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Le dossier Rebatet - Les décombres - L´inédit de Clairvaux

Référence : 102857
6 avis
Date de parution : 1 octobre 2015
Auteur : REBATET (Lucien)
EAN 13 : 9782221133057
Nb de pages : 1152
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Description
Lucien Rebatet est l'auteur d'un livre «maudit» qui fut le best-seller de l'Occupation, Les Décombres : six cents pages de violence et de colère, où il s'en prend à tous ceux qu'il tient pour responsables de la décomposition du pays.
Rebatet fut un antisémite et un anticommuniste parmi les plus virulents. Mais il fut aussi antiparlementaire, antibourgeois, anticatholique. Bref, un intellectuel fasciste typique, qui partagea les rages et les phobies de toute une génération d'écrivains, sur laquelle ce Dossier fournit un document historique édifiant.
Le texte des Décombres est ici livré au public dans son intégralité pour la première fois depuis 1942, accompagné d'un important appareil critique qui permet de le lire "en connaissance de cause". L'autre intérêt de cette édition est un inédit de Rebatet qui constitue la suite des Décombres. Écrit en prison, à Clairvaux, ce récit des illusions perdues et des haines intactes nous plonge dans l'univers halluciné des partisans les plus acharnés de la collaboration.
Peu courageux devant la justice qui le condamna à mort avant qu'on ne le graciât, sous la pression, entre autres, de Camus ou encore de Mauriac - qu'il avait injurié -, Rebatet n'est jamais sorti de son statut de paria. Il échoua à se faire reconnaître comme le grand écrivain qu'il aspirait à devenir. Mais l'ensemble de son oeuvre - dont Une histoire de la musique, qui figure déjà au catalogue "Bouquins" -, jusqu'à ses écrits les plus ignobles, témoigne d'une qualité d'écriture qui fut saluée, y compris par certains de ses adversaires les plus résolus.
Fallait-il s'interdire de republier ses textes les plus sulfureux ? On peut croire que les rééditer ou les révéler, avec les éclaircissements indispensables, contribuera à les démythifier, tout en rappelant que le talent n'est pas incompatible avec la faute morale, voire le crime pénal. Pascal Ory 
Bénédicte Vergez-Chaignon est docteur en histoire. Elle est l'auteur de plusieurs livres sur la Résistance, Vichy et l'épuration et a récemment publié une biographie du maréchal Pétain (Perrin, 2014).
Pascal Ory est professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne et l'auteur d'ouvrages sur la collaboration qui font autorité. Il a dirigé le
Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, paru dans "Bouquins".
TitreLe dossier Rebatet - Les décombres - L´inédit de Clairvaux
Auteur REBATET (Lucien)
ÉditeurBOUQUINS (EDITIONS)
Date de parution1 octobre 2015
Nb de pages1152
EAN 139782221133057
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)30
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)198
Poids (en Kg)0.58
Les avis clients
Best-seller ?
