« Pour la nation contre la démocratie »
5/5 Lectures Françaises .
.----. Dans notre précédent numéro, nous avions annoncé la parution imminente du réquisitoire documenté, clair, serré, implacable, instruit par Jean Haupt contre ce « système » politique qui n’a jamais fourni les preuves de l’efficacité qu’ont bien voulu lui attribuer les grands « pontes » de la direction politique mondiale. Il est désormais disponible et nous insistons, une fois encore, pour clamer que sa lecture est indispensable pour que chacun sache dans quel bourbier il met les pieds, quand on lui intime presque la sommation, sous peine de manquement grave à ses « obligations de citoyen », de se rendre dans les bureaux de vote pour accomplir son « devoir électoral », dont le résultat, nous dit-on, « engage l’avenir » de la nation tout entière…
Nous pouvons vous garantir que ce livre fait partie de « ces quelques ouvrages auxquels on peut se référer continuellement avec un très grand profit », ainsi que l’avait écrit l’un de nos collaborateurs (Jean-Paul Roudeau, aujourd’hui décédé), en 1972 (cf. infra).
En préambule, nous souhaitons revenir rapidement sur la figure et la personnalité de son auteur, bien trop méconnu des générations contemporaines, car, hormis dans le cercle restreint de notre famille de pensée (et encore, il s’en trouve qui ont quelques défaillances de mémoire…), ce n’est pas dans le sérail préservé et calfeutré de la caste de journalistes en « gilets rayés » qu’il faut espérer constater chez l’un ou l’autre l’indépendance d’esprit ou le courage de reconnaître les mérites d’un confrère systématiquement ostracisé du fait de ses prises de position trop anticonformistes à leurs yeux.
Pour ce faire, le meilleur hommage qui ait pu lui être rendu est celui exprimé par son ami Jacques Ploncard d’Assac [1], au moment de sa mort (en mars 1988) dont nous avions publié le contenu dans Lectures françaises (N° 374, juin 1988). Ce texte a ensuite été reproduit dans le quatrième Cahier de Chiré (1989) où nous l’avions nous-mêmes fait précéder des quelques mots suivants :
« Jean Haupt eut une forte influence sur la plupart des membres de notre équipe, lorsqu’il nous recevait chez lui, à Lisbonne, à l’époque où, jeunes étudiants nationalistes, nous avions plaisir à nous rendre au Portugal, quand ce pays était gouverné par Salazar. De ces heures de rencontres et de discussions, nous avons conservé un souvenir inoubliable car elles nous avaient donné l’occasion de tisser des liens de solide amitié avec ce grand Français exilé, des liens qui n’ont été rompus à aucun moment des vingt-cinq années de relations très fructueuses que nous avons pu avoir avec Jean Haupt. C’est pourquoi, désireux de lui adresser cet ultime hommage, nous avons tenu à reproduire le texte que son ami et compagnon d’exil au Portugal, Jacques Ploncard d’Assac lui adressa à titre posthume ».
Nous indiquons ici quelques rapides points de repère : Jean Haupt était né à Oran en 1914. Il fut un universitaire distingué : assistant en Prusse Orientale, puis lecteur de français à Reykjavik, en Islande. Venu se fixer au Portugal pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut nommé professeur à l’Institut Français de Lisbonne.
Laissons la parole à J. Ploncard d’Assac :
« Nous sommes à une période où la politique prend le pas sur l’intelligence. Fidèle au maréchal Pétain, il est épuré et doit quitter l’Institut Français. Le voilà coupé de la vie universitaire qui avait été toute sa raison d’être. Pour vivre, il devient traducteur et sa grande culture, sa connaissance approfondie du français et du portugais le font remarquer par le président Salazar qui lui confie la traduction de ses discours. Divers ministères portugais s’attachent également ses services pour les traductions officielles […] Naturellement, nous étions devenus amis. Nos analyses politiques se rejoignaient et, un jour, en nous promenant dans Lisbonne, nous eûmes l’idée de fonder une revue en langue française. Ce fut Découvertes dont le premier numéro parut en février 1964 et devait durer jusqu’à la chute du gouvernement Caetano, en 1974 […] Il fut jusqu’au bout le défenseur de la vision chrétienne et civilisatrice des grands empires et avait placé en tête de son éditorial cette phrase de Salazar : “la vérité est que le progrès des peuples se mesure partout, aujourd’hui encore, à leur degré d’occidentalisation”. La remarque reste toujours vraie.
