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Le gaullisme - Maladie sénile de la droite

Référence : 95127
13 avis
Date de parution : 29 mai 2018
Auteur : BEDEL (Gérard)
EAN 13 : 9782851902382
Nb de pages : 320
25.00
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Description
L'époque contemporaine fait une telle consommation de personnages et de dates historiques qu'il faudra bien que les temps à venir fassent des tris critiques et draconiens. De Gaulle échappera-t-il à la faux de l'histoire qui rejette dans le néant les gloires éphémères et les gloires usurpées, moins implacable mais plus cruelle par ses choix que la faux de la Mort qui n'épargne personne et nous jette tous dans l'égalité du tombeau ? (...) 

De Gaulle dit avoir aimé la France, une certaine France correspondant à une certaine idée de la France, comme Robespierre ou Napoléon, comme Jules Ferry ou Marc Bloch. Imbus d'idéologies, la plupart des hommes politiques aiment qui la France de Voltaire, qui celle de Napoléon, qui celle des Droits de l'Homme, mais jamais la France historique et charnelle comme la chantait du Bellay : 
France, mère des arts, des armes et des lois... (...) 

Mon travail est plus politique qu'historique. Je n'écris pas une biographie de De Gaulle, je n'écris pas une histoire du gaullisme, j'essaie de comprendre ce qu'est le gaullisme à travers ceux qui s'en sont réclamés, à commencer par le héros éponyme. 

Remarquons que la propagande existe depuis longtemps et que bien des mythes ont été créés par ceux dont la mémoire en a profité. Voilà une des raisons pour lesquelles l'histoire exige de la distance. (...) 

D'où vient le titre de ce livre ? Lénine écrivit en 1920 La Maladie infantile du communisme qui portait en sous-titre : « Essai de causerie populaire sur la stratégie et la tactique marxistes ». En 2013, Benoît Rayski publia Le Gauchisme, maladie sénile du communisme. Issu du marxisme et ayant poussé jusqu'à la droite libérale, il écrivit pour le site d'informations Boulevard Voltaire, fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet. Le dépérissement de la droite nationale par la contagion du gaullisme m'a fait penser à ces deux titres. 

Gérard BEDEL
TitreLe gaullisme - Maladie sénile de la droite
Auteur BEDEL (Gérard)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution29 mai 2018
Nb de pages320
EAN 139782851902382
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.39
Biographie
Gérard BEDEL (1944-2022)
Gérard BEDEL (1944-2022) Professeur de Lettres classiques, Gérard Bedel démissionna de l'Éducation nationale en 1978 pour rejoindre l'enseignement libre où il fut chef d'établissement. Il enseigna ensuite jusqu'à sa retraite dans des instituts d'enseignement supérieur. Voir plus
Critique du libraire
Les Editions de Chiré sont toujours très heureuses de diffuser un ouvrage anti-gaulliste ! Elles poussent aujourd'hui le vice jusqu'à en publier un, celui de notre ami Gérard Bedel qui aiguise sa plume pour en finir avec le Général ! Sans passion, sans idées préconçues, il reprend la carrière de cet arriviste sans scrupules et note ses mensonges, ses concessions, ses trahisons, sa soif de pouvoir... Un excellent ouvrage fort bien documenté qui fait le tour de la question en analysant de plus les conséquences et les influences catastrophiques sur la vie de la Cité à l'heure actuelle. Gérard Bedel passe au scanner le parcours du général De Gaulle, dresse, sans concession, le bilan de son passage au pouvoir et s’emploie à démonter le mythe du gaullisme, ce spectre qui continue à hanter la classe politique française.
Les avis clients
Espèce de cancer ?
5/5 Rivarol.