5/5 https://www.delitdimage.org/
.----. C’est un best-seller dont le succès interroge la société française. “Les Décombres” de Lucien Rebatet, pamphlet antisémite de l’écrivain collaborationniste, est réapparu dans les librairies ce mercredi 5 octobre 2015. D’après L’Express, les 5000 exemplaires réédités aux collections Robert Lafond, se sont écoulés en moins d’une journée. Les éditions Robert Laffont ont d’ores et déjà lancé une réimpression de 3000 exemplaires supplémentaires pour faire face à la demande. Comme le précise L’Express, cette réédition, sous le titre Le Dossier Rebatet comprend de nombreuses notes explicatives. Commenté et annoté par Bénédicte Vergez-Chaignon, spécialiste de la Seconde guerre mondiale et auteur de nombreux ouvrages consacrés à la collaboration et au régime de Vichy, le livre remet en perspective la place de Rebatet et recontextualise le discours de l’écrivain. Invité de l’émission “Radioscopie” de Jacques Chancel, le 10 décembre 1969, l’animateur introduisait l’écrivain en déclarant : “Lucien Rebatet… Ce seul nom évoque d’étranges souvenirs, nous ramène vingt-neuf ans en arrière et suscite encore de la haine”. Paru en 1942 après la rafle du Vel d’Hiv, ce pavé de 664 pages fait l’éloge de l’occupation et appelle à “la purification” via le meurtre. A cette époque, l’œuvre de Rebatet avait déjà connu des ventes mirobolantes : 62 000 exemplaires s’étaient écoulés en moins d’une semaine. [ Publié le 16 octobre 2015 ]
Le plus grand polémiste de la guerre
5/5 Pierre-Antoine Cousteau
.----. Le plus grand polémiste de la guerre, c'est Lucien Rebatet. Le Rebatet des Décombres.Et les Décombres, bestseller de l'occupation, proscrit par les libérateurs victorieux, est essentiellement un pamphlet de droite. Pamphlets de droite, également, l'Uranus et La Tête des autres, de Marcel Aymé ; Le Gala des Vaches, d'Albert Paraz, et l'admirable Pauvre Bitos, de Jean Anouilh. Sans le moindre doute, Beaumarchais, aujourd'hui, serait fasciste. A ces chefs-d'œuvre qui fustigent l'ignominie des gangs bellicistes de 38-39, l'abjection des démocrates nantis, le sadisme des bourreaux maquisards, qu'est-ce que les " autres " ont à opposer ? Rien. Strictement rien. Les Silences de la Mer contre les Décombres ? Alas poor Vercors ! Les évènements de ces vingt dernières années n'ont pas inspiré à la gauche un seul sursaut littéraire de quelque mérite, un seul cri de refus qui rende un son authentique, un seul pamphlet valable. [P.-A.C. dans " Le pamphlet est à droite " éditorial du numéro 1 de Lectures Françaises en Mars 1957 ]
La peine de mort à la Libération !
5/5 Le bulletin célinien.
.----. Lucien Rebatet : Il est toujours étrange de voir de belles consciences de gauche, résolument hostiles à la peine de mort, trouver légitime que des écrivains collaborateurs aient été fusillés et, mieux encore, estimer que certains eussent dû l’être. C’est à l’historien Pascal Ory, militant socialiste bon teint, que l’on a demandé d’écrire la préface de la réédition des Décombres de Lucien Rebatet. À cette occasion, il a rappelé que, dans son premier article paru il y a 40 ans, il estimait normal que Brasillach ait été exécuté ¹. Doux euphémisme si l’on en juge par sa déclaration de l’époque : « À la date du 6 février 1975, je suis prêt à signer un appel en faveur de l’abolition de la peine de mort ; mais à celle du 6 février 1945, au nom d’une certaine idée de l’intellectuel et du militant, j’accepte de figurer parmi les douze hommes qui exécutèrent au petit matin le condamné Robert Brasillach, dans la cour de la prison de Fresnes ³. » Notons que c’est à l’occasion du 30e anniversaire de sa mort que cette élégante déclaration fut formulée et passons sur le fait que ce spécialiste de la collaboration ignore que Brasillach a été fusillé au fort de Montrouge. Qu’un intellectuel puisse rétrospectivement se porter volontaire pour faire partie d’un peloton