi répondra, comme en écho, à la démonstration logique de l'authenticité : de même qu'il est impossible que l'homme du Linceul de Turin ne soit pas Jésus de Nazareth, il est impossible que la méthode C14 ait pu donner avec certitude une date médiévale au tissu du Linceul de Turin.
Ainsi, comme l'intelligence l'exige, l'unité de la contradiction, la vérité dans l'ordre de la science expérimentale rejoint La Vérité. Reste ce que cette mesure C14 d'un tissu de deux mille ans peut vraiment nous apprendre sur l'authentique Linceul de Jésus-Christ.
Titre | Le radiocarbone face au Linceul de Turin |
Auteur | VAN OOSTERWYCK-GASTUCHE |
Éditeur | FRANCOIS-XAVIER DE GUIBERT (EDITIONS) |
Date de parution | 12 octobre 1999 |
Nb de pages | 352 |
Collection | HISTOIRE |
EAN 13 | 9782868396099 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 28 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.60 |
Biographie
Marie-Claire VAN OOSTERWYCK-GASTUCHE (1926-2016) Mme Van Oosterwyck-Gastuche, née en 1926, a joui d'une retraite laborieuse et a beaucoup voyagé. Voir plus
Critique du libraire
Rédigé par une spécialiste, ce livre est de grande importance, de façon décisive, comment et pourquoi la datation médiévale par radiocarbone du Linceul de Turin constitue une imposture. AFS Aout 2004. Journal d´une recherche.
Les avis clients
Un rapport de l'Académie des sciences
5/5 Marie-Claire
Madame van Oosterwyck a soumis son ouvrage à l’appréciation de l’Académie des Sciences et a reçu la réponse suivante :
Notons d’abord la modestie et la mesure de l’auteur de cette lettre, dont chaque phrase est à méditer. Il reconnaît qu’il n’est pas spécialiste en radiocarbone mais, intrigué par la sensibilité excessive de l’isotope aux diverses perturbations , souhaite que la communauté radiocarbone procède à des corrections adéquates et reprenne ses bases d’étalonnage. Or, ce n’est qu’à l’occasion de la datation du Linceul qu’on a finalement soumis la méthode à des tests et découvert l’influence de la température et des pollutions sur les âges C 14.
Dans le domaine où il est compétent l’évaluation des données très dispersées et en petit nombre qui ont servi à déterminer l’âge médiéval Pierre Perrier est formel : il s’agit d’une fausse datation. Il recommande encore aux carbonistes plus d’humilité… et plus de finesse. On ne peut mieux dire.
Après l’avis de Pierre Perrier, citons quelques phrases significatives de M. Raffard de Brienne auquel le Cardinal Saldarini s’adressait humblement, lors du congrès de Nice de 1997, l’appelant Professeur et Docteur. Reconnaissant son incompétence en matière scientifique, celui-ci s’en remettait au Professeur Docteur Raffard et au conseil scientifique du CIELT.. La même année, M. Raffard affirmait au colloque de l’UNEC/COSTA : "Moi-même, je ne suis pas un scientifique, mais j’ai l’honneur de présider le conseil scientifique du CIELT. On peut ne pas être scientifique mais quand même diriger correctement les travaux sur le plan scientifique."
On lira dans l’ouvrage de Madame van Oosterwyck la lettre de M. Raffard lui interdisant de communiquer à Nice la thèse expliquant la fausse date médiévale approuvée par l’Académie.