.----. Qu'est-ce, au juste, que le gaullisme ? Cette espèce de cancer, qui empoisonne depuis plus de sept décennies la vie politique française, semble être un ramassis d’ambiguïtés: né dans un esprit de rébellion et de guerre civile, il prêche pour l’unité nationale; ennemi de la politique des partis, il ne dédaigne pas de s’appuyer sur ces derniers quand il s’agit de prendre le pouvoir; anticommuniste, il laissa longtemps les communistes régner sur la société française et entretint avec l’Union soviétique des relations occultes. Le passionnant ouvrage de Gérard Bedel, qui vient de paraître sous le titre Le gaullisme, maladie sénile de la droite, est l’acte de courage, de justice et de vérité que l’on attendait depuis longtemps: il dénonce, preuves irréfutables à l’appui, le grandiose mais odieux montage sur lequel repose le mythe gaulliste… Il était temps, en effet, de proclamer la vérité sur DeGaulle (1890-1970), ce général de guerre civile, qui, arborant une « certaine idée » de la France, c’est-à-dire de lui-même…, se donna sans peine toutes les apparences de la grandeur et s’évertua à accuser Vichy d’être un repaire de traîtres. Alors qu’une France malheureuse, épuisée par une guerre mal préparée et mal conduite, victime de plusieurs décennies de laisser-aller intellectuel et moral, en contact quotidien avec l’Occupant, se regroupait pour sauver ses terres, ses foyers et ses berceaux autour du vieux maréchal Philippe Pétain (1856-1951), lequel la préarait à recouvrer le sens de l’honneur ! GENERAL DE GUERRE CIVILE Gérard Bedel n’a pas écrit une biographie de « l’homme du 18 juin », ni une histoire du gaullisme. « J’essaie, écrit-il, de comprendre ce qu’est le gaullisme à travers ceux qui s’en sont réclamés, à commencer par le héros éponyme ». Son livre a donc le mérite d’analyser le gaullisme sous l’éclairage de l’Histoire et de la science politique en évitant le dénigrement systématique et passionnel. Mais la simple réalité du personnage, dévoilée par ses écrits et ses discours, et par ceux qui l’ont connu et même servi, est déjà répugnante ! Protégé du maréchal Pétain dans les années qui suivirent la Grande Guerre, le colonel De Gaulle rompit avec lui pour une affaire de vanité froissée d’écrivain et à cause d’une dette de reconnaissance trop lourde à porter pour une âme enivrée d’orgueil comme la sienne ; alors, commenc¸a de s’affirmer son caracte`re profonde´ment volontariste (c’est-a`-dire qu’il croyait que sa propre volonte´ l’emporterait toujours sur le re´el…), non sans une certaine dose d’e´goi¨sme, d’orgueil, de durete´, de ruse, de cynisme et du machiave´lisme le plus brutal ! Il importe de signaler que cet homme de tradition dont la vie personnelle fut irre´prochable, appartenait au personnalisme chre´tien d’Emmanuel Mounier (1905-1950), et qu’il e´tait de´mocrate-chre´tien, de la part la plus a` gauche des he´ritiers du Sillon de Marc Sangnier (1873-1950) qu’avait condamne´ saint Pie X (1835-1914). Douteuses fre´quentations… L’IMPOSTURE DE L’APPEL DU 18-JUIN Sur la de´faite de mai 1940, Ge´rard Bedel rappelle, citations a` l’appui, la responsabilite´ e´vidente de la classe politique. Au soir du 15 mai, le mare´chal Pe´tain, soldat victorieux de 1918, fut le seul homme a` qui on pensa confier le sort de la patrie. Le ge´ne´ral de brigade a` titre temporaire DeGaulle venait d’e^tre nomme´ sous-secre´taire d’E´tat a` la Guerre et assumait le ro^le de conseiller militaire et de charge´ des relations avec Winston Churchill (1874-1965) aupre`s du pre´sident du Conseil Paul Reynaud (1878-1966), lequel, s’effac¸ant devant le Mare´chal, de´missionna le 16 juin. DeGaulle, apprenant qu’il n’e´tait plus membre du gouvernement, repartit pour l’Angleterre dans l’avion d’Edward Spears (1886-1974), repre´sentant personnel en France de Winston Churchill, « sans mission alors que son devoir de militaire en temps de guerre e´tait de se mettre a` la disposition de ses supe´rieurs ; il de´serte ainsi devant l’ennemi ». Le 17 juin, le Mareéchal annonçait qu’il allait falloir cesser le combat ; le 22, l’armistice fut signe´ avec l’Allemagne et le 24 avec l’Italie. Alors, désireux d’entrer dans l’Histoire, le sous-ministre lanc¸a, de Londres, le 18 juin, un appel que les Franc¸ais furent tre`s rares a` entendre en ces temps d’exode et qui les invitait a` continuer la guerre. Pratiquement personne, aucun chef militaire ni aucun homme politique, n’y re´pondit ; l’Appel e´tait un e´chec ! Supre^me humiliation pour l’orgueilleux Charles, qui s’affola : il se trouvait a` Londres totalement isole´ et le gouvernement franc¸ais le sommait de rentrer sous peine d’e^tre juge´ comme de´serteur ! Ce fut à ce moment-là qu’il jugea utile de réécrire son « Appel du 18 juin ». Il fallait un texte où Charles apparût comme l’homme qui avait tout compris avant tout le monde et qui n’hésitait pas a` appeler à une rébellion contre le gouvernement français. Ainsi, le texte de l’appel que l’on dit du 18 juin, écrit après coup, est-il un faux… Tout le monde croit donc que DeGaulle a dit, dès ce jour-là, à la radio de Londres, cette phrase de rébellion : « Des gouvernements de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu. » [ Michel Fromentoux - Rivarol n°3337 du mercredi 4 juillet 2018 ]
Homme "providentiel",Chef révolutionnaire, Pas de halte pour la guerre civile !