d’exécution laisse pantois… Si on lui a demandé de rédiger la préface de la réédition des Décombres ³, c’est parce que Pierre Assouline, sollicité, a décliné la proposition, estimant qu’il eût été trop sévère pour l’auteur. Ce qui ne l’a naturellement pas empêché de l’être dans un article " affirmant que, pour ce brûlot et ses articles de Je suis partout, Rebatet méritait « douze balles rouillées et tirées dans le dos ». Son blog, contrairement au mien, étant ouvert aux commentaires, cela a donné lieu à un échange acidulé avec Henri Thyssens. Lequel l’a condensé de la sorte : « La fusillade dans le dos est réservée à ceux qui font “intelligence avec l’ennemi en temps de guerre”. On suppose que les balles rouillées font allusion à une justice trop lente à son gré. Le biographe talentueux de Simenon, dont la devise était “comprendre et ne pas juger”, qu’il aurait pu faire sienne, se transforme en justicier implacable à l’occasion de la réédition du livre d’un auteur antisémite qu’il abhorre. Comme je lui en faisais le reproche, la réponse fut : « J’espère bien que cette phrase me sera comptée. Et tant mieux si elle l’est déjà. » Cette haine recuite chez un intellectuel réputé modéré est navrante. » <NR> S’il m’arrive de déplorer chez mon compatriote des réactions à l’emporte-pièce, je ne puis qu’approuver ce commentaire. Soixante-dix ans après l’épuration, il serait temps en effet de porter un jugement dépassionné (ce qui n’exclut pas la lucidité) sur ces hommes qui, s’étant cru des révolutionnaires dans une période troublée, ont agi exactement de la même manière que certains de leurs prédécesseurs deux siècles auparavant. 1.Julie Clarini, « Berl et Rebatet : convergence et confusion à Vichy » [propos recueillis de Pascal Ory et Henri Raczymow], Le Monde, 2 octobre 2015. 2.Pascal Ory, « Apologie pour un meurtre », Le Monde, 6 février 1975. Cet article avait suscité la réaction de plusieurs intellectuels (dont Thierry Maulnier, Robert Aron et Dominique Jamet) publiée le 11 février dans ce quotidien. 3.Bénédicte Vergez-Chaignon (éd.), « Le Dossier Rebatet » [Les Décombres ; L’Inédit de Clairvaux], Éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1152 p., préface de Pascal Ory.. 4.Pierre Assouline, « Lucien Rebatet exhumé des décombres », Le Magazine littéraire, n° 560, octobre 2015. Repris dans La République des livres, 12 octobre 2015 [http://larepubliquedeslivres.com/rebatet-exhume-des-decombres] 5.Henri Thyssens, Robert Denoël, éditeur [http://thyssens.com/01chrono/chrono_2015.php] 6.En témoigne éloquemment l’échange entre Céline et Lucien Combelle en décembre 1941 : « Il nous faut trouver des révolutionnaires ! », Le Bulletin célinien, n° 349, février 2013, pp. 12-13. [ ce texte est extrait du " Bulletin Célinien de Marc Laudeloup, vous pouvez demander un spécimen de la part de " Chiré " à Marc Laudeloup - 139 rue Saint-Lambert - B.P. 77 - 1200 Bruxelles - Belgique ]
Vestiges de l'Occupation.
5/5 Les 4 Vérités Hebdo.
.----. Lucien Rebatet n'est certainement pas un homme recommandable. Connu surtout pour " Les Décombres ", pamphlet violemment antisémite, anticatholique, anticommuniste, antigaulliste, antivichyste ( ouf! ), paru en 1942 en zone occupée ( et très mal reçu en zone libre ), il n'eut pas le courage d'un Brasillach ou d'un Darnand, assumant leurs idées, et tenta de minimiser sa responsabilité à son procès. La réédition proposée par l'excellente collection Bouquins de Robert Laffont est très richement dotée en notes et en informations sur la période. Mais elle est surtout accompagnée d'un " inédit de Clairvaux ", écrit, comme son nom l'indique, en prison et qui complète fort bien la lecture de ces vestiges de l'Occupation. [ Numéro 1036 - vendredi 25 mars 2016 de " Les 4 Vérités Hebdo " ( 3 rue de l'Arrivée - 75015 - Paris ) spécimen de ce bulletin sur simple demande de la part de " Chiré " ]
Bravo !
5/5 Jean Saumur 49.