Mais c’est dans son Procès de la démocratie que Jean Haupt s’est le mieux expliqué sur sa vision politique. Il commence avec une belle et brève insolence qui est une évidence : « Pour sortir de l’impasse, il faut sortir de la démocratie… ».
Jean Haupt avait parfaitement analysé la situation née de la victoire militaire des démocrates. Derrière la condamnation du national-socialisme et du fascisme, il avait vu que les forces occultes entendaient condamner non seulement un régime, mais tous les régimes, toutes les idéologies présentes, passées et futures « qui ne se réclameraient pas de la démocratie ». Car il fallait désormais que personne n’osât mettre en doute l’excellence de la démocratie, au risque d’encourir les foudres de la conscience universelle.
« En fait, la gigantesque campagne d’intoxication déclenchée à la suite de la Deuxième Guerre mondiale par les démocraties victorieuses n’avait d’autre objectif que de faire de la démocratie un dogme inviolable, de formuler un nouveau précepte de morale impérative et universelle, un onzième commandement de Dieu. De la démocratie ne médiras, sous peine des pires châtiments ».
Le « onzième commandement » nous le voyons non seulement ajouté par le clergé moderniste au Décalogue, mais on commence à nous enseigner qu’il n’y a qu’un dogme, qu’un commandement : le onzième.
Il faut rechercher dans votre bibliothèque ce livre essentiel et le relire. L’y mettre si vous ne l’avez pas.
C’est le privilège des écrivains de se survivre dans leur œuvre. Celle de Jean Haupt reste essentielle parce qu’il est allé, sans complaisance, au fond des choses.
Jean Haupt reste parmi nous.
La présentation documentée (30 pages inédites) de la troisième édition que publient cette année les Éditions de Chiré, est composée de trois parties, dont les deux premières sont consacrées l’une à Jean Haupt lui-même, l’autre à la revue Découvertes qui fournissent de plus amples détails et renseignements d’un grand intérêt. La troisième est réservée à présenter le contenu de l’ouvrage ; c’est à nos yeux une excellente entrée en matière avant la lecture du volume. Nous en livrons ci-dessous quelques fragments.
Tous les éléments du dossier sont instruits les uns après les autres.
« L’accusation fait inexorablement valoir ses arguments, tant la défense, en y regardant bien, semble effectivement vaine, et tant le délit, ou plus exactement le crime, se trouve être flagrant- ; très logiquement, le verdict tombe : notamment pour sauvegarder la nation, dont le gouvernement du nombre et des partis creuse nécessairement la tombe, “il faut sortir de la démocratie” ».
Dans l’un de ses articles parus dans Découvertes (no 15-16, avril-mai 1965), Haupt écrivait :
« Certes, la démocratie a été jugée et condamnée à plusieurs reprises, par les représentants les plus lucides de la pensée européenne. Et, il ne me semble pas que leurs arguments, jusqu’ici, aient jamais été réfutés (…) De même, ne devons-nous jamais nous lasser de crier aux peuples “casse-cou !” et, à la propagande intensive, sans scrupule, de la démocratie, qui, sous le couvert de slogans idéalistes, exploite les passions des hommes, leurs faiblesses, leur tendance naturelle à la facilité, nous devons opposer les arguments de la Contre-Révolution ; ceux-ci s’adressent à l’intelligence des hommes, à leur bon sens, à leurs instincts les plus nobles qui, par conséquent, doivent finir par triompher ; ou bien alors, avec eux, s’effondrera l’humanité (…) Après avoir analysé les principes idéologiques et les institutions qu’ils inspirent, après avoir examiné la position de la démocratie à l’égard des individus et à l’égard de la nation, nous serons amenés à conclure que la démocratie est contraire tant aux intérêts légitimes des citoyens qu’aux intérêts supérieurs de la nation ».
[ Signé : Jérôme SEGUIN et Vincent CHABROL - Extrait du n° 756 (avril 2020) – Pour lire la suite de cet article, commandez ce numéro ou abonnez-vous !
[1] – Jacques Ploncard d’Assac trouva refuge au Portugal en 1947. Il y connut Jean Haupt qui y vivait et avec lequel il se lia d’amitié. Il a quitté le Portugal, en 1974, pour revenir en France et mourut à Toulon en 2005.