5/5 Rivarol.
.----. HOMME “PROVIDENTIEL” Il n’est pas possible que le “ge´ne´ral” eu^t e´crit le 18 juin un texte ou` se trouvaient si alle`grement confondus armistice et capitulation, alors que, le 20 juin encore, il e´crivait tre`s respectueusement au ge´ne´ral Weygand : « Je n’ai aucune autre re´solution que de servir en combattant… » La question e´tait qu’il ne disposait d’aucun moyen de communication pour regagner la France et que Churchill aurait refuse´ de lui donner un avion. « La dissidence de la « France libre », e´crit Ge´rard Bedel, est donc ne´e sous la contrainte de l’Angleterre, ve´rite´ que s’efforce de masquer l’imposture de la version officielle actuelle […] Si De Gaulle avait pu rejoindre Bordeaux, comme il en avait manifeste´ l’intention le 20 juin, il n’y aurait probablement jamais eu ni de saga ni de fabulation gaulliste. » C’est de ce faux « Appel du 18 juin » que naquit la le´gende de l’homme “providentiel”, entretenue par tous les media et par tous les manuels scolaires… CHEF RE´VOLUTIONNAIRE Puis le « chef de la France libre » lanc¸a le 30 juillet un appel a` la re´sistance, ou pluto^t a` la dissidence, a` tous les gouverneurs et administrateurs de nos colonies. « Tout e´tait en place pour une guerre dans la guerre, une guerre franco-franc¸aise au sein du conflit mondial, dont le responsable e´tait l’homme de Londres », explique l’auteur. Les quatre anne´es suivantes allaient montrer que DeGaulle n’e´tait pas un chef de guerre, mais un politicien ambitieux avide de pouvoir, diffamant sans cesse le Mare´chal, visant au transfert de souverainete´ de celui-ci a` lui-me^me, s’emparant de notre Empire, territoire apre`s territoire, menant des actions subversives sur le sol franc¸ais : sabotages, attentats, maquis…, faisant assassiner l’amiral Franc¸ois Darlan (1881-1942), lequel pre´parait la rentre´e dans la guerre de l’Empire lie´ au gouvernement du mare´chal Pe´tain. De Gaulle fut un parfait re´volutionnaire : il vit avec plaisir les communistes entrer dans la Re´sistance apre`s avoir e´te´, au service de l’URSS, les allie´s du nazisme et entrai^ner la « France libre » sur la voie de la guerre civile par laquelle ils espéraient pouvoir dominer la société française lorsque l'Allemagne serait vaincue. Après la Libération, c'est à dire la prise de pouvoir par De Gaulle, les communistes allaient s’opposer a` lui, mais, premier mouvement de Re´sistance, ils e´taient devenus le premier parti de France et ils marque`rent encore longtemps la politique de la Libe´ration de leur ide´ologie sanguinaire. PAS DE HALTE POUR LA GUERRE CIVILE La faute la plus impardonnable de « l’homme du 18 juin 40 » fut d’avoir le 25 aou^t 1944 e´conduit l’amiral Paul Auphan (1894-1982) charge´ par le mare´chal Pe´tain de rechercher a` Paris avec les repre´sentants de la Re´sistance une solution pour que la transmission du pouvoir se passa^t sans guerre civile. Les bombardements s'intensifiaient, la re´sistance communiste se livrait a` un terrorisme qui provoquait des repre´sailles allemandes, des soule`vements pre´mature´s e´taient lance´s par le maquis, tandis que les Ame´ricains avanc¸aient, que les gaullistes rebaptise´s « commissaires de la re´publique », s’emparaient a` la course de tous les rouages de l’E´tat et que le Mare´chal e´tait emmene´ le 20 aou^t par les Allemands en captivite´ a` Sigmaringen. DeGaulle entra donc dans Paris “libe´re´” le 25 aou^t, puis forma son nouveau gouvernement le 31 avec deux ministres communistes. [ Michel Fromentoux - Rivarol n°3337 du mercredi 4 juillet 2018 ]
La honte de l"épuration !
