1720. La Bretagne, française depuis deux siècles, a gardé ses privilèges, ses franchises, son Parlement. Mais certains gentilshommes, tel le vieux marquis de la Tremlays, savent qu'en fait le pouvoir est entre les mains du Gouverneur de la province et de l'Intendant, représentants du pouvoir royal, et supportent mal de voir la Bretagne mise en coupe réglée...
Le marquis a avec lui tous les pauvres gens qui habitent la forêt de la Tremlays. Car l'Intendant a déclaré cette forêt propriété royale, les empêchant ainsi d'exercer leurs métiers de sabotiers, tonneliers, charbonniers, les condamnant à la misère et à la faim. Le marquis va alors faire une tentative désespérée : il part à Versailles provoquer le Régent en duel !
Pendant ce temps, Georges, son petit-fils et unique héritier, disparaît au cours d'une partie de chasse. C'est le sinistre Hervé de Vaunoy qui s'empare du château et des terres. Dès lors, levées d'impôts, bastonnades, brimades se succèdent.
Mais un jour va surgir de la forêt un justicier : le mystérieux Loup blanc, à la tête d'une bande de "loups" décidés à tout... Ceux-ci vont s'opposer aux partisans de Vaunoy et de l'Intendant dans de dramatiques aventures, au milieu desquelles l'amour - celui du Loup blanc pour Marie, surnommée Fleur-des-Genêts - jouera bien sûr son rôle...
On retrouve ici les grands thèmes, généreux, épiques, chers au célèbre auteur du Bossu et du Chevalier de Lagardère. Et Paul Féval est vraiment un maître ès rebondissements ! En même temps, la forêt bretonne, ancestrale et légendaire, ajoute son atmosphère étrange aux passionnants exploits du Loup blanc.
Le Loup blanc, de Paul Féval, a été adapté en feuilleton pour la télévision par Jean-Pierre Decourt et Henri de Turenne. Tourné en Bretagne même par Jean-Pierre Decourt, le film a notamment pour interprètes : Jacques Rosny, Claude Girault, Michel Vitold, Aniota Florent, Jean Leuvrais, Georges Lycan , Laurence Delpierre, Jean-Paul Triboud, Lionel Vitrant et Rico Lopez. Musique de Vladimir Cosma.