Le mystère de Kerjonc

Il s’agit d’une réédition de l’ouvrage édité par Gautier et Languereau en 1920, pour la collection «?Bibliothèque de Suzette?». Les notes en revanche sont de l’éditeur Clovis. Anne de Bretagne soutient Louis XII pour la guerre d’Italie et pour cela compte sur ses amis pour se procurer des subsides. Messire de Trémarec a réuni une grosse somme d’écus d’or et charge un jeune écuyer de l’emporter à Paris. Mais on est en plein hiver et une tempête de neige se lève si fort que l’écuyer doit se réfugier au castel du petit Kerjonc, chez messire de Brenne, mais hélas la nuit pendant son sommeil le précieux dépôt lui est enlevé ! Et pourtant il s’est enfermé à double tour dans sa chambre. Quel est ce mystère ? Messire de Brenne est accusé et ne trouve pas le moyen de se laver de ce soupçon. Il en avertit Blanche, dame de Châteaugris qui sur le point de mourir s’adresse à lui pour lui remettre sa fille de six ans, Renée. Elle accepte la triste situation et lui, de son côté, accepte d’adopter sa toute jeune parente. Pendant ce temps la jeune Bathilde de Kerjonc vient habiter chez sa grand-mère au grand Kerjonc, château voisin du petit Kerjonc. Cette petite de dix ans est espiègle, vive, toujours en mouvement, à l’imagination débordante et vagabonde. Un jour qu’elle est installée pour un travail d’aiguille dans l’oratoire abandonné, proche du château, et qu’elle se balance sur son siège, le panneau sculpté auquel elle se tient se déplace… révélant un escalier de pierre et un souterrain. À partir de 10 ans.Les cadeaux de Tante Anne, dans Lectures Françaises n° 802 (février 2024)