Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le film noir américain 1940-1955

Référence : 778
2 avis
Date de parution : 7 juin 2010
Auteur : GOTTERI (Nicole)
Collection : GO WEST
EAN 13 : 9782357910164
Nb de pages : 272
30.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 1 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Le film noir américain, celui de l'âge d'or du cinéma hollywoodien, n'en finit pas de solliciter les interrogations. Objet de nombreuses études documentées de la part de spécialistes reconnus, il provoque plus directement l'amateur qu'il entraîne dans une fascinante plongée au sein d'un monde ténébreux, peuplé de masques séduisants et de pièges mortels.
Forme d'art particulière, essentiellement définie par un style, le film noir des années 1940-1955 est construit à partir d'éléments réels poétisés par l'imagination des réalisateurs et l'esthétique des peintres-photographes de la lumière. Son attrait spécifique invite à une analyse orientée par des choix propres. Dans le cas présent, elle s'organise autour d'une perception immédiate et quasi matérielle des images et d'une recréation nostalgique de formes disparues. C'est la démarche qu'a tenté de suivre l'auteur de cet essai.  

Nicole Gotteri est archiviste-paléographe, ancien membre de l'école française de Rome, et docteur en Histoire. Après avoir consacré sa carrière à l'histoire du Premier Empire, elle s'est intéressée au cinéma américain, publiant un ouvrage et plusieurs articles sur le western classique.
TitreLe film noir américain 1940-1955
Auteur GOTTERI (Nicole)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution7 juin 2010
Nb de pages272
CollectionGO WEST
EAN 139782357910164
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)170
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.45
Critique du libraire
Evocation personnel du film noir américain, celui de l´âge d´or du cinéma hollywoodien suivi en annexe d´une filmographie et d´un petit dictionnaire biographique des réalisateurs cités dans le livre. 12 p. de photos hors-texte et 150 illustrations in-texte.
Les avis clients
L’âge d’or du cinéma américain
5/5 Présent .
.----. Archiviste-paléographe, ancien membre de l’École française, docteur en Histoire, spécialiste reconnue du Premier Empire (on lui doit notamment un superbe Noblesse d’Empire), Nicole Gotteri nous avait déjà étonnés, il y a quelques années, avec un très érudit essai : Le Western et ses mythes (Giovangeli Éditeur, 2005). Elle récidive – et une formation d’archiviste-paléographe, ça aide – avec une étude passionnante : Le Film noir américain 1940-1955. Il y a eu certes de nombreux essais, et souvent très pointus, sur le sujet. Mais, aujourd’hui, je n’en connais pas qui soit allés si loin dans l’analyse. Pour vous donner une idée de la qualité de ce travail, qu’il me soit permis de vous indiquer les titres de chapitres : « Découvertes et ré-inventions » ; « Définitions » ; « Éléments de formation et d’influence » ; « Un monde dilaté » ; « L’emprise du Mal » ; « Une vision pessimiste du monde » ; « Les personnages emblématiques » ; « Un style élaboré » ; « Valorisation de la narration. Art et technique » ; « Violence et sensualité » ; « Autour du casting ». Dans son avant-propos, Nicole Gotteri s’interroge sur le sens du mot noir. Elle écrit : « Souvent explicité par une opposition, moyen commode d’esquiver les difficultés d’une définition, le Noir s’inscrit alors dans une sorte de symétrie par rapport au Rouge, comme dans le célèbre roman de Stendhal, ou par rapport au Blanc, comme dans l’œuvre romanesque mais surtout poétique de Victor Hugo. Dans le premier cas, on peut y voir une évolution destructrice de la passion ; dans le second, un contraste entre la clarté, la pureté ou l’innocence et l’inconnu, la corruption ou le Mal. » Après avoir lu le livre de Nicole Gotteri, je me suis pris – et c’est un conseil que je vous donne – à revoir mes films noirs américains préférés, M. le Maudit, Scarface, Le Caïd, Le Fil du rasoir, Le Rideau de fer (si intelligemment anticommuniste), Le Port de la drogue, Le Grand Sommeil, Né pour tuer, Les Passagers de la nuit, etc., en me servant de la grille de lecture proposée par l’auteur. Bonheur, bien sûr, de retrouver Peter Lorre, Humphrey Bogart, Gene Tierney, Dana Andrews, Richard Kiley. Mais bonheur, aussi, de revoir d’un œil neuf ces films de l’âge d’or du cinéma américain qui sont entrés dans la légende. Comme le rappelle Nicole Gotteri, « ces quinze années, simple micro-période historique, représentent un véritable moment privilégié d’une création à la fois originale et ancrée dans le temps. » Et elle ajoute : « Comment ne pas y déceler l’interprétation des données événementielles et des jeux permanents de la Destinée humaine qui donne à l’œuvre une intemporalité défiant la fugacité des modes ? » On trouvera en annexe de cet essai qui devrait ravir les cinéphiles en général et les amateurs de films noirs en particuliers, la filmographie des œuvres sur lesquelles l’auteur a appuyé sa réflexion. [ Signé : Alain Sanders dans " Présent ", n° 7147 du samedi 31 juillet 2010 ]
Le raffinement de ce style !
4/5 Le Maréchal .
.----. Plusieurs lecteurs du Maréchal nous ont fait amicalement savoir l’intérêt qu’ils avaient porté à l’article de Nicole Gotteri, « Le Cinéma américain ainsi-Vichy », paru dans notre numéro du 2e trimestre 2012. Au cours de notre rassemblement à l’île d’Yeu, le 23 juillet, il avait été perceptible que le sujet nourrissait bien des échanges entre cinéphiles. Il convenait donc de signaler, aujourd’hui, un ouvrage du même auteur, Le Film noir américain, 1940-1955, sorti il y a déjà deux ans à notre insu mais toujours disponible. Forme d’art particulier, essentiellement défini par un style, le film noir des années 1940- 1955 déborde de l’univers du polar ou du film de gangster. Il est construit à partir d’éléments réels poétisés par l’imagination des réalisateurs et des peintres-photographes de la lumière. « J’ai essayé, écrit Nicole Gotteri, de montrer le raffinement de ce style qui rend inoubliables les grandes œuvres de cette époque, (…) d’une intensité directement liée à la vision pessimiste d’une humanité blessée. » En annexes de cet essai, une filmographie de 30 pages fournit la liste renseignée des œuvres analysées dans l’ouvrage et, sur autant de pages, celle des réalisateurs cités, accompagnée d’informations plus ou moins développées. [ Le Maréchal, Bulletin d’association ADMP, 4e trimestre 2012 ]