5/5 Rivarol.
.----. Ce furent alors les heures honteuses de l’E´puration (1944-45) de sinistre me´moire pour bon nombre d’entre nous et au sujet de laquelle, il suffit, je crois, de rappeler ces paroles du terroriste Pierre-Henri Teitgen (1908- 1997), ministre de l’Inte´rieur, le 6 aou^t 1946, qui de´clarait sans vergogne : « Vous jugerez sans doute que, par rapport a` Robespierre, Danton et d’autres, le garde des Sceaux qui est devant vous est un enfant. Eh bien, ce sont eux qui sont des enfants, si on en juge par les chiffres ». « La Re´volution de 1944-45 fut la plus vaste et la plus profonde depuis 1789 », a e´crit Pierre Gaxotte [Pierre Gaxotte : Histoire des Franc¸ais. Flammarion, 1972]. On voulut e´loigner des postes de commandement et d’influence les Franc¸ais qui avaient pre´serve´ la France traditionnelle, les notables traditionnels, les anticommunistes, l’ensemble de la vraie droite. Et les conse´quences pe`sent encore… DeGaulle n’allait garder le pouvoir que dix-huit mois durant lesquels, avec ses ministres communistes, dont le de´serteur Maurice Thorez (1900-1964), il fit proce´der a` une foule de nationalisations et a` l’e´laboration du plan Langevin-Wallon qui, arrachant aux parents leurs responsabilite´s dans l’e´ducation de leurs enfants, reste encore, pour le malheur des familles, le texte de re´fe´rence en matie`re e´ducative. Puis DeGaulle, se plaignant du re´gime des partis qu’il venait lui-me^me de remettre en place, abandonna l’E´tat en pleine crise politique et e´conomique, mais il ne cessa pas pour autant de se comporter en politicien hargneux et ambitieux jusqu’a` ce qu’en mai 1958, la de´confiture de la IVe re´publique lui offri^t, a` lui et a` ses compagnons, une occasion de se re´emparer du pouvoir. Il osa alors se pre´senter comme le seul homme d’E´tat capable de garder l’Alge´rie a` la France ; on ne connai^t que trop la suite : la politique criminelle d’abandon de nos de´partements d’Afrique du Nord, l’homme “providentiel” se couchant devant les terroristes fellaghas, les criminels accords d’E´vian (19 mars 1962), encore des troubles et des violences en pagaille, nos fide`les harkis sacrifie´s, les meilleurs de nos officiers fusille´s… Je vous laisse, chers lecteurs, le soin de lire l’analyse minutieuse que Ge´rard Bedel nous livre des faits de basse politique politicienne et e´lectoraliste de la dernie`re sce`ne de la trage´die gaullienne, des “affaires” qui la souille`rent, de la calamiteuse politique culturelle confie´e a` Andre´ Malraux, lequel abandonna la culture aux gauchistes marxisants, de la re´volution de Mai-68 que DeGaulle n’avait pas vu venir, du re´tablissement de l’ordre, une fois de plus par le “Sauveur”, sentiment qui ne dura pas au-dela` d’un succe`s e´lectoral du^ a` la peur du de´sordre. Un re´fe´rendum rate´ suffit alors a` abattre le che^ne, qui abandonna le pouvoir le dimanche 27 avril 1969, a` minuit, un an et demi avant sa mort le 9 novembre 1970. [ Michel Fromentoux - Rivarol n°3337 du mercredi 4 juillet 2018 ]
Etre de droite et être favorable à de Gaulle : un non sens
5/5 Le Harfang - Février-mars 2019
Le Québec a pour le général de Gaulle et sa mémoire une affection toute particulière. Celle-ci ne remonte pas à la Seconde Guerre - le Maréchal Pétain étant alors plus populaire au Canada français que de Gaulle, considéré avec certaines suspicions - mais bien à 1968 où en ses quatre mots, il devint l’ami éternel du peuple québécois : "Vive le Québec libre !" Avec cette phrase lancée à une foule montréalaise en liesse, le général rappelait que le Canada français et la France sont de la même famille. D’ailleurs, ce voyage de de Gaulle fut une visite de parenté et il vint ici non pas visiter le Canada, mais bien le Canada français, faisant un pied de nez à Ottawa, ce qui nous le rendit encore davantage sympathique. Mais si nous pouvons éprouver une certaine sympathie pour cet homme qui voulait être notre ami et si nous pouvons le féliciter d’avoir ouvert le coeur de la France au Québec, doit-on nécessairement aimer le politicien et son oeuvre ? Mathieu Bock-Côté se revendique gaulliste, tout comme plusieurs au sein du Rassemblement national (feu Front national), mais est-ce là une prise de position logique et conséquente ? Gérard Bédel n’est pas de cet avis. Dans son ouvrage fort documenté et riche en citations, il entend nous démontrer que se revendiquer de droite (ce que nous ne faisons pas nécessairement) et être favorable à de Gaulle est un non-sens. Tout d’abord, de Gaulle n’eut pas