Le droit naturel
Référence : 127865
3 avis
Date de parution : 10 janvier 2022
Éditeur : VIA ROMANA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782372712002
Nb de pages : 182
17.00 €
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Description
Qu'est-ce que le droit naturel ? Doit-on le définir en lien avec une loi naturelle préexistante ?
Comment la pensée d'un droit naturel peut-elle intéresser l'ensemble du genre humain ?
L'étude du professeur Philippe Pichot-Bravard paraît au moment où l'adoption de lois sociétales bouleverse les repères philosophiques, éthiques voire écologiques hérités de notre civilisation
judéochrétienne. Sa réflexion s'attache à caractériser cette notion de droit naturel pour nous en rappeler l'antique contenu, codifié notamment par le Décalogue biblique mais également la
permanence et l'évolution à travers les âges.
Sans le socle du droit naturel, l'État de droit perd toute consistance, consistance indispensable à l'harmonie d'un ordre législatif, politique, économique et social juste.
À l'heure où la vie humaine et celle de notre planète sont menacées, le droit naturel est celui de la Vie.
Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit. Maître de conférences à l'université de Brest, chargé de cours à l'université d'Angers et à l'Institut catholique d'études supérieures (La Roche-sur-Yon), professeur au séminaire de l'Institut du Christ-Roi, à Florence, il enseigne l'histoire du droit public et l'histoire des idées politiques. Sa thèse, intitulée Conserver l'ordre constitutionnel (XVIe-XIXe siècle), a été publiée en 2011 aux éditions LGDJ. Ses derniers livres : La Révolution française (2e édition, Via Romana, 2015) et L'Épopée de la Vendée (Via Romana, 2020).
Comment la pensée d'un droit naturel peut-elle intéresser l'ensemble du genre humain ?
L'étude du professeur Philippe Pichot-Bravard paraît au moment où l'adoption de lois sociétales bouleverse les repères philosophiques, éthiques voire écologiques hérités de notre civilisation
judéochrétienne. Sa réflexion s'attache à caractériser cette notion de droit naturel pour nous en rappeler l'antique contenu, codifié notamment par le Décalogue biblique mais également la
permanence et l'évolution à travers les âges.
Sans le socle du droit naturel, l'État de droit perd toute consistance, consistance indispensable à l'harmonie d'un ordre législatif, politique, économique et social juste.
À l'heure où la vie humaine et celle de notre planète sont menacées, le droit naturel est celui de la Vie.
Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit. Maître de conférences à l'université de Brest, chargé de cours à l'université d'Angers et à l'Institut catholique d'études supérieures (La Roche-sur-Yon), professeur au séminaire de l'Institut du Christ-Roi, à Florence, il enseigne l'histoire du droit public et l'histoire des idées politiques. Sa thèse, intitulée Conserver l'ordre constitutionnel (XVIe-XIXe siècle), a été publiée en 2011 aux éditions LGDJ. Ses derniers livres : La Révolution française (2e édition, Via Romana, 2015) et L'Épopée de la Vendée (Via Romana, 2020).
Titre | Le droit naturel |
Auteur | PICHOT-BRAVARD (Philippe) |
Éditeur | VIA ROMANA (EDITIONS) |
Date de parution | 10 janvier 2022 |
Nb de pages | 182 |
EAN 13 | 9782372712002 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 10 |
Largeur (en mm) | 100 |
Hauteur (en mm) | 160 |
Poids (en Kg) | 0.22 |
Biographie
Philippe PICHOT-BRAVARD Philippe Pichot-Bravard, docteur en droit, historien du droit et maître de conférences à l'université de Brest, est spécialiste de l'Ancien Régime. Voir plus
Critique du libraire
Une redécouverte, accessible à tous, de la sagesse naturelle. ------------------------------------------------------ Table des matières Préface du cardinal Raymond L. Burke Avant-propos du P. Jean-Rémi Lanavère Aristote Le droit romain Le droit naturel dans la pensée chrétienne Le droit naturel dans l'ancienne France Le nominalisme La seconde scolastique L'école moderne du droit naturel Révolution française, droits de l'homme et recherche de l'équité Penser la soumission du souverain au droit au XIXe siècle § 1. La réaffirmation de l'autorité du droit naturel § 2. La souveraineté de la justice et de la raison § 3. Apports originaux de représentants marginaux de l'école libérale Le droit naturel au cœur de la doctrine sociale de l'Eglise La déclaration universelle des droits de l'homme Benoît XVI L'équité naturelle remède contre le transhumanisme Conclusion : Comment restaurer l'autorité juridique du droit naturel ? Bibliographie
Les avis clients
S'oppose à la notion des droits de l’homme
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Philippe Pichot-Bravard, docteur en droit, Maître de conférences à l’université de Brest, chargé de cours à l’université d’Angers et à l’Institut catholique d’études supérieures (La Roche-sur-Yon), professeur au séminaire de l’Institut du Christ-Roi, vient de publier un petit ouvrage visant à définir Le droit naturel. Préfacé par le cardinal Burke, cet ouvrage dresse une brève histoire du droit naturel, au moment où il semble que le droit positiviste écrase tout sur son passage avec l’adoption de lois sociétales contre-natures. Cette notion de droit naturel, codifié notamment par le Décalogue biblique, mais présent au cœur de l’homme, capable de découvrir, sans la Révélation, les sources naturelles du droit, sans lequel l’État de droit perd toute consistance.
