Rothschild .
5/5 Lectures Françaises 1970.
.----. M. Michel de Saint-Pierre n'a jamais fait mystère de sa collaboration avec les Rothschild, et son livre, loin d'être une critique, est au contraire favorable aux milliardaires qu'il connait bien. " J'ai voulu, a-t-il déclaré aux Nouvelles Littéraires, m'adresser directement à cette race d'homme qui est généralement injustement décriée. Ils sont pourtant les pionniers et les piliers de notre temps. " ( numéro 163 - novembre 1970 ).
Pompidou .
5/5 Lectures Françaises / 1970.
.----. Interviewé par " Les Nouvelles Littéraires " (22-10), à l'occasion de la sortie de son nouveau roman " Le Milliardaire ", qui a beaucoup de succès, M. Michel de Saint-Pierre explique que c'est son passage dans une grande firme qui lui a permis de connaître le milieu qu'il évoque. " Je peux d'ailleurs ajouter, sans la moindre indiscrétion, que pendant les trois dernières années, de 1954 à 1957, mon patron dans cette maison d'import-export était M. Georges Pompidou ". ( suite... ).
Roman, attachant.
5/5 Culture et Lecture des Jeunes.
.----. Le portrait de Georges Fabre-Simmons est réussi comme l'est celui de tous ceux qui gravitent autour de lui : famille, collaborateurs, rivaux, comme l'est tout particulièrement celui de ces jeunes - bien de leur temps, hélas ! - dont le langage sonne vrai. Et le roman, attachant, fort bien écrit, avec ces expressions heureuses et inattendues qui caractérisent le style de Michel de Saint-Pierre, se lit de bout en bout avec grand intérêt... ( suite ... )
" à discuter ".
3/5 Culture et Lecture des Jeunes
.----. Mais il convient, malgré le talent et la foi de son auteur de le classer dans ces livres " à discuter " car il s'agit d'une description clinique, d'un constat, d'une photographie de certains aspects de notre société. Mais Michel de Saint-Pierre ne porte apparemment de jugement de valeur ni sur ses personnages, ni sur leurs actes. Et il est bon de commenter la faillite de cette société sans Dieu et vouée à l'argent. Il serait intéressant de discuter certains passages importants : les dialogues entre parents et enfants où de part et d'autre les arguments sont successivement valables ou fallacieux, les considérations de caractère économique et social, et l'absence totale de "morale" dans les luttes impitoyables du monde des affaires.
Par ailleurs, certains passages réalistes nous font conseiller ce livre seulement aux lecteurs de 18 ans. (numéro 16 grandes vacances 1971 ).
"les fleurs, j'y crois".
3/5 Culture et Lecture des Jeunes.
.----. Ce milliardaire moderne, le héros du dernier roman de Michel de Saint-Pierre, est un grand chef d'entreprises, à la tête de nombreuses sociétés industrielles et financières. Mais Georges Fabre-Simmons voit plus loin et plus grand que son empire actuel : il veut relever le "défi américain" en donnant à son affaire d'électronique et d'informatique une dimension mondiale. Et comme son concurrent refuse la fusion qu'il lui offre il lance contre lui une offre publique d'achat et finit par l'abattre après un combat difficile et sans merci.
Mais, pendant ce combat, son univers familial est sérieusement ébranlé : Françoise, sa femme, s'ennuie et il s'en faut de peu qu'elle ne cède à la cour pressante de Pierre, son meilleur ami. Roland, son fils, le contestataire quitte pour toujours le foyer et rejoint ses "copains" anarchistes. Cécile, sa fille ne songe qu'à jouir de la vie... et des hommes.
Qu'a voulu faire dans ce roman Michel de Saint-Pierre ? A la fois sans doute la peinture d'un certain monde des affaires, de l'argent, de la publicité qu'il semble bien connaître, et celle des personnages qui y évoluent. De ces personnages, G. Fabre-Simmons reste le plus intéressant, un homme lucide et courageux, un patron "social" au demeurant, qui aime sa femme et ses enfants, qui essaie sincèrement de les comprendre. Mais pour parvenir à son but - qui n'est pas d'ailleurs de s'enrichir encore mais d'être en économie ce qu'il appelle un "créateur", un "explorateur", tous les moyens - même les moins défendables - lui sont bons ; mais il a sacrifié, involontairement sans doute sa vie familiale; mais il est passé à côté de l'essentiel. Et à la fin du livre, il se pose enfin des questions, ou plutôt "la" question obsédante. Il ne cessera plus de chercher pour son compte la réponse qu'a déjà trouvée son jardinier qui aime sa vie, son travail parce que, dit-il : "les fleurs, j'y crois"... (suite ).