de politique claire et constante. Plutôt chrétien de gauche, il n’y eut pas de ligne directrice à sa politique. C’est ce même de Gaulle qui chapeauta l’épuration des gens de droite à la fin de la Seconde Guerre et qui fit une ouverture aux communistes. C’est celui qui réprima dans le sang les Pieds noirs algériens, mais qui se montra doux et compréhensif en mai 68. La seule constante de son règne est qu’il imposa un néo-césarisme, qu’il se plaça comme un homme providentiel, en mesure de sauver la France. Assoiffé de pouvoir et rempli d’orgueil, ce grand gaillard rêva d’être un grand homme et ne recula devant rien pour se mettre en scène. Il institua la communication et le marketing comme base de son pouvoir et on peut ainsi dire que ce sont les Trudeau et Macron qui en sont les véritables héritiers, faisant de la communication l’alpha et l’oméga de leur politique. Il est de bon ton de louer l’intégrité de cet homme qui, contrairement à tant de politiciens, ne fut pas corrompu. Ce dernier point peut être admis sans problème, toutefois, il faut se souvenir qu’il renia sans fléchir la parole qu’il avait donnée, notamment dans le dossier de l’Algérie qu’il avait promis de garder française. Il ne rechigna pas non plus à s’entourer de personnages pour le moins douteux et dont la moralité en aurait fait des candidats idéaux pour des partis libéraux. Ceux qui se revendiquent aujourd’hui du gaullisme sont donc attachés d’abord et avant tout au style de cet homme, au mythe de "sauveur de la France" qu’il est parvenu à imposer pour remplacer celui du Maréchal Pétain qui était, depuis la Première Guerre, considéré comme le véritable "sauveur" de la nation. Les gens devraient se méfier de ceux qui voient en ce grand démagogue, président de mots et de paroles, un modèle à émuler. Ce ne sont point les mots prononcés qui font la grandeur d’un homme, mais ses actions et à ce titre, de Gaulle n’eut rien d’exceptionnel. <p align="right">Marie Groulx, Le Harfang, vol 7, n° 3, février-mars 2019 <a href= http://quebecoisdesouche.info/le-harfang/ target=_blank>http://quebecoisdesouche.info/le-harfang</a>/
Commentaire
5/5 Jean-Louis S
Le général en prend pour son grade, si je peux m'exprimer ainsi! Gérard Bedel nous apprends que" le colonel De Gaulle à été nommé général de brigade A TITRE TEMPORAIRE le 1er juin 1940 (note bas de page 43) ! [...] Paul Reynaud démissionne le 16 juin et le président Albert Lebrun demande au Maréchal de former le nouveau ministère. De Gaulle rentre de Londres d'où il avait dicté à Reynaud, par téléphone, un chimérique projet d'union anglo-française. Comme il n'est plus membre du gouvernement, puisque Reynaud a démissionné, "l'homme du Destin" (le mot est de Churchill) repart pour l'Angleterre dans les bagages de Spears ( Edward Spears était le représentant personnel de Churchill en France), sans mission, alors que son devoir de militaire en temps de guerre était de se mettre à la disposition de ses supérieurs. Il déserte ainsi devant l'ennemi. Les récits qui entourent son départ sont d'ailleurs contradictoires et entretiennent une obscurité propice à la création de légendes. Investi le plus légalement du monde, ce qui réduit à néant les accusations portées au micro de Londres, le Maréchal s'adressa aux Français le 17 juin pour leur annoncer l'inéluctable d'une voix que brisait la douleur.[...] Le lendemain, de Londres, sous la protection de la Marine et de l'Aviation britanniques, le colonel De Gaulle, général à titre temporaire, entrait en dissidence.(Pages 44, 45 et 46). Sur son site (Cercles Nationalistes Français), Philippe Ploncard d'Assac dans son article , La légende gaulliste, nous précise, je le cite: "La saga résistantialiste occulte que ce fut Albert Lebrun, président de la République, qui signa le 23 juin 1940, le décret de mise à pied de De Gaulle pour cause de désertion. Au Journal Officiel, 24 juin 1940, paraissait ce texte du Ministère de la Défense:-" Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de général de brigade à titre temporaire, de M. le colonel d'infanterie breveté De Gaulle (Charles-André-Joseph- Marie) est annulée". -"M. le colonel d'infanterie breveté d'état-major De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est admis d'office à la retraite, par mesure de discipline". Fin de citation. De Gaulle n'est donc resté général que 23 jours...précision qui n'est bien sur pas dans les livres d'histoire, ni dans la propagande que diffuse la Fondation éponyme! Salutations
Une baudruche à dégonfler ?