Le droit naturel s’oppose à la notion des droits de l’homme, telles que définis depuis la Révolution dite française. L’auteur souligne que ces droits reposent sur une conception nominaliste du monde et subjectiviste du droit.
Or le nominalisme a également engendré chez certains auteurs une anthropologie réductionniste négatrice de l’idée de nature humaine. […] Dès lors le genre humain n’existe pas ; l’homme n’existe pas. Il n’existe dans la nature que des êtres animés classés et hiérarchisés selon des critères artificiels d’apparence. Comme l’a montré Xavier Martin, les hommes du XVIIIe siècle, et leurs héritiers, butent sur une question majeure : Qu’est-ce que l’homme ? Dans leurs écrits, la frontière entre humanité et animalité s’estompe très fortement […]
L’auteur souligne notamment l’apport de Benoît XVI en faveur du droit naturel, avec la définition de trois principes non négociables : la défense de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme et la liberté d’éducation des enfants.
Ces principes sont le préalable incontournable de la réalisation du bien commun. Ils s’imposent à tous avec une autorité absolue. Dès lors, les hommes politiques ont le devoir de les défendre et les baptisés celui de déterminer par rapport à eux leurs choix, notamment électoraux.
[ Proposé par Michel Janva le 13 mars 2023 ]
P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ?
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La totalité du décalogue ?
5/5 https://www.leforumcatholique.org/
.----. Réponse à J.P.Parfu :
Du 7ème au 10ème commandements, nous sommes clairement dans le domaine du droit naturel, mais peut-on soutenir la même chose des 3 premiers commandements qui régissent nos rapports avec Dieu et supposent donc établis Son existence ?
Même s'il existe des arguments rationnels qui peuvent conduire au seuil de la foi, il n'en demeure pas moins que l'existence de Dieu n'est pas évidente ; St Thomas l'affirme dans un article de la Somme.
Seul le don gratuit par Dieu de la vertu de foi permet d'accéder à la vie surnaturelle dans laquelle les 3 premiers commandements ont un sens. Par conséquent, je ne vois pas comment on pourrait considérer les trois premiers commandements comme relevant du droit naturel.
[ Signé : Candidus le 3 février 2023 ]
Réponse :
Ne pas confondre évidence et certitude !...
L'existence de Dieu n'est pas "évidente", mais elle est certaine.
De même que la racine carré de 8.982.009 est 2.997, c'est absolument certain, mais j'ai peur que ce ne soit pas "évident" pour tout le monde...
Et cependant l'épitre aux Romains commence par dire qu'ils sont inexcusables ceux qui, en contemplant la création, ne sont pas parvenu à la connaissance de l'existence de Dieu (Rom. 1, 18-22).
J'ai lu récemment un texte (que je n'ai pas réussi à retrouver, je pensais que c'était dans le bréviaire) d'un docteur de l'Eglise ou semblable, qui disais que Dieu allait tirer vengeance de ceux qui refusaient de croire en lui, expression un peu violente voire exagérée, mais qui en dit long.
Bref, la certitude de l'existence de Dieu est bien du domaine naturel, et donc le culte dû à Dieu l'est aussi.
L'existence d'un jour consacré à ce culte, également public et collectif, en société, l'est aussi. Par contre, qu'un jour sur sept (plutôt qu'un sur 6, 9 ou 12) soit souhaitable n'est pas du domaine naturel.
[ Signé : Sacerdos simplex le 3 février 2023 ]
PS : Le Forum a pour vocation la mise en commun de réflexions de Catholiques à la recherche de la Vérité. La participation à ce Forum suppose le respect des fidèles catholiques attachés au missel de 1962.
Primordial !
5/5 https://www.leforumcatholique.org/
.----. C'est le combat de base, car le problème entre les Chrétiens et la société actuelle, au moins en Occident, est d'abord philosophique avant d'être strictement religieux.
Le droit naturel relève de l'ordre naturel, donc de la raison.
Mais il n'est pleinement assumé que par le Christianisme. En effet, à cause du péché, la loi morale naturelle, notamment, qui est une partie du droit naturel, a dû être rappelée par Dieu, donc dans le cadre de la Révélation surnaturelle, sous la forme des Dix Commandements donnés à Moïse sur le Mont Sinaï.
[ Signé : Jean-Paul PARFU le 3 février 2023 ]