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Le Flâneur salarié

Référence : 1411
2 avis
Date de parution : 26 janvier 2007
Auteur : BERAUD (Henri)
EAN 13 : 9782841003938
Nb de pages : 256
20.29
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Description
"Béraud a l'œil exact et le mot juste pour relever le détail, l'anecdote et l'ombre portée. Il dit "je" et il l'écrit. En ce temps là, les reporters ne souffraient pas d'éditorialite galopante. Ils ne se mettaient en scène que pour les besoins de la cause : colorer le récit, camper la scène, incarner l'histoire." Pierre Assouline
Henri Béraud (1885-1958) est entre les deux guerres l'explorateur des coulisses de l'Europe. Partout où la mort et la violence inspirent l'inquiétude, il est là. À Rome où le pape Benoît XV est mort. À Athènes où le roi Constantin fusille ses ministres. À Rome encore où Mussolini achève sa "marche" victorieuse. À l'île de Ré au départ vers le bagne. À Clairvaux et à Rennes dans les prisons.
TitreLe Flâneur salarié
Auteur BERAUD (Henri)
ÉditeurBARTILLAT (EDITIONS)
Date de parution26 janvier 2007
Nb de pages256
EAN 139782841003938
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)126
Hauteur (en mm)201
Poids (en Kg)0.29
Critique du libraire
Préface de Pierre Assouline. Postface de Pierre Mac Orlan - Souvenirs de ses voyages de journalistes. « Le jour est proche, peut-être, où les foules, et même les élites, sentiront l'ineffable poésie de la réalité. Alors seuls dans la ville, les raconteurs d'histoires seront écoutés, qui auront vu ce que l'homme a cru voir. »
Les avis clients
Les coulisses de l'Europe.
5/5 Relevé sur la toile.
.----. Henri Béraud, (1885 - 1958), Béraud a t'il le mot exact et juste pour relever le détail, l'anecdote et l'ombre portée. Il dit "je" et il l'écrit. En ce temps là, les reporters ne souffraient pas d'éditorialite galopante. Ils ne se mettaient en scène que pour les besoins de la cause : colorer le récit, camper la scène, incarner l'histoire. " (Pierre Assouline). Béraud est entre les deux guerres l'explorateur des coulisses de l'Europe. Partout où la mort et la violence inspirent l'inquiétude, il est là. À Rome où le pape Benoît XV est mort. À Athènes où le roi Constantin fusille ses ministres. À Rome encore où Mussolini achève sa " marche " victorieuse. À l'île de Ré au départ vers le bagne. À Clairvaux et à Rennes dans les prisons.(critique Google) [ Relevé sur le site du vendeur d'occasions Rakuten ]
Des reportages qui brillent par leur ton !
5/5 Réseau regain.
.----. Henri Béraud, qui fut un grand parmi les grands reporters de l’entredeux- guerres, à l’égal de son ami Albert Londres et du jeune Joseph Kessel, est un inconnu en 2007. Non seulement parce que notre époque pratique avec la même ferveur le devoir de mémoire et le culte de l’oubli, mais aussi parce que Béraud fit le «mauvais choix» en 1940. Ce livre est un recueil de reportages, qui tous brillent par leur ton, leur style et leur originalité, et qui ont paru au cours des années 1920. L’auteur rend compte avec une parfaite maîtrise du climat d’incertitude qui régnait en Europe à cette époque. Partout où la mort et la violence inspirent l’inquiétude, il est là. A Rome où le pape est mort (il note le 22 janvier 1922: «On a su dans Rome, ce matin, dès l’aube pluvieuse, que le cadavre du Saint- Père serait aujourd’hui même offert aux regards de la chrétienté. Aussitôt la foule des prêtres, des pèlerins et des fidèles a gagné les abords du Vatican »). À Athènes où le roi Constantin fusille ses ministres. À Rome encore où Mussolini achève sa «marche». L’auteur a l’art de faire entrer le lecteur dans l’univers familier des grands de ce monde; l’art de montrer l’Histoire au moment même où elle s’accomplit. Parmi les reportages figurent aussi: la translation des cendres de Jaurès, les funérailles d’Anatole France, une visite à Fallières (ancien président de la République), une traversée de l’Albanie (où l’on découvre une société médiévale en parfait état de conservation), des visites de prisons et de lieux d’embarquement pour les bagnes… [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de mai 2007 sur le site Réseau Regain ]