5/5 France Nationaliste.
.----. Voilà une baudruche énorme a dégonfler parmi les patriotes de bonnes volontés. Un héro encore gonflé par les médias, l’Éducation Nationale et les musées de la France 2019. Les débuts de la Ve République ne sont pas beaucoup mieux que de nos jours, elle contenait déjà l’apostasie d’une France laïque et jacobine dans sa Constitution même. Même sans l’affaire d’Algérie, De Gaulle a été détestable dans son attitude lors des deux guerres mondiales (1. lâcheté sur le terrain, et enfin 2. sédition usant du patriotisme contre la France). Ladite droite nationale devrait arrêter d’être toujours cocu de ce qui lui arrive ! Les Éditions de Chiré sont toujours très heureuses de diffuser un ouvrage anti-gaulliste ! Elles poussent aujourd’hui le vice jusqu’à en publier un, celui de notre ami Gérard Bedel qui aiguise sa plume pour en finir avec le Général ! Sans passion, sans idées préconçues, il reprend la carrière de cet arriviste sans scrupules et note ses mensonges, ses concessions, ses trahisons, sa soif de pouvoir. Un excellent ouvrage fort bien documenté qui fait le tour de la question en analysant de plus les conséquences et les influences catastrophiques sur la vie de la Cité à l’heure actuelle. [ Publié le 18 janvier 2019 par Florian Rouanet , site " France Nationaliste " sous-titré " Pour un renouveau intégraliste et thomiste " ]
Un livre de référence obligatoire
5/5 AFS n° 260 (déc 2018)
Évoquant ce livre, certains critiques ont parlé de diatribe. Il s’agit plutôt d’un acte d’accusation et d’un réquisitoire. Ce n’est pas une histoire du gaullisme : l’histoire demande un certain recul que les passions ne permettent pas. Ce n’est pas plus une biographie du général : il en existe tant qui ressortent plus de l’idéologie "degaullâtre" que des réalités ! Il y a 34 ans, les mêmes éditions de Chiré avaient publié Naissance du mythe gaulliste d’Henri de Foucaucourt. Ce n’est pas un clonage ! La force du livre de M. Bedel réside dans les 313 pages qui rappellent, soulignent ou corrigent certains faits « oubliés », travestis, maquillés, camouflés ou même inventés par l’hagiographie… Ainsi, parmi tant d’autres est rappelé et souligné le fait que le personnage était au moment de l’entrée en guerre officier supérieur, sous-secrétaire d’État du gouvernement Reynaud ; c’est-à-dire du gouvernement de la IIIe République qui conduisit à la défaite de 1940. Est démontré comment l’armistice (cessation des armes entre belligérants qui demeurent en guerre) est volontairement qualifié de "capitulation" (qui signe la fin des hostilités, la reddition totale et le pouvoir absolu du vainqueur sur sa conquête). Est ainsi retirée toute légitimité à Pétain, ce qui permet de présenter De Gaulle comme le sauveur, qui a tant aimé la France (mais pas autant que lui-même…). Est prouvé que le 18 juin, De Gaulle faisait par lettre des offres de service… à Weygand et que l’acte grandiose d’invitation à la résistance ne peut dater de ce jour là : « L’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle n’a été ni enregistré ni filmé[1] », sa photo parlant au micro de la BBC datant en fait de 1941. Est évoqué comment, rappelé au pouvoir par tous ceux qui voulaient garder l’Algérie à la France, il l’a livrée aux rebelles déjà vaincus sur le terrain par l’armée. C’est De Gaulle qui, dans le gouvernement provisoire d’après-guerre, a fait appel aux communistes. Ils ont ainsi eu les mains libres pour "se racheter" de leur collaboration et autant qu’ils le pouvaient, en effacer les traces, y compris humaines, par