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Le dit de la campagne d´Igor

Référence : 111424
1 avis
Date de parution : 29 novembre 2019
Auteur : ANONYME
EAN 13 : 9782372711456
Nb de pages : 46
8.00
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Description
Il faut redécouvrir la force et la beauté de l'une des premières chansons de geste russes. Le prince Igor de Tchernigov est aussi célèbre que Roland à Roncevaux ou l'immortel Achille de l'Iliade. 
À la fin du vigoureux XIIe siècle, face aux païens, il symbolise la fierté et le désir passionné de l'unité de la Terre Russe. Dans une nature frémissante, ses combats épiques en font un héros fondateur.
Au déclin du XIXe siècle, Borodine lui consacre un opéra tandis que Vasnetsov fait de lui un thème de ses toiles.
La traduction inédite (1973) d'Hélène Emeryk nous restitue les prouesses et l'âme du jeune peuple russe. 
Traduction d'Hélène Witoldovna Emeryk de Botzaris (1812-2003), spécialiste de la littérature russe et fervente orthodoxe.
Préface et note sur la traductrice par Jean-Paul Besse, agrégé d'histoire
.
TitreLe dit de la campagne d´Igor
Auteur ANONYME
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution29 novembre 2019
Nb de pages46
EAN 139782372711456
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)5
Largeur (en mm)100
Hauteur (en mm)160
Poids (en Kg)0.04
Critique du libraire
Une traduction inédite de l'un des premiers chefs d'oeuvre connus de la littérature russe, à l'origine du célèbre opéra d'Alexandre Borodine Une présentation complète de l'histoire du texte et de sa traductrice par un agrégé d'histoire, russophone Un format poche adapté à tous
Les avis clients
Bref mais surprenant !
5/5 Présent .
.----. Si Igor Sviatoslavitch, prnce de Novgorod-Severski (à ne pas confondre avec Novgorod ni avec Nijni-Novgorod, rebaptisée Gorki sous Staline), est connu en Occident, c'est grâce à l'opéra de Borodine, tiré de la plus ancienne et plus célèbre chanson de geste russe, dont l'histoire fut tumultueuse et même l'authenticité contestée . Autant par la longueur que par l'inspiration, Le Dit de la campagne d'Igor est fort éloigné des épopées d'Homère ou des sagas nordiques, mais, dû au barde Boïan très impliqué dans l'affaire, ce récit frappe par sa spontanéité et son lyrisme échevelé, qu'il s'agisse de décrire les emportements du téméraire Igor aux prises avec les Turcs coumans (polovtses en russe) auxquels son ost, miraculeusement changé en animaux sauvages, échappera finalement, que la détresse de son épouse Iaroslava croyant le prince occis . Ici, le vent, les champs et les rivières jouent un rôle à part entière . Ainsi que les divinités séculaires, encore vivaces au XIIème siècle, cent cinquante ans après la conversion de la Rous' de Kiev au christianisme sous l'impulsion du grand-prince rurikide Vladimir Sviatoslavitch . Ce " Soleil rouge " dont Vladimir Volkoff nous offrit en 1981 une ébouriffante biographie, à l'image de ce volcanique Varègue dont, le 4 novembre 2016, un autre Vladimir - Poutine - inaugura une statue monumentale au pied du Kremlin . Traduit du vieux russe en 1973 par Hélène Witoldowna Emeryk, ce texte bref mais surprenant est complété par une érudite introduction du professeur Jean-Paul Besse, qui signe également un portrait de l'indomptable Hélène Emeryk, Russe blanche réfugiée en France puis en Espagne . [ Signé Camille Galic dans " Présent " , numéro 9533 du 17/01/2020 ]