De quoi alimenter intelligemment les discussions
5/5 Nous Sommes Partout
.----. Paru pour la première fois en 1971, l’instruction du Procès de la démocratie est de nouveau proposé aux lecteurs par les Editions de Chiré. De quoi alimenter intelligemment les discussions avec les suppôts du Système et des “Grands Principes.”
“La démocratie a été jugée et condamnée, à plusieurs reprises, par les représentants les plus lucides de la pensée européenne” écrit Jean Haupt (1) dans les colonnes de la revue Découvertes en 1965. L’ouvrage, enrichi d’une présentation de l’auteur et de son oeuvre, reparaît enfin grâce aux éditions de Chiré. Un ouvrage indispensable pour clouer le bec à votre cousine gauchiste ou votre tonton macroniste.
L’auteur démontre de main de maître que la démocratie est le pire des gouvernements puisqu’elle repose intrinsèquement sur des impostures : imposture des Grands Principes (Liberté, Egalité, Fraternité) puisque “le système démocratique admet que la raison guide les masses alors que celles-ci obéissent plus généralement à la passion. Or toute fiction s’expie, toute vérité se venge. Voilà pourquoi la démocratie, si belle en théorie, peut conduire à d’insignes horreurs” ; imposture du Suffrage Universel, car, comme le dit Paul Valéry : “Il faut être infiniment sot ou infiniment ignorant pour oser avoir un avis sur la plupart des problèmes que la politique pose”; imposture du système des “partis” qui ne peut mener qu’à la désunion et où chacun, dans son optique partisane, travaille d’abord pour sa majorité et non pour la Nation, au prix de toutes les compromissions et de tous les reniements. C’est “qu’on ne gouverne pas avec des étiquettes” et que “l’esprit de parti corrompt ou avilit le pouvoir, déforme la vision du gouvernement, sacrifie l’ordre naturel des solutions, se superpose à l’intérêt national, entrave – quand il ne s’y oppose pas complètement – l’utilisation des hommes de valeur au service du bien commun.” (Salazar, 7 janvier 1949)
En cela, et l’auteur l’affirme, la démocratie est la pire des dictatures, car elle est “une dictature qui se cache hypocritement sous le voile de libertés apparentes et illusoires. La pire des dictatures parce que collective, anonyme et donc irresponsable. (…) Dictature dérisoire, dictature de l’impuissance, dont l’autorité, pour imposer ses lois et ses volontés, ne repose pas sur la compétence, le prestige, la force des gouvernants, mais sur l’ignorance, l’indifférence, la passivité ou la veulerie des gouvernés.” Finalement, la démocratie, c’est “le droit des peuples à ne pas disposer d’eux-mêmes” tout en énonçant le contraire avec une rare fourberie, puisque cette sacro sainte démocratie se veut “universelle” et en aucun cas nationale.
Comment peut-elle donc être au service d’un peuple et d’une nation puisqu’elle est par essence universelle et apatride? “Il n’y a pas dix solutions, il n’y en a qu’une : dissolution.”
(1)Jean Haupt : (1914- 1988), homme de lettres et politique, directeur de l’Institut français de Lisbonne sous Salazar.
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La meilleure synthèse à ce jour sur la question
5/5 Le Harfang
DEPUIS LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE, le régime démocratique fait partie de ces dogmes inattaquables, comme le fait que la terre est ronde.
Encore est-il qu’il se trouve probablement plus de gens au Canada qui remettent en question la rotondité de notre planète que le système démocratique. Hors de la démocratie, point de salut.
Pourtant, la démocratie ne s’est pas toujours imposée comme le régime idéal. Alors que
l’histoire de l’humanité est plurimillénaire, ce système n’a pas encore soufflé ses 250 bougies,
si l’on fait abstraction de la démocratie grecque qui n’avait que très peu à voir avec celle que nous subissons depuis la Révolution française.
Jean Haupt, dans un court ouvrage récemment réédité chez nos amis de Chiré, ose un crime de lèse-majesté, ou plutôt de lèse-république : il fait le procès de ce système dont l’histoire, malgré ses prétentions, est loin d’être exempte de crimes et d‘atrocités.
