Le procès et les témoins impossibles de Mgr Richard Williamson

Pour avoir exprimé son opinion sur un fait de l'Histoire, un évêque catholique, Mgr Richard Williamson, a fait l'objet d'une forfaiture qui nous rappelle les heures les plus sombres d'une époque que l'on croyait pourtant révolue. Le règne de l'iniquité prétend abolir la dignité pour l'homme libre de penser par lui-même et d'exprimer le fruit de ses réflexions. Trois mille ans de culture gréco-latine, deux mille ans d'humanisme chrétien et deux cents ans de raison critique sont balayés par une déferlante de lois liberticides ; symbolisant pour les nations d'Europe leur soumission au culte nécromancien de l'Holocauste. La démarche exemplaire de Mgr Williamson n'est qu'une manifestation courageuse de bon sens, que chacun éprouve normalement quand il se trouve confronté à une histoire qui, par elle-même, est un défi aux lois naturelles. Au-delà d'un procès impossible, fondé sur des arguties juridiques qui sont la négation même d'un Etat de droit digne de ce nom, Mgr Williamson aurait été en mesure de citer à l'audience douze témoins juifs dont les écrits nous font douter de la bonne foi de ses accusateurs. A défaut d'être entendu par une justice allemande à la botte, la plus élémentaire équité nous commande de leur donner la parole.