Celui qui pense que l'Église ne désire pas que les prophéties venant de saintes personnes ou de personnes modérément saintes, soient divulguées, est dans l'erreur. Il faut se référer au livre Voix prophétiques, de Curicque, prêtre du Diocèse de Metz. Celui-ci fut publié en deux volumes en 1870 , par B. Palme à Paris, rue de Grenelle, Saint Germain (en allemand par Peter Brück à Lurembourg). Il reçut le soutien et la signature élogieuse des archevêques et évêques, à savoir celles de Mgr Raes à Strasbourg, le 31.10.1870, du Cardinal Pie à Poitiers, le 29.10.1871, de l'évêque de Saint Jean de Maurienne, Mgr. Bibert, le 8.11.1872, de Mgr Deschamps à Malines le 10.11.1872, de Mgr Marinelli de Solie le 1.11.1872, etc. Citons aussi l'ouvrage d'Adrien Péladan : Le dernier mot des prophéties. Cet écrivain français reçut des brefs du Pape Pie IX ; ce qui contredit l'opinion de ceux qui pensent que l'Église ne désire pas que les prophéties soient publiées. Celui qui accorde peu de crédit aux prédictions sur l'avenir par les saints et serviteurs de Dieu, celles-ci devenues conformes, doit considérer, combien souvent les papes se sont souvent fiés aux fondements des révélations privées avant d'engager leur importante décision. Qu'il soit mis en évidence l'introduction de la Fête-Dieu, la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, la consécration au Cœur de Jésus pour la fondation des ordres ecclésiastiques, etc...