Dans ce court réquisitoire il met en lumière les contradictions flagrant-es, les manques du système, ses mensonges, ses aberrations. Haupt n’est pas, et c’est bien heureux, un de ces universitaires qui se gargarisent de théories ou de mots pompeux qui ne signifient pas grand-chose. Il emploie ce qu’on appelle au Québec « le gros bon sens », cette logique presque innée que nous avons héritée de nos pères. C’est certes un homme de haute culture,
comme notre époque n’en produit plus, mais il n’a pas besoin de nous en faire l’étalage pour nous le démontrer.
Des livres portant sur la démocratie, j’en ai lu quelques-uns, certains convaincants, d’autres
moins, certains qui requièrent un café bien tassé pour ne pas s’endormir, d’autres qui doivent être lus un dictionnaire à la main. Le procès de la démocratie est à ce jour la meilleure synthèse sur la question, un livre à se procurer immédiatement pour se sortir de cette matrice mentale qu’on accepte trop souvent.
<p align="right">Le Harfang n° de décembre 2020 janvier 2021<a href= https://quebecoisdesouche.info/le-harfang/ target=_blank>quebecoisdesouche.info/le-harfang</a>
Un ouvrage plein de bon sens
5/5 JB
"Pour sortir de l'impasse, il faut sortir de la démocratie..." Cette phrase est la première de l'introduction de ce livre; elle est tranchante et sonne comme une sentence, mais Jean Haupt ne se contente pas de l'affirmer pour flatter son lectorat, il va le démontrer méthodiquement tout au long de son ouvrage.
Si Jean Haupt assène ce jugement dès le début de son œuvre, c'est bien un véritable procès qu'il mène contre la démocratie dans tous les développements qui suivent. Et tout y passe: de la devise nationale au Parlement en passant par le suffrage universel et les partis, aucune institution, ni symbole de la République démocratique française n'est épargné! L'argumentation est principalement basée sur le bon sens, le procès est objectif, la sentence prononcée en début d'introduction se trouve complètement justifiée.
Merci aux Editions de Chiré d'avoir réédité cet excellent ouvrage qui demeure "un précieux vade-mecum politique"!
Un des plus décapants qui soit ...
5/5 Altaïr , poésie et tradition .
.----. " Pour sortir de l'impasse, il faut sortir de la démocratie". Voilà dès la première phrase les choses bien mises au point . L'auteur n'aime pas la démocratie et nous dit pourquoi .Quand on voit l'incompétence des élus d'aujourd'hui, on se dit qu'il aurait peut-être bien raison .
Le livre est paru pour la première fois en 1971 à Lisbonne, au temps de Salazar . Jean Haupt dirigeait également une revue intitulée "Découvertes" qui disparut lors de la "Révolution des œillets", en réalité coup d'Etat militaire socialo-communiste qui balaya les acquis de l'ère Salazar et renvoya plusieurs pays africains à leurs guerres tribales . Lisez cet ouvrage, l'un des plus décapants qui soit.
[ " Altaïr " poésie et tradition - numéro 185 - septembre 2020 .Périodique trimestriel , éditeur responsable Jean Pierre Hamblenne BP 19 - B-1420 - Braine l'Alleud - Belgique .].
Une des meilleurs critiques des « immortels principes »
5/5 Chouan ..
.----. Nous avons personnellement pris énormément de plaisir à la lecture de ce maitre livre, réédité cette année par DPF, qui fait le Procès de Riom de la « Pandémocratie », le mot est de l’auteur. Jean Haupt (1914-1988) est né à Oran. Cet universitaire fut, à la demande de Lisbonne, envoyé par le gouvernement de Vichy pour enseigner le Français au lycée de Castelo Branco. En effet le gouvernement de Salazar reconnaissait le gouvernement français de la Révolution Nationale comme seul gouvernement français légitime, jusqu’en 1944. En retour, le Maréchal Pétain trouvait, dans l’État Nouveau de Salazar un modèle pour édifier l’Etat Français (corporatisme, nationalisme, inspiration catholique), l’Estado Novo portugais une véritable alternative, tant par rapport aux démocraties libérales que par rapport au totalitarisme national-socialiste allemand. A l’automne 1944, les gaullistes prennent possession du palais gouvernemental de Lisbonne et Haupt est condamné à repartir vers le Portugal, pour s’y fixer, étant marié avec une Portugaise. Il commence une carrière de traducteur des discours et des actes publics de Salazar. « Le Procès de la Démocratie » L’accusation est MAGISTRALE. Quelques extraits : « Il est impossible de penser et de sentir en Européen, si l’on ne pense pas et si l’on ne sent pas, tout d’abord, en Français, en Allemand, en Italien, etc. » Jean HAUPT (in Revue Decouvertes n°2) - « La vérité est que le progrès des peuples se mesure partout, encore aujourd’hui, à leur degré d’occidentalisation. » (Salazar) Hélas il faut bien reconnaître qu’on doit parler, depuis les années 1950, d’américanisation et d’abatardisation, ces deux mamelles de l’Occident moderne.