leur concours actif à l’épuration. C’est De Gaulle qui, à la "Libération", a permis dans le monde professionnel la mise en place d’institutions sociales[2] qui ne pouvaient qu’être "noyautées" par la CGT, courroie de transmission du PC"F", dont un éminent représentant était M. Ambroise Croizat, nommé ministre du travail par… le général. C’est sous le gaullisme que fut parachevé ce travail en 1968, par l’instauration de nouvelles structures fonctionnant "à la soviétique", délégué syndical et section syndicale… Les deux mamelles du gaullisme en matière économique et sociale sont le dirigisme et la techno-bureaucratie. Ce livre doit être mis entre les mains des nouvelles générations. Chapitre après chapitre, paragraphe après paragraphe, elles comprendront mieux que : - en 1940, pour De Gaulle l’ennemi n’était pas l’Allemagne, mais Vichy et Pétain ; - l’idée qu’il se faisait de la France, pendant que d’autres travaillaient à la survie des Français, était surtout l’idée qu’il s’en faisait sous sa direction ; - sous le couvert militaire, son action visait de fait la conquête du pouvoir politique, prêt à toute alliance, compromission ou trahison ; - les concepts de "droite" et de "gauche" apparaissent d’autant plus insensés quand est analysée l’idéologie gaulliste. De plus, en fin d’ouvrage, 5 pages de repères chronologiques et 10 d’index, en font un livre de référence obligatoire ! <p align="right">AFS N° 260 Décembre 2018 <a href= http://afs.viabloga.com/accueil.shtml target=_blank>afs.viabloga.com/accueil.shtml</a>/
Réponse :
5/5 " Chiré ".
Il suffit de commander le livre sur ce site et les frais de port apparaîtront sur la fiche que vous pourrez ensuite abandonner ou confirmer .
Un livre passionné !
5/5 Les 4 Vérités Hebdo .
.----. La figure du général De Gaulle n'en finit pas de susciter la controverse. Les uns lui sont reconnaissants d'avoir incarné la Résistance française à l'occupation étrangère, les autres lui reprochent son alliance avec les communistes en 1944 ou son bradage de l'Algérie en 1962 . Gérard Bedel, ancien professeur de lettres classiques, se penche ici sur la légende dorée et critique vivement l'attachement d'une grande partie de la droite à Charles De Gaulle. Il relève, en particulier, la logique de guerre civile que ce dernier laissa s'instaurer - pour le plus grand bénéfice des communistes et le plus grand malheur de la France. Un livre passionné - qui ne manquera pas de susciter à son tour les passions ! [ Numéro 1154 - vendredi 3 août 2018 de " Les 4 Vérités Hebdo " . Spécimen sur demande à : 3 rue de l'Arrivée - 75015 - Paris ; demandez-le de la part de " Chiré " , vous nous rendrez service . Ce petit hebdomadaire est sous titré : La publication anti bourrage de crâne ]
Révision critique !
5/5 Le Figaro Histoire .
.----. Les Français n'aiment pas leurs hommes politiques, mais tous, du Parti socialiste au Front national en passant par la droite, regardent aujourd'hui avec nostalgie vers la figure du général De Gaulle. Besoin de grandeur ? Pas si simple rétorque Gérard Bedel dans ce livre iconoclaste qui revisite de manière particulièrement critique le parcours politique de Charles De Gaulle dans le but de démontrer que la référence au gaullisme représente une voie de garage pour une droite en recherche d'elle-même et également pour parodier Lénine, sa " maladie sénile ". Mais du gaullisme, il est, en fait, peu question dans ce livre consacré surtout à son fondateur. Et si le gaullisme se réduisait à De Gaulle ?... [ Signé Philippe Maxence dans le numéro 39 - août-septembre 2018 ]