Grave erreur.
5/5 Mgr Williamson .
.----. La nature suffisait avant l’Incarnation, Mais maintenant, sans Jésus, reste la damnation. .*****. « Je suis un homme. Je me tiens sur mes deux pieds. J’ai un esprit, une volonté et un sens des responsabilités. Je peux avoir une vie correcte, voire noble, au niveau purement naturel, bien au-dessus du pauvre matérialisme. Mais voilà qu’en tant que Catholique, vous venez me parler d’une vie surhumaine et surnaturelle, supérieure à la vie naturelle, une vie qui requiert des vertus surnaturelles pour être vécue.
Vous me dites qu’elle est bien supérieure à la vie naturelle, rendue possible par un Dieu incarné, avec des promesses d’une inimaginable béatitude. Or, tout cela est fort bien mais, en toute honnêteté, je trouve que la nature humaine est suffisante : je ne veux mener la vie ni d’un ange, ni d’une bête. Je ne veux ni le Ciel à venir, ni les demandes qu’il impose ici-bas. Je refuse le bénéfice avec le fardeau. Je me contenterai d’une vie naturelle et convenable que Dieu récompensera avec une vie naturelle et convenable ci-après. » .*****. Voici comment le Cardinal Pie (1815–1880) prêtait à un grand nombre d’honnêtes et respectables citoyens du milieu du XIXe la grave erreur du naturalisme, laquelle expédiait, et expédie toujours, un grand nombre d’âmes en Enfer. Le naturalisme est le déni ou, comme ci-dessus, le refus de l’ordre surnaturel tout entier. La nature est tout, ou au moins tout ce que je désire. Rien n’existe au-delà de la nature, ou s’il existe quelque chose, je le refuse poliment. [ Mgr Williamson sur " Commentaire Eleison " le 24/09/2015 ].