« (...) des charrettes des condamnés de la Terreur, aux génocides et aux massacres de Zanzibar, du Soudan, du Congo, du Burundi, du Biafra, de l’Angola, en passant par les bombardements de Dresde, les bombes atomiques d’Hiroshima, le massacre de Katyn, les camps de Sibérie, les tortures et les assassinats de la Libération, la répression de Budapest et le Printemps de Prague (j’en passe et des meilleurs) toutes atrocités sur lesquelles la démocratie jette le voile pudique du silence, ou de l’oubli, et que curieusement, l’on ne songe jamais à ‘’commémorer’’... »
« Pour sortir de l’impasse, il faut sortir de la démocratie (...) En fait, la gigantesque campagne d’intoxication déclenchée à la suite de la Deuxième Guerre Mondiale par les démocraties victorieuses n’avait pas d’autre objectif que de faire de la démocratie un dogme inviolable (...) »
Ce livre est une des meilleurs critiques des « immortels principes » (paru pour la première fois en 1971 au Portugal, il a été réédité en 1977 par les Editions de Chiré.
[ CHOUAN numéro 4 , Lettre trimestrielle gratuite Lettre Légitimiste de fidélité à la descendance de Louis XVII ]
Nos nations se dissolvent !
5/5 https://www.les4verites.com/
.----. Jean Haupt s’est installé à Lisbonne pour y enseigner le français au cours de la Seconde Guerre mondiale. II devint ensuite traducteur de Salazar et éditeur de la revue « Découvertes », unissant toutes les droites européennes sans exclusive. C’est en 1971 que parut son « Procès de la démocratie », que les éditions de Chiré rééditèrent en 1977. C’est une heureuse idée de le rééditer en 2020 car bon nombre des arguments – aussi rudes et tranchants soient-ils – n’ont pas vieilli. Certes, tout ne doit pas être pris pour argent comptant dans ce petit livre, mais il serait difficile de contester que nos nations occidentales se dissolvent lentement sous l’effet de la démagogie, fruit pourri de la démocratie.[ Le 2 juin 2020 sur https://www.les4verites.com/ ]
Une dimension prophétique !
5/5 Amaudruz (G.A.)
.----. La présente réédition du « Procès de la Démocratie » qui, nous le souhaitons, ne sera pas la seule, permet de mesurer l’aggravation des problèmes en quarante ans. Jean Haupt avait vu juste, et si la situation est plus que jamais critique, on le doit à la désinformation du grand public. Comparé à l’actualité, le “ Procès ” prend une dimension prophétique.
Victorieuses en 1945, la France et la Grande-Bretagne ont vite rejoint le rang des vaincus : il ne subsiste que des débris de leurs empires. Restaient, face à face, l’URSS et les États-Unis, puissances rivales oeuvrant chacune à la perte de l’autre et arborant toutes deux le titre de “ démocratie ”, l’une “ populaire ”, l’autre “ libérale ”. Après l’implosion de l’URSS sous, Gorbatchev, la “ démocratie libérale ” semblait promise à “ hégémonie mondiale, ce qui, en réalité, signifiait la domination du monde par les États-Unis, plus précisément par les groupes de pression, connus ou occultes, qui confisquent un pouvoir émanant des électeurs. Dès 1989, Washington impose à divers pays d’Europe des lois “ antiracistes ”, souvent agrémentées d’adjonctions antirévisionnistes, qui permettront notamment le chantage du Congrès Juif Mondial et les poursuites pénales contre quiconque doute de “ l’holocauste ”. (Dans les parlements, les groupes de pression priment la volonté des électeurs.)
