Le général de Castelnau (1851-1944) - Le soldat, l´homme, le chrétien

Le soldat, l'homme, le chrétien. Un très bel album, illustré de très nombreuses photos, consacré au général de Castelnau, l'un des plus grands chefs français de la première guerre mondiale. « Un bel album cartonné (24,5 x 29,5 cm) rend hommage à un homme de premier plan : Le général de Castelnau (1851-1944). Le Soldat, l'Homme, le Chrétien, conçu, réalisé et présenté par Patrick de Gmeline (Editions Charles Hérissey). Cet officier supérieur fut un des plus grands chefs français de la guerre de 1914 (1). Surnommé le « Sauveur de Nancy », il a vaincu les troupes allemandes en Lorraine, dirigea la bataille de Champagne et fut nommé chef d'État-major général auprès de Joffre, soit, pendant un temps, le n° 2 de l'armée française. Malgré ses états de service, il n'accéda jamais à la dignité de Maréchal, qu'il aurait amplement méritée ; ses amis ont affirmé que c'était en raison de ses idées politiques jugées trop réactionnaires (il était surnommé « le capucin botté »). Cela n'a rien de surprenant : en 1925, il fonda et prit la tête de la Fédération Nationale Catholique, qui, en quelques années seulement, parvint à rassembler 3 millions d'adhérents. Ce puissant mouvement dénonçait sans détours ses deux principales cibles : la franc-maçonnerie (« artisan actif de l'anticléricalisme et de l'antireligion ») et l'immoralité publique, largement répandue dans la presse, le théâtre et la littérature. L'ensemble de cette magnifique destinée de 93 années est retracée tout au long de cet album biographique de très belle tenue, à l'aide de plus de 600 documents assortis de textes de présentation et de légendes explicatives. Un « régal » pour les yeux et la curiosité de tous ceux qui s'intéressent à l'histoire non falsifiée de notre France éternelle. 1 - « Remarquable organisateur, chef écouté, respecté et aimé, le général de Castelnau est, avec Galliéni, la valeur sûre de 14-18 » (Pierre Montagnon, Dictionnaire de la Grande Guerre, page 173, voir dans le même numéro). Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 690 (octobre 2014)