Le Jeune Hitlérien Quex

QUEX

3/5 Dionysos ANDRONIS

Ce roman a été écrit en allemand en 1932 et il a été traduit en français en 2008. "Heini Völker est un jeune Berlinois, fils d'un ouvrier communiste au chômage, qui est aussi alcoolique et violent. Sur les conseils d'un ami de son père, cadre professionnel du KPD, il a participé à un camp d'été pour jeunes communistes . Un soir, exaspéré par le comportement et les railleries de ces camarades avec lesquels il n'a décidément pas l'impression d'être à la hauteur, il part seul à travers la forêt. Il arrive par hasard en vue d'un autre camp d'été, celui de la Hitlerjugend. Il est immédiatement séduit par le style, la discipline et les chansons de ces jeunes qu'il ne connaît pas. De retour à Berlin, il va retrouver la Hitlerjugend et chercher à s'y engager. Mais c'est sans compter sur l'opposition de son père et des communistes qui règnent en maîtres sur ce quartier populaire de Berlin. D'ailleurs, les jeunes du HJ se méfient de ce fils de communiste, qu'ils ont d'ailleurs vu en compagnie des jeunes communistes. Un soir, Heini a vent d'un attentat planifié par les communistes contre un HJ local. Grâce à lui, le massacre est évité. Heini a gagné la confiance de ses nouveaux camarades. Une nuit, exaspérée par son mari alcoolique, la mère de Heini se suicide en laissant le gaz allumé. Heini est hospitalisé. A l'hôpital, il reçoit deux visiteurs : son père et un responsable de la Hitlerjugend. Cela ébranle profondément les convictions du chômeur communiste, qui comprend que le NSDAP n'est pas une "branche armée du Capital", ni un "mouvement anti-ouvrier", mais qu'il se bat pour tous les Allemands. A sa sortie d'hôpital, Heini peut s'engager enfin librement dans la Hitlerjugend. Mais il se rend vite compte que tous ses camarades ne sont pas forcément des militants modèles. Il va alors se mettre en avant, s'efforcer d'être un militant exemplaire, ce qui lui vaut le surnom de « Quex » (mercure). Un jour, alors qu'il distribue des tracts dans son quartier natal, il est pris en chasse par une foule de jeunes communistes. Pendant la course-poursuite, le leader communiste ami de son père est lui aussi impressionné par le dévouement de « Quex » et tente de le sauver, pointant ses compagnons dans la mauvaise direction. Mais c'est trop tard. Le jeune militant est poignardé dans une embuscade » (traduit de l'IMDB allemand) Avez-vous l'impression qu'aujourd'hui encore, nous sommes tous suivis par les putains de communistes qui restent actifs en Chine, au Vietnam et à Cuba ?