“ Démocratie ”, claironnent les média ; “ démocratie ”, répète un grand public ahuri. Valeur suprême, indiscutable, la “ démocratie ”, après 1945, a même rallié une importante partie des nationaux-européens aux États-Unis par peur de la Russie soviétique. Les pays de notre continent ont laissé passer l’occasion de reprendre des forces, militaires surtout, à la faveur de la lutte sournoise qui paralysait les deux superpuissances. Voici donc plus d’un demi-siècle que règne l’idole “ démocratie ”. En tous lieux, les plumitifs la présentent comme le bien absolu. Mais nul ne la définit. On nous dit seulement qu’elle se réalise avec le plus de bonheur aux États-Unis. Les autres souffrent de “ déficit démocratique ” plus ou moins grave, comme la Russie, ou se comptent au nombre des États-voyous, tel l’Iran. Les États-Unis réaliseraient “ presque ” à la perfection ce régime capable d’assurer aux peuples un avenir radieux. Le “ presque ” s’impose aujourd’hui, vu les ennuis financiers de la superpuissance, des ennuis qui, de plus en plus, se révèlent un mal rongeant l’ensemble de la société. Les autres pays, éloignés quelque peu de la presque perfection états-unienne, présenteront des “ déficits démocratiques ” de gravité croissante au fur et à mesure de leur désobéissance à la superpuissance. Seulement le patatras de Wall Street ternit déjà le prestige de la démocratie d’outre-Atlantique : une des pires variantes d’un régime “ presque parfait ”.
Prenons le cas d’école de naufragés sur une île déserte. Le capitaine, qui connaît son océan “ Pacifique ”, préconisera de construire le village sur une colline. La majorité préférera le littoral proche des cultures. Survient un raz-de-marée qui noie les 51 % et donne raison au capitaine et à sa minorité sur la colline ! Rappelons les données. Que veut dire “ démocratie ” ? De quel pouvoir s’agit-il ? D’un pouvoir exercé par le peuple, pour le peuple, au nom du peuple ?
— “ Par le peuple ” ne se peut que dans de petites communautés où les citoyens, réunis sur la place publique, votent à main levée. Impraticable à l’heure actuelle.
— Un pouvoir “ pour le peuple ”, pour en assurer la survie et l’ascension biologique, c’est-à-dire morale et culturelle ? Alors certains souverains, rois ou dictateurs, ont été d’excellents démocrates.
— Enfin un pouvoir “ au nom du peuple ”, variante à la mode où des élus siègent dans une ou deux “ chambres ” et promulguent des lois que nul n’est censé ignorer, mais que personne ne peut connaître.
Il convient aussi de définir le mot “ peuple ”. Si l’on appelle “ peuple ” une horde bigarrée accourue de tous les continents, alors, un gouvernement pour le peuple devient impossible, et le pouvoir en est réduit à retarder les catastrophes. Mais si un peuple est gouvernable, c’est en raison d’une cohésion suffisante : morale, culturelle, intellectuelle ; donc raciale. Au sens viable du terme, “ peuple ” ne réunira que des ethnies d’une même grand-race. “ Peuple ” n’englobe pas les allogènes naturalisés.
Dans un très petit pays, où les électeurs connaissent ou pourraient connaître la plupart des candidats, le parlement reflétera encore la volonté des électeurs. La Suisse, par exemple, est déjà trop grande pour cela. Le citoyen connaîtra peut-être un homme de la liste ; deux, avec de la chance. Pour le reste, il vote les yeux fermés et fait confiance au parti. Mais voilà, son parti a besoin d’argent pour la campagne électorale ; les cotisations ne suffisent pas. Un mécène survient et contribue généreusement ; toutefois il demande qu’un ou deux de ses amis figurent sur la liste.
Ainsi, à chaque mécène supplémentaire, la proportion de vrais membres diminue au profit des financeurs. Le pire se produit dans un pays de la dimension des États-Unis ; car plus grand est le pays, plus grande est l’importance de la ploutocratie. Donc, entre les électeurs et les élus, il y a trop de forces, connues, obscures ou occultes, qui formeront le parlement tout en donnant aux électeurs l’illusion d’un libre choix.
— « Occultes ! Vous donnez dans le complotisme ! », s’écrieront les bien-pensants. Comme si les complots n’existaient pas ! Car ne l’oublions pas, seuls sont connus les complots qui échouent !