Bravo pour cette réédition et de l'avoir mis à votre catalogue . Je possède l'édition originale sous une belle reliure qu'avait fait faire mon père ! Mais vous oubliez de dire qu'il y avait eu une édition expurgée et complétée par l'auteur sous le titre " Mémoires d'un fasciste " chez Pauvert en 1976 . La nouvelle édition donne-t-elle les compléments et signale-t-elle ce qui avait été supprimé ? J'ajoute que je ne suis pas fasciste et que je suis très éloigné de l'anticatholicisme et des critiques sur Maurras que l'on trouve chez cet auteur . Pour moi ce livre est assez emblématique de la littérature 41-45 et c'est en ce sens que je lui donne 5 étoiles .
Le grand talent littéraire de l’auteur !
4/5 https://jeune-nation.com/
.----. En pleine occupation, Lucien Rebatet analyse la cause de la déroute française, à la fois politique, militaire et spirituelle. Ancien journaliste à l’Action française puis à Je suis partout, chroniqueur de cinéma, écrivain de grand talent, auteur notamment des Deux Etendards, Lucien Rebatet est l’une des personnalités les plus en vogue dans le Paris de l’Occupation. Il fréquente aussi bien les autorités allemandes que la presse parisienne (Je suis Partout, le Petit Parisien, la Gerbe, Gringoire, Candide…), les vedettes du cinéma, du théâtre, de la chanson comme Fernandel ou Arletty. On aurait pu s’attendre à un ouvrage plus consensuel de la part d’un personnage aussi en vue que lui. Or, en 1943, alors que la situation sur le front de l’Est est en train de se retourner en défaveur de l’Allemagne et que l’issue de la guerre semble de plus en plus compromise pour les forces de l’Axe, Lucien Rebatet – qui fait désormais partie de l’équipe restreinte de Je suis Partout après que Robert Brasillach a démissionné de son poste de rédacteur en chef – se hâte de terminer cette somme dans laquelle il ne ménage aucun des responsables de la situation dans laquelle se trouve la France d’alors, ni les acteurs de la IIIe République ayant fui à Londres après la déroute, ni les responsables du gouvernement de la France vaincue autour du maréchal Pétain, ni en particulier ses anciens amis de l’Action française, désormais en rupture avec l’équipe de Je suis Partout en raison de leur engagement en faveur de l’ordre nouveau. En plus d’être un témoignage exceptionnel, le grand talent littéraire de l’auteur rend le livre très agréable et fluide. On s’y croirait ! » La France est couverte de ruines, ruines des choses, ruines des dogmes, ruines des institutions. Elles ne sont point l’œuvre d’un cataclysme unique et fortuit. Ce livre est la chronique du long glissement, des écroulements successifs qui ont accumulé ces énormes tas de décombres. La France est gravement malade, de lésions profondes et purulentes. Ceux qui cherchent à les dissimuler, pour quelque raison que ce soit, sont des criminels. Je ne veux pas voir déposer la France entre quatre planches. Si elle était condamnée, ce serait alors qu28 l’on pourrait la bercer, lui parler de mirages, lui cueillir des couronnes. Je me refuse, quant à moi, à croire qu’elle soit incurable. Mais pour la traiter et pour la sauver, il faut d’abord connaître les maux dont elle souffre. » [ Signé : Maxime Sanial , gérant de la librairie Arts Enracinés au Puy-en-Velay le 8 juin 2023 et repris par Jeune Nation ] P.S. : JEUNE NATION , Héritier d’un mouvement politique dissous et d’un journal papier ayant paru dans les années 1950-1960, puis dans les années 1990, fondés par Pierre Sidos, notre site internet réactivé en 2013 a tout autant pour but de perpétuer le souvenir des combats passés, que de soutenir les combats présents et de préparer les combats futurs de la lutte nationaliste ! Outre notre travail de réinformation et de désintoxication en ligne, qu’il soit culturel, historique ou en lien avec l’actualité française et internationale, nous organisons plusieurs évènements annuels, qui permettent aux nationalistes radicaux de se rassembler.