Une expertise
5/5 Marie-Claire
Interviewé récemment sur le Linceul, le radiocarboniste Jacques Evin, actuellement à la retraite s'est dit écœuré de la mauvaise foi des inconditionnels de l'authenticité qui veulent à tout prix persuader un public naïf que le Linceul est l'authentique linge funéraire du Christ: "J'en ai assez de l'obscurantisme" s'est-il vertueusement exclamé. Et, à l'interrogation du journaliste : "Des études sérieuses remettent-elles en question la date médiévale ?", le Pr. Evin a répondu : pas une seule, je suis formel. Toutes les gloses sur le sujet viennent... de milieux très particuliers... liés à l'extrême droite (bigre !). Le Prof. Evin a poursuivi en donnant son avis définitif sur la valeur des datations par radiocarbone. Il a affirmé avec autorité :
"En fait, la datation C 14 est une méthode incontournable et universellement acceptée par la communauté scientifique. Son résultat est la seule preuve rigoureuse concernant l'authenticité du suaire (écrit avec une minuscule, évidemment). Toutes les autres "certitudes" concernant son histoire avant 1553 (pourquoi 1553 ?) ou la formation de son image ne sont que des hypothèses."
On jugera, en lisant l'ouvrage de Mme V.O., "Le radiocarbone face au Linceul de Turin" (349pp.) édité chez de Guibert en 1999, de la pertinence de l'avis du Prof. Evin qui est une vieille connaissance de Mme V.O. et qui devrait avoir eu le temps de lire son livre qui parle d'ailleurs de lui.
L' ouvrage de Mme V.O. est en deux parties, la première étant consacrée à l'étude de la méthode radiocarbone en général et la seconde à la datation du Linceul en particulier. Il contient une abondante bibliographie, de nombreuses figures et tableaux et, contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est pas ennuyeux du tout, au contraire. Il fait même parfois rire tant les épisodes rocambolesques s'y succèdent. De surcroît, les parties plus techniques ayant été placées dans des annexes rendent sa lecture plus facile.
Mme V.O. recommande au lecteur de faire l'effort d'y consulter les annexes, notamment celle consacrée au calcul statistique de Nature, difficile certes, mais pas plus que le célèbre article de Damon et al de 1989. Elle a été rédigée par un spécialiste, le Dr. Jouvenroux, qui y a magistralement démontré que l'âge médiéval du Linceul présenté comme "Verdict de la Science" est une savante escroquerie, scientifique de surcroît, ce qui n'arrange rien. Aucun radiocarboniste n'y a répondu. Aucun non plus n'a osé assister aux réunions scientifiques sur le Linceul depuis. Ce qui, en langage clair, signifie que le temps où l'authenticité du Saint Suaire devait être contrôlée par une date radiocarbone présumée absolue (du 1ier ou du 14ième siècle) est révolu. Lui a succédé une nouvelle période où l'abondance de preuves en faveur de l'authenticité de la Relique fait obligatoirement conclure à la fausseté de la date médiévale.
Personne, jusqu'ici, n'a osé répondre ouvertement à l'étude du Dr. Jouvenroux. On comprend... Mrs Leese, la statisticienne du B.M. à qui on doit ce calcul absurde a loyalement avoué "je me suis sans doute trompée" avant de donner sa démission. Le Dr.Tite a de son côté reconnu être incompétent en la matière (pourquoi avoir accepté cette charge ?)... Bref, le monde apprit avec soulagement que, comme tous le souhaitaient, l'énigme continuait.
Qui donc d'entre eux aurait osé annoncer les véritables conclusions de leur lamentable expertise ? Il eût fallu reconnaître la non-fiabilité de la datation par radiocarbone, le caractère pervers du calcul statistique de Nature, admettre que le Linceul datait bien du 1ier siècle malgré son pseudo âge médiéval qui n'était qu'une escroquerie scientifique ? On aurait dû encore faire remarquer l'athéisme professé par les "scientifiques" du British Muséum qui les avait aveuglés au point de ne pas reconnaître en l'image ce que tous y avaient vu jusqu'ici : la marque de l'événement le plus important de l'Histoire, la mort et la Résurrection du Messie annoncé. Et, comme l'avait affirmé une tradition bimillénaire, le Christ lui-même l'y avait imprimée.
On se garda, bien sûr, de rétablir la vérité qui dérangeât tout le monde. Le Prof. Evin fit des efforts certes méritoires pour l'occulter. On la trouvera avec soulagement dans l'ouvrage de Mme V.O.