Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Avant Noël, nous expédions tous les articles disponibles de vos commandes ; les reliquats sont livrés ultérieurement.

Le peuple des rats - Dans les sous-sols interdits de la Chine

Référence : 105822
1 avis
Date de parution : 11 mai 2016
Éditeur : GRASSET (EDITIONS)
Collection : DOCUMENTS FRANC
EAN 13 : 9782246856863
Nb de pages : 258
19.90
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 1 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
"Mao les avait glorifiés. La Chine moderne leur doit son miracle économique. La première puissance mondiale en devenir s'est hissée sur les épaules de ces millions de paysans transformés en ouvriers. S'inscrivant dans la plus grande migration humaine de l'histoire, cette masse laborieuse a quitté les campagnes. A Pékin, ils sont plus d'un million à peupler les sous-sols insalubres de la capitale. Enchaînant les petits boulots en attendant de trouver mieux, les Mingongs - les ouvriers migrants - sont forcés de vivre sous terre. Venu des quatre coins du pays, issu de minorités ethniques diverses, ce peuple avance sans états d'âme à la recherche d'une vie meilleure. Il a fini par adopter le surnom dont il a été affublée: les Shuzu, la "tribu des rats".
Je suis allé à sa rencontre dans les boyaux tentaculaires de Pékin. J'ai partagé leur quotidien, par petites immersions, pendant près de deux ans : dans un monde interdit, sans fenêtre, sans eau et sans chauffage, éclairé au néon. Je les ai suivis dans leurs villages d'origine. Je suis allé à la rencontre des dizaines de millions d'enfants qu'ils ont abandonnés dans les campagnes. Car ils sont l'incarnation des paradoxes chinois. Le rêve du président Xi Jinping, apôtre de l'idéologie maoïste, est un lointain mirage pour eux, au pays du capitalisme débridé. Leur vie n'a rien du conte de fée. Mais ils ne sont pas prêts de renverser le système. La propagande du Parti Communiste, l'espoir d'une vie meilleure et la résurgence du confucianisme ont fait des "miracles". "   

Patrick Saint-Paul est correspondant en Chine du Figaro depuis 2013, après avoir couvert le Sierra Leone (Lauréat du prix Jean Marin des Correspondants de Guerre en 2000), le Libéria, le Soudan, la Côte d'Ivoire, l'Irak, l'Afghanistan, le conflit israélo-palestinien et l'Allemagne. Le peuple des rats est son premier livre.
TitreLe peuple des rats - Dans les sous-sols interdits de la Chine
Auteur SAINT-PAUL (Patrick)
ÉditeurGRASSET (EDITIONS)
Date de parution11 mai 2016
Nb de pages258
CollectionDOCUMENTS FRANC
EAN 139782246856863
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.30
Les avis clients
Remarquable !
5/5 Lectures Françaises.
Il a également publié un remarquable témoignage intitulé Le Peuple des rats. Il le présente ainsi : «Mao les avait glorifiés. La Chine moderne leur doit son mi- racle économique. La première puissance mondiale en devenir s’est hissée sur les épaules de ces millions de paysans transformés en ou- vriers. S’inscrivant dans la plus grande migration humaine de l’his- toire, cette masse laborieuse a quitté les campagnes. À Pékin, ils sont plus d’un million à peupler les sous-sols insalubres de la capitale. En- chaînant les petits boulots en attendant de trouver mieux, les Mingongs – les ouvriers migrant-s – sont forcés de vivre sous terre. Venu des quatre coins du pays, issu de minorités ethniques diverses, ce peuple avance sans états d’âme à la recherche d’une vie meilleure. Il a fini par adopter le sur- nom dont il a été affublé : les Shuzu, la tribu des rats... Je suis allé à sa rencontre dans les boyaux tentaculaires de Pékin. » 11 Non seulement la finance chinoise tire parti de la plus-value du travail des millions de mingongs, mais les partisans des luttes intersectionnelles aimeront sans doute à découvrir qu’en Chine – nonobstant la poétique affirmation de Mao pour qui « la femme détient la moitié du Ciel » – « en Chine, on n’épouse pas une femme, on l’achète » 12. Constater tout cela, et s’en inquiéter, est-ce du « populisme » ? [ Signé : Jean-Gilles MALLIARAKIS dans le numéro de Lectures Françaises, 794, juin 2023 ]