Quel que soit actuellement le régime d’un pays, les groupes de pression exercent une influence néfaste, comme le montrait notamment le professeur Firmin Oulès dans le tome III de « La démocratie économique » (1971). Un groupe disposant de beaucoup d’argent agira sur l’opinion et déterminera souvent le résultat d’élections et de votations. Certes, les intérêts du groupe coïncideront parfois avec l’intérêt général ; dans la règle, ils seront égoïstes. Or Oulès propose de remplacer ces néfastes par des instances indépendantes.
Rappelons qu’Oulès a continué l’oeuvre de l’École de Lausanne, illustrée par Vilfredo Pareto, qui inspira à Mussolini l’instauration des corporations. La solution consiste à mettre en place, entre les administrés et les gouvernants, des instances indépendantes qui protègent les citoyens et déchargent les dirigeants de tâches secondaires. D’où le succès du fascisme et des régimes de même inspiration. Pour mettre hors jeu les groupes parasites, il faut notamment créer des organismes utiles. L’idole “ démocratie ” sert aujourd’hui à démolir les peuples et les races, et à fabriquer, à la “ Frankenstein ”, une humanité grise et sans visage, espérée homogène. Cette vieille illusion se dissipera vite : le chaos racial reformera, mais en désordre, les caractères héréditaires qu’on voulait dissoudre par métissage. Les apprentis sorciers au service de l’idole auront préparé des lendemains auxquels l’humanité pourrait ne pas survivre..
En favorisant systématiquement les allogènes aux États-Unis, en espérant se les concilier, les détenteurs du pouvoir susciteront un jour des guerres civiles, en réalité raciales, capables d’anéantir la population blanche, ou de l’obliger à se regrouper en attendant des jours meilleurs. Pour l’instant, conscients de leur faiblesse, les maîtres de la Maison-Blanche cherchent à imposer au reste du monde un chaos racial, si possible plus grave que le leur. Considérons la montée du chaos installé par les apprentis sorciers états-uniens. Jusqu’où ira le désastre ? Nul ne le sait. En revanche, le chaos offre, des chances nouvelles. Tout se ramène à la lutte entre la vie saine et la vie malade.
Même si désormais l’on met hors d’état de nuire les forces qui, entre l’électeur et l’élu, confisquent le pouvoir, grâce à l’argent et à l’action conjuguée des média, en quoi consisterait l’erreur du “ système ” ?
— À croire que la majorité (les 51 %) a toujours raison. Que l’on consulte la majorité pour un consentement sur des questions générales à la portée du citoyen, d’accord. Mais donnons aux connaisseurs des problèmes ardus les moyens de les résoudre. Pour la sécurité des chantiers, un responsable doit pouvoir exiger la remise en état ou le remplacement d’une grue avant que celle-ci ne s’effondre. La catastrophe de Mattmark (en Valais, Suisse), qui résulta de l’écroulement d’une partie d’un glacier sur les baraquements des travailleurs du barrage, a révélé l’absence de contrôle quant à la sécurité de l’emplacement choisi. Et ainsi de suite … D’autre part, il est grotesque de faire voter le grand public sur des questions qui présupposent des connaissances de spécialistes.
Faiblesse majeure de la “ démocratie libérale ” : les détenteurs du pouvoir laissent les responsabilités à des électeurs impuissants ; ils peuvent donc tendre à des buts de coterie, de clan, même destructeurs. S’il y a de la casse, celle-ci retombera sur l’ensemble des citoyens. Exemple : les banques américaines renflouées par l’État : les bonnes affaires pour les banques, les mauvaises pour les idiots utiles !
Il est vain de se demander si la “ démocratie ” pourrait fonctionner correctement sous certaines conditions. Les régimes actuels échouent. Les États corporatifs d’avant-guerre, eux, avaient réussi, comme le prouve leurs taux de natalité. Quant aux “ démocraties libérales ”, elles ignorent obstinément leur devoir de maintenir les naissances, ce que même certains pays communistes (Allemagne de l’Est, Roumanie) avaient réalisé.
La survie de la race blanche est un problème aux multiples composantes dont la solution devient chaque jour plus difficile. En voici l’aspect politique : les peuples s’organisent eux-mêmes au niveau communal ou régional, tandis que les nations obéissent à des élites imposées par les forces qui font l’histoire des peuples, des ensembles continentaux, de l’humanité entière. Le pouvoir qui vient d’en-bas et le pouvoir qui vient d’en-haut peinent à se rejoindre, faute de corps intermédiaires organiques. Les démocraties libérales d’aujourd’hui ne possèdent que des corps intermédiaires parasites. Comment les remplacer par des organismes constitutionnels utiles ? Il y a là des domaines d’étude, de recherche et de réalisation d’autant plus vastes que s’est aggravé et généralisé le chaos social, moral et culturel dans le monde prétendu libre, c’est-à-dire dans la zone encore contrôlée par les États-Unis, mais qui, en réalité, subit une écrasante dictature, matérielle et spirituelle.. Le tabou “ démocratie ” interdit aujourd’hui l’accès aux problèmes dont dépend la survie des peuples. Il est d’ailleurs remarquable que, par une méthode très différente, les Chinois aient trouvé d’intéressantes solutions. Or comme la Chine est mono-ethnique, elle a de meilleures chances de dominer le monde.
En 1971, notre ami regretté Jean Haupt publie “ Le procès de la démocratie ”, livre de quelque 180 pages qui commence en ces termes :
« Pour sortir de l’impasse, il faut sortir de la démocratie. ” En 1971, c’était encore le monde bipolaire USA-URSS avec deux démocraties, la “ libérale ”et la “ populaire ”. Mais l’auteur dénonce déjà leur identité prédatrice. Vingt ans plus tard, les maîtres de la Maison-Blanche, accédant à l’hégémonie planétaire, laissent tomber le masque “ libéral ” et prétendent imposer la démocratie comme instrument de leur domination par le métissage et la corruption des moeurs. Cela, au besoin, par les bombes, comme en Serbie, en Irak et en Afghanistan, et au nom des Droits de l’homme !
Le message de Jean Haupt a non seulement gagné en actualité, mais son importance augmente encore à l’heure où s’effondre l’hégémonie états-unienne. Une réédition, non seulement pour les initiés, mais pour la foule des braves gens bernés par les média, aurait un impact salutaire ; elle contribuerait à ramener les peuples d’Europe sur le chemin de l’indépendance à reconquérir. Dans l’immédiat, il faut faire circuler les exemplaires disponibles de ce “ Procès ”.
L’événement fixera l’ordre d’urgence des problèmes dont dépend la survie des peuples européens. [ G. A. Amaudruz Août 2010 ]
Une précision :
5/5 Jean Auguy
Comme fondateur de Chiré je viens d'apporter cette précision sur Youtube , après avoir regardé la vidéo à partir de ce site (voir critique du libraire ci-dessus) : " J'ai bien connu Jean Haupt dont j'ai été un correspondant pour sa revue Découvertes puis un ami très proche ; lorsqu'il a voulu s'éloigner un peu du Portugal, c'est vers Chiré qu'il s'est tourné et ou nous l'avons reçu . Je n'ai jamais entendu dire qu'il ait été condamné en 1945, il vivait au Portugal et y est resté . Vous trouverez de nombreux documents ( des numéros de Découvertes , des œuvres de Jacques Ploncard d'Assac...) sur notre site " chire.fr " et une deuxième édition de son livre doit paraître sous peu avec un long ajout précisant tout ce que nous savions autour de Jean Haupt , son livre , ses cahiers Découvertes . "
Un véritable catéchisme anti-démocratique !
5/5 L'appel des pins .
.----. La critique de Jean Haupt fait du " gouvernement de tout par tous et de tous pour tout " est excellente. Suffrage universel, parlementarisme, liberté de conscience, règne des partis et de l'argent : tout cela est battu en brêche avec une saine jovialité. L'auteur brille dans l'art de souligner toutes les hypocrisies, toutes les tares, tous les ridicules, toutes les absurdités de ca qu'il faut bien appeler, avec Paul Bourget, " le plus anti-naturel des régimes " ; et il brille d'autant plus qu'il le fait au nom d'un désarmement de bon sens. C'est un véritable catéchisme anti-démocratique. [ Numéro 35 - avril 1978 de " L'appel des pins " ; bulletin trimestriel des Amis de Garabandal - directeur-gérant : abbé Jehan de Bailliencourt ]